Evéque d’Albenga-Imperia, membre de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Mgr Mario Oliveri a publié en septembre 2007 un texte capital sur l’Instruction Redemptionis Sacramentum.

 

 

Première partie : l’indiscipline liturgique

 

L’instruction Redemptionis Sacrarnentum, destinée essentiellement à la pro­motion de la discipline de l'Église, a pour origine un examen et une constatation de la réalité existante assez répandue dans la vie de l'Église, et sous-entend de claires et profondes convictions de foi et de doctrine. Comme toujours, comme en tout temps, la règle fon­damentale est que, seules, la foi et la doctrine déterminent la discipli­ne, la manière d'agir de l'Eglise et le comportement de ses enfants.

Puisque les abus au sujet de l'Eucharistie et de toute la liturgie·de l'Eglise sont nés des obscurcis­sements de doctrine, sinon même de foi, leur correction ne peut se faire qu'à partir d'une re-proposi­tion de la vérité, de toute la véri­té, qui regarde l'Eucharistie et la vraie nature de la liturgie: qu'est­ ce que l'Eucharistie, qu'est-ce que la liturgie: que croit, professe e enseigne l'Église au sujet de l'Eucharistie et de toute la liturgie de l'Eglise ? On se trouve donc devant une tâche immense de for­mation, de mise en lumière et de catéchèse, de communication d la vérité, pour parvenir à la recti­tude du cœur et de la volonté.

 

Un même magistère

 

Sur le plan de la foi et de. la doctrine, l'Encyclique de Jean-Paul II Ecclesia de Eucharistia a une valeur particulière. Son magistè­re est d'autant plus grand que le document n'expose pas seule­ment ce que l'Église croit au sujet de l'Eucharistie et qu'elle profes­se, célèbre, annonce et enseigne, .mais dit également que cette foi et cet enseignement ne peuvent être que ceux de toujours, ceux, par exemple, du concile de Tren­te, comme l'affirme explicitement l'Encyclique.

Cela a une immense significa­tion à notre époque, justement parce qu'il est au moins indirec­tement répété que dans la foi et la doctrine de l'Église il ne peut rien y avoir sinon continuité, sinon développement homogène, et jamais changements substan­tiels, jamais changements radi­caux ou révolutions.

C'est ce qu'il faut dire face à ces tentatives - qui n'ont pas été rares et qui continuent à donner leurs fruits - de vouloir relever presque 1 à tout prix une discontinuité du 1 magistère entre l'avant et l'après­ Concile Vatican II, et explicite­ment, pour ce qui regarde notre .sujet, entre une vision « tridentine » de l'Eucharistie, qui serait « statique », et la vision de Vati­can II, qui au contraire serait «dynamique ».

Selon cette manière de penser d'une théologie liturgico-pastora­le, la liturgie d'avant Vatican II aurait été encore plus statique, alors qu'après on serait passé à une liturgie «créative », en conti­nuel développement, non répéti­tive, à une liturgie qui, pour obte­nir la participation active des fidèles, requerrait une plus ample_ mise en mouvement et un engagement constant d'adaptation et « d'inculturation », de sorte que la «  sensibilité » des participants soit satisfaite.

Le 40e anniversaire de la pro­mulgation de Sacrosanctum Concilium a été l'occasion de relancer de divers côtés une nouvelle et nécessaire proposition d'une liturgie vivante, active, dynami­que, face aux tentatives, de, la part des « nostalgiques du passé », d'arrêter tout développement et tout progrès.

 

Finalité de l'Instruction

 

Comme nous l'avons dit, l'En­cyclique a bien présenté en elle que la foi, les idées, les convictions déterminent l'agir, règlent la disci­pline~ Elle tient donc tout particu­lièrement compte du fait que la « regula fidei » détermine la « Lex orandi» et la« lex agendi ». Mais puisqu'il est vrai également que sa_ manière de prier, de célébrer et d'agir influe sur sa pensée, modèle inévitablement une manière de se poser intellectuellement face à la réalité qui finit par se refléter dans sa foi et sa doctrine, il était donc  nécessaire qu'elle relève les indis­ciplines et les abus en matières aussi graves que celles de la litur­gie et surtout de l'Eucharistie. Et il faut absolument que ces indiscipli­nes et ces abus soient corrigés, puisqu'ils dérivent d'une formation incorrecte sur le plan de la foi et de la doctrine et conduisent à des positions incorrectes de foi et de doctrine.

