LE BEAU EN LITURGIE

Conférence donnée par dom Bertrand Gamelin, le mardi 4 septembre 2007,

dans le cadre de la Session Saint-Grégoire a l’abbaye de Solesmes.

 

 

Lorsque le grand-prince Vladimir de Kiev, dont le baptême, en 988, passe pour l’acte de naissance de l’Église russe, se convertit et veut convertir les peuples russes à une religion monothéiste, il envoie, dit-on, des ambassadeurs dans tous les pays du monde connu à l’époque, y compris à Constantinople. Quand les ambassadeurs russes pénètrent dans lacathédrale Sainte-Sophie dédiée par Justinien à la sainte Sagesse de Dieu incarnée dans leChrist, ils assistent à une cérémonie liturgique dont ils sont tellement éblouis qu’ils écriventau grand-prince : Nous avions l’impression que c’était le Ciel sur la terre. Il n’y a rien de plus beau que ce que nous avons vu. C’est la religion la plus belle.

 

Qu’est la beauté dans la liturgie ? Le psaume central de notre spiritualité à Solesmes

chante :

Domine dilexi habitaculum domus tuæ

J’aime, Seigneur, la beauté de ta maison (1).

Une question se pose d’emblée : qu’est-ce que le Beau, puisque c’est bien de beauté qu’il

s’agit ?

Le Beau n’est pas, à proprement parler, définissable, pas plus que la vie, l’être ou Dieu. Saint Thomas d’Aquin en donne pourtant une première définition, en apparence très banale : le Beau serait reconnaissable à l’effet qu’il produit en nous. Le Beau serait donc : Id quod placet : ce qui plaît.

Nous sommes ici apparemment en présence d’une conception très relativiste du Beau défini comme “ ce qui plaît à chacun ”. On voit mal dans ces conditions quel critère adopter pour parler du Beau, car précisément il ne s’agit pas, en liturgie, de se prévaloir de ce qu’on pourrait appeler le goût. Le Beau en liturgie ne consiste pas à faire plaisir ni à se faire plaisir. Mais saint Thomas d’Aquin (2) approfondit son raisonnement en donnant une seconde définition du Beau. Comme le dit le psaume : Tu es le plus beau des enfants des hommes.(3).

 

La beauté est la reconnaissance par notre intelligence que quelque chose possède une âme, ou plutôt, comme disaient les Grecs anciens, une forme qui n’est pas entièrement l’objet du sens. Il y a reconnaissance du Beau quand mon intelligence rencontre l’harmonie des choses. Autrement dit, mon âme se reconnaît dans le Beau, elle reconnaît une âme présente dans le Beau.

Or, qu’est l’âme dans la liturgie ? Qui donnera sa beauté fondamentale à la liturgie ? Jésus-Christ. Comme le dit Vatican II, la liturgie rend le Christ participé et saint Léon le Grand écrivait : Ce qui était visible dans le Christ est passé dans le sacrement de l’Église (4).

Le sacrement est un acte du Christ et la liturgie n’est belle que dans la mesure où elle laissebien apparaître les gestes fondamentaux du Christ. En effet, saint Irénée disait : Le Christ est la main de Dieu (5).

Prenons un exemple concret. Dans la prière eucharistique I, on insiste beaucoup sur les gestes du Christ au moment de la Consécration : Il prit le pain dans ses mains saintes et vénérables

– “ saintes et vénérables ” ont été ajoutés pour orner le texte, mais cet ornement souligne bien la beauté profonde du geste du Christ et les yeux tournés vers le Ciel, voici un autre geste qui n’est en rien théâtral. Le prêtre est appelé ici à reproduire le geste du Christ tournant les yeux vers son Père Tout-Puissant en te rendant grâce, il le bénit, le rompit et le donna à ses disciples on remarque dans ce récit emprunté à saint Paul, que les gestes fondamentaux sont tous très simples.

