LE SACERDOCE DES FEMMES

 

 CE QU’EN DIT FRANCOIS LUGAN

 

 

La Commission théologique internationale vient d'exclure (en 2002) la possibilité de l'ordination diaconale des femmes. Après cinq années d'études, la Commission a précisé que les "diaconesses" dont on trouve mention dans l'église primitive n'étaient pas des "diacres" au féminin, au sens où souhaitent l'entendre les actuels promoteurs d'un ministère sacerdotal et diaconal asexué au sein de l'Eglise. Selon le P. Georges Collier, Dominicain et théologien de la Maison pontificale et Secrétaire général de la Commission théologique internationale, "les diaconesses" dont parle la Tradition de l'Eglise primitive n'étaient en aucune manière assimilables aux "diacres": le rite d'institution de leur "diaconat", ainsi que leurs fonctions, se distinguaient de ceux des "diacres ordonnés". Le P. Cottier a également rappelé l'importance de manifester et de conserver "l'unité" du sacrement de l'Ordre, la distinction entre le ministère des évêques et des prêtres et celui des diacres ne pouvant s'entendre que dans le cadre d'une plus profonde unité du sacrement de l'Ordre.

 

L’Eglise catholique a réaffirmé, en 2004,  sa pensée en ce qui concerne les servants d’autel dans son instruction Redemptionis Sacramentum  sur ce qui doit être observé et évité concernant la très sainte Eucharistie.  Consulter les fiches a propos des servants d’autel numéro 1 et 2 pour savoir la position de l’Eglise à ce sujet.

 

Pourquoi vouloir s’acharner sur le problème de l’ordination des femmes ? Cela ne sert de rien et ne fait pas avancer les choses. Il faut savoir que le sacerdoce est une mission qui est confié à un homme pour le service de la communauté. Or ce qui compte c’est de devenir saint et ce n’est pas le sacerdoce qui y contribue.

 

Il faut savoir sept choses qui sont importantes :

 

1) Dans l’évangile nous parlons des saintes femmes qui suivaient le Christ. Or le Christ n’a choisi que 12 hommes. Il faut donc respecter le choix du Christ comme l’a fait depuis plus de 2000 ans la Tradition de l’Eglise catholique que rappelle le Pape, le Cardinal Ratzinger et tous ceux qui sont concernés ;

 

2) C’est à une femme que le Christ est apparu en premier lorsqu’il est ressuscité et à qui il a confié la mission d’annoncer aux 12 apôtres cette résurrection ;

 

3) Qui est le plus grand saint : la Vierge Marie (et pas le curé d’Ars qui est prêtre et le patron des prêtres du monde entier). Il faut donc que les femmes méditent la vie de la Vierge Marie pour savoir comment elles doivent devenir saintes plutôt que de perdre du temps avec la question de leur ordination sacerdotale ;

 

4) C’est à la femme de porter un nouvel être humain dans son sein et pas à l’homme. C’est là encore une grande responsabilité que Dieu donne à la femme et pas à l’homme ;

 

5) La femme est la complémentarité de l’homme ; il n’y a pas d’opposition entre l’homme et la femme sinon le Christ n’aurait pas choisi de venir dans notre monde par une femme : la Vierge Marie ;

 

6) C’est à une femme et pas à l’apôtre saint Jean que Dieu a confié la mission de devenir notre Mère spirituelle. C’est grâce à Marie, qui apprend aux apôtres à prier, que les apôtres ont pu recevoir le Saint-Esprit. Pourquoi saint Louis Marie Grignion de Montfort a t-il écrit deux livres intitulés : « le secret de Marie et le traité de la vrai dévotion à Marie » en nous expliquant que nous devons nous consacrer à Marie pour être mieux donné au Christ ?

 

 7) Le sacerdoce n’est qu’une fonction à exercer pour le bien de la communauté ; ce n’est pas le sacerdoce qui nous rendra saint mais ce que nous sommes.

 

Arrêtons de perdre du temps en regardant les choses de manière réductrice et pas de manière positive en se demandant : qu’est-ce que le Christ a voulu pour la femme ? Au lieu de chercher à justifier de quelque manière que ce soit ce que nous voulons, ce que nous pensons être la Vérité. Ce n’est pas ainsi que nous sommes théologien de l’Eglise Catholique. Ecoutons ce que dit le Pape et les différentes congrégations romaines et essayons de comprendre pourquoi elles disent telle ou telle chose. Il y a toujours une raison qui est fondée. En faisant ce que l’Eglise catholique nous demande de vivre, nous sommes sûrs de faire la volonté de Dieu et donc de devenir les saints que Dieu désire.