L'Eglise, dans toute son histoire et sa vie sacro-sainte, a toujours tenu qu'elle croit comme elle prie, que la « Lex orandi » détermine la « Lex credendi ». On ne peut pas ne pas citer ce texte des Capitula pseudo-Cœlestina (Indiculus): « Obsecrationum quo que sacerdo­talium saciamenta respiciamus, quae ab Apostolis tradita in toto mundo atque in omni Ecclesia catholica .uniformiter celebrantur, ut legem credendi Lex statuat sup­plicandi. Cum enim sanctarum ple­bium praesules mandata sibimet legationefungantur, apud divinam clementiam humani generis agunt causam, et tata secum Ecclesia congemiscente, postulant et precan­tur» (1) [ch. 8].

Il est significatif que l'Ins­truction de la Congrégation, qui a le devoir de veiller au culte divin et à là discipline dès sacrements et de les régler, ait été justement préparée en étroite liaison avec la Congrégation qui a la compétence en matière de foi et de doc~ trine. On peut donc dire' que la promotion du culte est promotion de la foi et vice-versa.

A cette observation, on doit en ajouter une autre. L'Instruction est sûrement un document de grande valeur pastorale, pour la simple raison que ce qui contri­bue au bien des fidèles, au bien de toute l'Église, se présente néces­sairement comme une action pas­torale, destinée à la communica­tion du mystère du Christ et de la Rédemption. Puisqu'elle ne vise rien d'autre que la pleine participation des fidèles à la grâce du Salut, l’Instruction, en rappelant ce qu’il faut observer et ce qu’on doit éviter dans la célébration des divins mystères, de la liturgie, de l’Eucharistie, est un document dont la nature et la finalité pastorale sont sûres. Comme tel, il doit être vu, présenté, accueilli et tra­duit en pratique.

 

Le sens de la pastorale

 

Parmi les désorientations du temps présent, il y a aussi celle de considérer que tout ce qui est loi, norme ou indication précise d'action, s'oppose à l'âme et aux fins de la pastorale, comme si cet­te dernière devait proposer un 1 vague mode de sentir plutôt que des connaissances précises et des règles précises de vie.

Puisque la racine de l'indiscipli­ne et des abus (comme par ail­leurs également l'attitude négati­ve, ou peu enthousiaste, à l'égard de l'Instruction) doit être cher­chée dans des mentalités ou des ­doctrines incorrectes à l'égard de ce que l'Église croit, professe et enseigne sur l'Eucharistie et sur la vraie nature de la liturgie, il est opportun de rappeler quelques points essentiels ·sur l'une ou l'au­tre de ces matières.

 

Deuxième partie : l’Eucharistie, don de Dieu à l’Eglise

 

La deuxième partie de ce texte rappelle les données de la foi concernant l’Eucharistie.

 

L’enseignement de l'Encyclique Ecclesia Eucharis­tia, en parfaite syntonie avec le concile de Trente et avec la foi et la Tradition de l'Église à travers les siècles, ne permet aucun doute sur les véri­tés fondamentales suivantes :

1. La Célébration eucharistique possède une vraie nature de sacri­fice. Elle est en fait la re-présen­tation sacramentelle du vrai Sa­crifice de la Croix. L'Eucharistie rend sacramentellement présent dans l'espace et dans le temps l'Offrande sacrificielle du Christ au Père.

2. La célébration sacrificielle sacramentelle requiert, comme vrai sacrement, une action minis­térielle, c'est-à-dire le ministère sacerdotal, qui en vérité se réali­se seulement à l'intérieur de la succession apostolique.

3. La vraie présence, réelle et substantielle, du Corps et du Sang du Seigneur, de tout le Christ, dans l'Eucharistie, en constitue le vrai contenu et donc la vraie signification et la vraie valeur rédemptrice de toute la célé­bration eucharistique. Ainsi, doit ­on dire que la notion de « mémo­rial» de la rédemption, en réfé­rence à la Célébration eucharis­tique, n'aurait plus de sens si l'Eucharistie ne fut pas une vraie, réelle et substantielle présence du Corps et du Sang du Seigneur,l et l'on ne pourrait plus parler de vrai sacrifice en tant que re-pré­sentation sacramentelle du Sa­crifice du Calvaire.