Le prêtre, dans la liturgie, est invité à reproduire les gestes du Christ. La liturgie est, en ce

sens, la manifestation de la grâce salvifique. La liturgie est assujettie à l’Évangile. Et comme

le dit le père Cassingena-Trévédy : La liturgie est un beau geste du Christ se coordonnant les nôtres (6).

Puisque l’homme reconnaît la Beauté lorsqu’il reconnaît une certaine forme dans les gestes,cette forme qui organise les choses, c’est le Christ et c’est donc l’Amour. De fait, les gestes du Christ sont tous des gestes d’Amour. C’est la raison pour laquelle on peut dire que la messe est belle si elle reproduit les gestes du Christ avec amour. Lorsqu’une messe est célébrée avec amour – il s’agit de l’Amour du Christ lui-même – la messe est déjà belle. Or est-il besoin de le rappeler ? – les gestes du Christ sont beaux en cela qu’ils sont à la fois divins et humains.

La fonction de la liturgie est de mettre en présence. Tout ce qui contribuera à mettre en présence contribue à la beauté liturgique. Cependant, il peut y avoir une mise en présence de la nature uniquement humaine qui fasse écran à la présence du Christ. Le bavardage, par exemple, est un de ces écrans. Ce peut être un bavardage social, ou politique, mais aussi “ pieusard ”, éloigné de la piété véritable. Celle-ci, en effet, met en contact avec le Christ ; la “ pieusarderie ” n’est qu’une passion.

Donnons un exemple ancien. La liturgie éthiopienne contient une vingtaine de prières eucharistiques. L’une d’elles a été composée directement à l’adresse de la Vierge Marie, ce qui est parfaitement inepte. En effet, une prière eucharistique s’adresse obligatoirement au Père par le Fils en Esprit. S’adresser à la Vierge peut sembler un acte pieux, mais il ne répond en rien à la fonction de la prière eucharistique. Ici, le sentimentalisme voile et travestit le véritable sens du mystère eucharistique.

Donc, c’est la présence du Christ, par ses gestes, qui rend belle la messe, car le Christ est beau. Dans la liturgie, il faut au Christ un espace et un temps pour se déployer librement. L’espace, c’est le temple. À l’origine, une simple pièce où l’on célèbre l’Eucharistie, comme le sous-sol de Saint-Clément de Rome, une demeure habitée par un riche chrétien, où les successeurs des apôtres ont très probablement célébré la Sainte Messe. Le temple, sur le plans symbolique, est le corps du Christ ; dans un autre symbolisme lié à la liturgie, le temple est encore image du monde. Ce second symbolisme est certes tardif. Il a été élaboré à Constantinople. Sa beauté est néanmoins indéniable, puisque le Christ est le roi du monde. Tout naturellement, le temple devient le symbole du monde. Un texte du VIe siècle, écrit en

langue araméenne, décrit, sous forme poétique, la cathédrale Sainte-Sophie d’Édesse : C’est une chose réellement admirable que dans sa petitesse cette église soit semblable au vaste monde. […] Elle est comparable aux cieux des cieux (7).

En fait, le symbolisme joue un rôle important dans la liturgie. L’un des symboles christiques les plus connus est celui de la lumière. Dans la liturgie juive, la bénédiction de la lampe a une importante fonction, notamment dans les repas de la Pâque et du Sabbat. Très tôt dans la liturgie chrétienne on a retenu ce symbolisme juif de la bénédiction de la lampe, qui s’appliquera au cierge pascal. Par exemple, en Espagne, au VIIe siècle, on allumait une lampe et on la portait à l’église pour représenter la victoire du Christ sur les ténèbres. Ces lumières, dont les cierges qui brûlent sur l’autel, n’ont pas un but seulement esthétique ; elles représentent la lumière du Christ.

On peut dire de même de tous les symboles naturels réutilisés par notre liturgie, pour l’eau, par exemple, qui deviennent les symboles des mystères. L’eau du Lavabo est le symbole du Christ qui purifie. À l’origine, le maître de maison se lavait les mains avant le repas, mais la religion en a fait un symbole christique.

