Activités pastorales : pourquoi proposer de telles activités ?
"Ah ! malgré ma petitesse, je voudrais éclairer les âmes comme les Prophètes, les Docteurs, j'ai la vocation d'être Apôtre... je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta Croix glorieuse, mais, ô mon Bien-Aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l'Évangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées... Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l'avoir été depuis la création du monde et l'être jusqu'à la consommation des siècles... Mais je voudrais par-dessus tout, ô mon Bien-Aimé Sauveur, je voudrais verser mon sang pour toi jusqu'à la dernière goutte..."
(Sainte Thérèse
de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face ou sainte Thérèse de Lisieux dans les Manuscrits autobiographiques
ou Histoire d'une âme).
L’Association Apostolat Sainte Thérèse peut vous proposer des activités que vous pourrez effectuer :
Rubrique 1 : des camps
Rubrique 4 : des rassemblements d’Associations
Rubrique 5 : des conférences
Rubrique 6 : cours en liturgie sur 4 ans
Histoire du pèlerinage chrétien
Pour parler de pèlerinage, on se base sur Exode 23, 14 et saint Luc 2, 41.
Au quatrième siècle les pèlerinages se font sur les lieux des martyrs et des saints ; on va donc sur la tombe de Pierre et de Paul à Rome.
Au dixième siècle, on fait le pèlerinage de saint Jacques de Compostelle. Compostelle est appelée la « Mecque chrétienne ».
Le moyen age est l’âge d’or des pèlerinages.
Au 17 et 18 ième siècle, il y a une chute des pèlerinages.
Reprise des pèlerinages dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle avec la rue du Bac, la Salette et Lourdes.
Selon les origines étymologiques, le pèlerin est l'expatrié ou l'exilé. Il est partout un étranger inconnu des hommes. L'un des rôles sociaux des monastères est d'offrir l'hospitalité aux pèlerins qui sont en difficultés. Le déplacement des hommes et des femmes, généralement à pied, vers des lieux où ils entrent en contact avec le sacré est une pratique qui apparaît dans de très nombreuses cultures jusqu'à nos jours, et est constaté dès Stonehenge en 2400 avant J.-C. Le pèlerinage est un phénomène quasi universel de l'anthropologie religieuse.
Nous sommes sur terre comme en pèlerinage, en marche vers la patrie céleste, le Ciel ou nous aurons la Vie Eternelle.
Le pèlerinage consiste à quitter ce qui fait son quotidien, ses habitudes, se libérer de ce qui nous encombre ou nous détourne de Dieu pour se tourner vers Lui, pour pouvoir aimer plus Dieu.
Le 11 avril 1998, le Pape Jean-Paul II a approuvé la publication d’un document intitulé « Le pèlerinage dans le grand Jubilé de l’An 2000 ». Ce texte consacré à la pastorale du pèlerinage a été préparé par le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement. Voici une méditation sur « le pèlerinage du chrétien aujourd’hui ».
Résumé du document
Le pèlerinage du chrétien vers un sanctuaire consiste à marcher vers « le Tabernacle de l’Alliance », dont parle la Bible ; c’est un chemin de foi dont toutes les étapes se célèbrent selon les rites liturgiques qui leur correspondent. Son but : la rencontre et le dialogue avec Dieu, l’écoute de la Parole. Le pèlerinage conduit aussi à la rencontre avec l’Eglise, Corps du Christ. Il permet un renouveau de l’engagement baptismal du pèlerin, la rencontre avec le Christ dans la réconciliation et l’eucharistie. Cette rencontre devient alors ouverture à la charité, celle de Dieu d’abord, puis celle que le pèlerin essaiera de vivre. Car ce sera en même temps la rencontre de l’humanité et donc des autres croyants en Dieu. En même temps qu’il rencontre Dieu, le pèlerin se rencontre lui-même. Il retrouve aussi Marie, sa sœur dans la louange, et attend comme toute l’Église et l’humanité, la « Jérusalem céleste ».
Perspectives
Ce document propose des repères théologiques pour une pastorale du pèlerinage qui réponde aux besoins de la société contemporaine, dont une des caractéristiques est précisément une très grande mobilité. L’extrait présenté ici est la dernière d’une série de réflexions sur différents pèlerinages : celui d’Israël, celui du Christ, celui de l’Église, celui de l’humanité et le pèlerinage vers le troisième millénaire.
Introduction
Dans sa « Lettre sur le Pèlerinage aux lieux qui sont liés à l’histoire du salut », datée du 29 juin 1999, le Pape Jean-Paul II propose une réflexion qui éclaire son désir d’accomplir personnellement un pèlerinage jubilaire spécial, et de s’arrêter « dans quelques-uns des lieux qui sont particulièrement liés à l’incarnation du Verbe de Dieu ». Voici un résumé de ce document.
Résumé
Dans cette lettre, Jean-Paul II décrit les étapes qu’il souhaiterait faire dans la perspective du bi-millénaire de l’Incarnation du Christ : depuis Ur en Chaldée (Irak), d’où partit Abraham à l’appel de Dieu, jusqu’aux lieux où Jésus vécut (Bethléem et Nazareth) et où il mourut (Jérusalem, lieu significatif entre tous). À Jérusalem, Jean-Paul II voudrait contempler aussi le Cénacle, lieu de l’institution de l’Eucharistie et de l’effusion de l’Esprit à la Pentecôte. Puis il aimerait s’arrêter dans les villes de Damas et d’Athènes, où se convertit l’apôtre Paul et où il prononça son célèbre discours devant l’Aéropage grec. Le Pape souligne que tous les chrétiens peuvent vivre ce pèlerinage par la relecture priante des Saintes Ecritures, en lien avec tous les croyants qui célèbrent le Dieu de Moïse.
La dimension spirituelle de la marche
La marche est une forme de prière. L’homme de la Bible est en chemin. A l’appel de Dieu, Abraham s’est mis en route (Gn 12, 1-5), il est devenu le Père des croyants. Le peuple d’Israël est heureux de marcher vers la Maison du Seigneur (Ps 121, 1). Les prophètes appellent le croyant à « marcher humblement avec ton dieu » (Mi 6, 8). Et les chrétiens se souviennent qu’ils sont « citoyens des cieux » (Ph 3, 20), ici-bas « gens de passage et voyageurs » (1 P 2, 11), en marche vers leur véritable patrie.
Marcher, c’est quitter notre confort et nos certitudes. C’est aller à la rencontre de l’autre, le visiter comme le fit Marie auprès de sa cousine Elisabeth (Lc 1, 39).
Marcher, c’est se soumettre
librement à la suite du Christ, sur le chemin de la vraie vie. « Bienheureux
ceux qui, ayant reconnu la grâce de Dieu en Jésus-Christ, peuvent vivre dans le
monde sans s’égarer à son contact ; ceux qui, dans leur marche à la suite du
Christ, sont tellement sûrs de la patrie céleste qu’ils se sentent réellement
libres pour vivre dans le monde ».
(D, Bonhoeffer, le prix de la grâce, 1937).
L’Association Apostolat Sainte Thérèse peut vous proposer des activités que vous pourrez effectuer :
Rubrique 1 : des camps
Rubrique 4 : des rassemblements d’Associations
Rubrique 5 : des conférences
Rubrique 6 : cours en liturgie sur 4 ans