La liturgie a donc besoin d’un espace pour se déployer. De même la liturgie exige que le Christ ait un temps pour se dire. Ainsi, il existe des cycles liturgiques exprimés par des lectures et par des chants. Il ne s’agit pas de lutter ainsi contre l’ennui. Le temps est une dimension impérative de la célébration liturgique. Paul Claudel écrit ainsi à André Suarès : Il ne faut pas oublier que le bréviaire est partie solitaire de la liturgie. Comme le mosaïste prend de petits cubes d’or et le verrier des carreaux de verre pour en composer des oeuvres merveilleuses, ainsi le poète qu’est l’Église catholique a pris des fragments du Père pour en faire une construction vivante où toutes les richesses de l’univers sont harmonieusement employées […] (8).

Nous arrivons maintenant à une notion essentielle qui, si nous voulons comprendre les intentions du Saint-Père, est la notion chère à saint Augustin d’ordre. Il s’agit ici de l’expression dans la liturgie du fait que Dieu est le Dieu de la Paix. Aussi le prêtre dit-il aux fidèles : La Paix soit avec vous !

Il transmet alors la Paix divine. Cet ordre se dit taxis en grec. Le Beau se reconnaît alors dans le fait que mon intelligence reconnaît l’âme dans la lumière. En effet, sans lumière il n’y a pas de Paix possible. Cette lumière est liée à l’homme. De la même façon, quelque chose qui n’est pas ordonné ne peut être beau. Il faut qu’il y ait un minimum d’organisation pour que notre intelligence puisse y reconnaître la beauté. L’ordre devient resplendissement du vrai et du beau. Un texte très ancien, probablement du IIIe siècle, affirme : Lorsque tu rassemble l’Église de Dieu, exige comme le pilote d’un grand navire que les assemblées se tiennent avec grande dignité et commande aux diacres comme à des matelots d’assigner leur place aux prêtre […].

Un auteur araméen, Narsaï, dit que : les saints mystères doivent être célébrés en ordre. Cet ordre n’est pas seulement une marque du respect dû à autrui. Le mystère divin doit s’exprimer dans le calme, la paix, même si cet ordre sera vécu différemment en Afrique et en Europe, par exemple. L’harmonie se manifeste donc dans l’ordre qui n’est pas seulement prescription mais ordonnance. Saint Ambroise dit ainsi : Qu’est-ce que le concert des eaux sinon ce concert de l’assemblée ? On a raison de comparer l’Église à la mer […] lorsque l’assemblée bruisse comme une mariée montante. Les psaumes se répondent : hommes, femmes, jeunes filles, petits enfants chantent avec harmonie. Puis le fracas des psaumes retentit (9).

Ouvrons une parenthèse sur le Beau et la musique sacrée. Vatican II rappelle que la musique n’est pas ajoutée à la sainte liturgie. La musique et le chant sont eux-mêmes liturgie. Jésus et les apôtres ont chanté, notamment lors du repas pascal (Ps 113-118). Le Verbe de Dieu fait chair a donc non seulement parlé, mais il a chanté. D’ailleurs les Pères de l’Église comparent souvent le Christ à un maître de choeur. Pourtant, les mêmes Pères de l’Église sont assez réticents vis-à-vis du chant sacré parce qu’ils adoptent un point de vue ascétique. Il y aurait un certain danger à se noyer dans la pure beauté du chant et à en oublier le mystère. Saint Jérôme et saint Augustin sont très sévères sur ce chapitre.

Or la musique sacrée n’a pas un simple but pédagogique. Il ne faut pas oublier ce que disait

Aristote : La musique n’a pas de but. Chercher partout l’utilité n’est pas convenable.

Transposée en termes chrétiens, la sentence d’Aristote signifie que la gloire du Créateur ne s’exprime pas seulement en paroles, mais en musique. Pour les Pères de l’Église, il va sans dire que la musique est d’abord divine avant d’être humaine.

Qui dit harmonie dit aussi rythme. Dans le prolongement des prières juives, les prières

chrétiennes ont une structure oratoire que l’on trouve par ailleurs dans les sourates du Coran.

Si l’on prend un exemple dans la liturgie latine : Domine, sancte Pater, omnipotens æterne Deus (10).

Trois éléments rythmiquement recherchés avec un effet de gradation et d’amplification : un mot, deux mots, trois mots en accompagnement de trois noyaux syntagmatiques essentiels Domine, Pater, Deus, tous trois bisyllabiques, le i bref de dom(i)ne s’étant très vite amenuisé avant la fin de l’époque classique.

Néanmoins, dans la liturgie latine, des origines à nos jours, domine la sobriété que l’on

trouve par exemple dans les épithètes données à Dieu : omnipotens, misericors, etc. Il en est de même pour la prière eucharistique. On peut, pour s’en convaincre, comparer avec certaines prières orientales. Une prière égyptienne est ainsi constituée d’épithètes divines commençant toutes par un a- privatif marquant la distance de la divinité par rapport au monde. À Constantinople, où l’on donnait des courses de chars, on commençait par des chants et l’assistance formait une sorte de choeur qui célébrait le printemps.

La Beauté liturgique implique également la participation. En effet, on ne peut ordonner que des êtres vivants, raisonnables, qui, selon le mot de saint Augustin, psalmodient avec intelligence. Tous les rites ont toujours invité les fidèles à participer. Dans toute liturgie, il y a de la parole dite par le prêtre et la parole réponse. La parole suscite la parole comme la beauté suscite la beauté. Puisque le Christ est Dieu, on retrouve dans la messe la forma Dei et la forma servi, la forme du serviteur, qui implique l’échange et la participation.

Quelle a été la toute première liturgie du monothéisme ? La première assemblée d’Israël au pied du Sinaï. Moïse lit au peuple les commandements de la Loi. Il finit par demander au peuple son accord :

Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de Yahvé et toutes la lois, et tout le peuple répondit d’une seule voix ; ils dirent : “ Toutes les paroles que Yahvé a prononcées, nous les mettrons en pratique. ” Ensuite Moïse prend du sang et en en asperge le peuple (11). Dans toute liturgie, le peuple doit répondre. Ainsi, dans la liturgie copte, l’assistance ponctue la préface de nombreux Amen.

La liturgie est chose divine et chose humaine. Mais on entend dire parfois que la liturgie doit s’adapter à l’homme. C’est vrai dans la mesure où une liturgie particulière doit répondre au génie propre d’une civilisation particulière en un temps donné. Par exemple, le génie propre du rite d’Antioche est complètement différent du rite occidental. Cependant, la liturgie ne doit pas s’adapter à n’importe quel homme. Il faut toucher l’homo religiosus, l’homme religieux, l’homme relié à Dieu.

Prenons l’exemple des habits liturgiques, même s’ils ne concernent que les prêtres, les diacres et les acolytes. Dans le christianisme, très tôt, à partir du IVe siècle, les ministres du culte gardaient les habits de tous les jours mais transfigurés, plus riches, plus beaux que d’habitudes. Ceci ne s’apparente en rien au masque de théâtre. Cela manifeste extérieurement la dignité de l’homme qui se tient devant Dieu.

La participation aux beautés de la liturgie est aussi sensible dans les gestes rituels, dont l’un des plus anciens est celui de l’orante, le fidèle debout les yeux levés au ciel. En outre, les gestes d’adoration reproduisent l’abaissement du Christ jusqu’à nous. Or, la beauté du geste suppose l’intervention d’une participation intérieure. On peut penser ici à une inscription sur une vasque de Constantinople : Lave ton coeur, pas seulement ton visage.

La liturgie ne saurait produire d’effet par des moyens purement sensibles. Il convient d’introduire ici une notion importante. Quel est le rôle dans la participation liturgique de l’émotion ?

Jacques Maritain a cette réflexion : J’ai remarqué que l’émotion est un fait postérieur et consécutif au Beau. Ce qui est essentiel c’est plutôt l’apaisement de notre puissance de désir. Ce qui est bon, comme ce qui est beau, est d’abord ce que je désire. Tout homme désire le Bon et le Beau. Je contemple le Beau. Et, pour jouir du Beau, il faut un minimum d’apaisement. Actuellement, on croirait plutôt à la possibilité d’une projection de nos centres d’intérêt, de nos angoisses. Au contraire, il est impératif que la liturgie s’accompagne de recueillement, donc d’apaisement, dans l’ordre et dans la beauté. Il faut qu’il y ait une mise en retrait de nos turbulences. La liturgie doit nous alléger de nos préoccupations.

Comme le dit le cantique des Chérubins, un texte appartenant à la liturgie dite de saint Jean

Chrysostome : Déposons toute sollicitude mondaine.J’éprouve ainsi l’apaisement convenable.

Pour accéder à cet apaisement, la liturgie doit se revêtir de dignité et de majesté. La liturgie est peuplée de mystères redoutables, au sens sacré du terme, un sacré qui vivifie. Le mystère, en ce sens qu’il nous dépasse, exclut toute vulgarité. C’est d’autant plus vrai qu’à la messe les Anges sont présents. L’assemblée liturgique est donc beaucoup plus vaste que l’assemblée sensible. Dans le rite oriental, quand le prêtre lit la prière eucharistique, des acolytes agitent devant lui des éventails en plumes d’autruches. Outre que ces accessoires chassent les insectes importuns et procurent une sensation agréable, leur fonction est surtout de symboliser la présence angélique autour de l’autel. Dans la liturgie romaine, on a utilisé ces éventails pendant des siècles pour la même fonction.

Pour conclure, le cardinal Ratzinger dans La Célébration de la foi (12) fait remarquer que l’eucharistie a un caractère festif. Il donne l’exemple de la procession de la Fête-Dieu en Bavière avec la présence d’un feu d’artifices pour honorer le Saint-Sacrement, ce qui, d’après lui, convient tout à fait. L’Eucharistie, rencontre avec le Ressuscité, doit en effet être une fête. Il y a donc la place pour une certaine spontanéité.

Cependant, cette spontanéité sera d’autant plus belle et efficace que, rejetant du monde de la vie quotidienne, elle conduira à l’Être, au Christ, non pas à travers une expression passionnelle d’une sensibilité particulière, mais dans le cadre d’une liturgie organisée. Ce qui exige donc, on l’aura compris, une certaine fixité dans la liturgie. À travers l’extrême diversité des rites qui se sont succédé dans le temps, même lorsque l’improvisation est permise, elle ne peut s’effectuer que dans des cadres préétablis par une hiérarchie. La fixité liturgique prouve qu’il se passe quelque chose de plus grand que tout ce que l’on peut dire ou faire ; elle est la véritable garante du Beau et du Vrai.

 

1 Psaume 26, 8.

2 SAINT THOMAS D’AQUIN, Somme Ia, 5, 4, 1.

3 Psaume 45, 3.

4 SAINT LÉON LE GRAND, Sermon 74, 2.

5 SAINT IRÉNÉE, Adv. Hær., V, 15, 2.

6 P. CASSINGENA-TRÉVÉDY, Liturgie n° 116, art. “ Jalons pour une esthétique de la liturgie ”, août 2001.

7 Voir ANDRÉ GRABAR, Cahiers archéologiques, II, Paris, 1947, pp. 30-32.

8 PAUL CLAUDEL, Correspondance avec André Suarès.

9 SAINT AMBROISE, Hexameron, p. L. 14, 165.

10 Exemple donné par BAUMSTARK, Liturgie comparée, Amay, 1932, pp. 68 et 72.

11 Exode , chapitre 24.

12 JOSEPH RATZINGER, La Célébration de la Foi, 1985.