4. Tout le sens et la valeur rédemptrice de l'Eucharistie dé­pendent de son vrai contenu, toujours reçu et toujours transmis par l'Eglise du Christ par le moye du sacerdoce ministériel, p celui de la succession apostolique. C'est pourquoi l'Eucharistie et sacerdoce ministériel ont été do nés à l'Église. Ils sont toujours don qui dépasse l'Église dans son être et la fait croître dans sa vraie réalité.

5. L'adoration due à l'Eucharistie, dans sa célébration e en dehors d'elle, est aussi reconnaissance de la vérité du Corps e du Sang du Seigneur; elle ne vient pas d'une pieuse attitude personnelle de fidèles qui aimait pris forme en certains moments de la vie de l'Eglise, comme d'une dévotion privée. C'est toujours tout l'Eglise qui, dans l'Eucharistie adore Jésus-Christ, vrai Dieu e vrai homme, et cette adoration est nécessaire pour pouvoir retirer de l'Eucharistie tous les fruits de la rédemption opérée par le Christ à travers sa Passion, sa Mort et sa Résurrection.

Cela est ni raisonnable ni vrai de soutenir, comme il est déjà, arrivé, que l'adoration eucharis­tique en dehors de la Messe fini­rait par distraire de la vraie natu­re de la Célébration liturgique de l'Eucharistie et nuirait à sa fruc­tueuse participation, parce qu'el­le éloignerait tout simplement du commandement du. Seigneur : « Prenez et mangez... » « Prenez et buvez... ».

6. La « restantum » (« chose en elle-même ») du Sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, qui est la communion de vie divine avec Celui qui est le Salut et la Vie et avec tous ceux qui forment son Corps mystique, n'est pas obte­nue sinon par celui qui accède au sacrement avec les dispositions intérieures voulues, de foi et de liberté à l'égard du péché. Y accé­der sans discernement n'édifie pas la vraie communion, mais contredit le sens profond de tou­te la célébration de l'Eucharistie, de tout le sacrement de la  ré­demption.

 

Ce que l'Eglise enseigne

 

Les conditions pour accéder à l'Eucharistie, déjà mentionnées avec clarté dans l'Apologie de saint Justin, comportent juste­ment de « credere vera quœ doce­mus » (« croire les vérités qui nous sont enseignées »), d'avoir reçu le « bain de la régénération », et de vivre « ut Christus tradidit  » («  comme le Christ nous l'a ensei­gné »). Croire ne regarde pas seu­lement ce qu'est l'Eucharistie, mais tout ce que l'Eglise croit et enseigne ; et vivre « ut Christus tradidit » requiert l’adhésion de la volonté à tous les commande­ments, et éminemment au com­mandement nouveau : « Aimez­-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».

Si l'espace d'un bref article le permettait, il serait grandement instructif de montrer que la plus grande partie des abus que l'on déplore et que l'on doit corriger vient de l'oubli ou du refus, au moins partiel, du contenu des points doctrinaux que nous venons d'énumérer ... ».

 

Troisième partie : la liturgie, œuvre de Dieu.

 

Voici la dernière partie de ce texte. Le Christ agit par la liturgie qui est de nature ministérielle.

 

Qu'est-ce que la liturgie, sa vraie nature, sa réa­lité substantielle et pro­fonde ?

 

Sur la base des précédents documents du Magistère et de la Tradition de 1'Église, le concile, Vatican II énonce cette affirma­tion : « C'est à juste titre que la litur­gie est considérée comme l'exercice du sacerdoce de Jésus-Christ, exer­cice dans lequel la sanctification de l'homme est signifiée par des signes sensibles et est réalisée d'une manière propre à chacun d'eux, dans lequel le culte public intégral est exercé par le Corps mystique de Jésus-Christ, c'est-à-dire par le Chef et par ses membres. Par suite, tou­te célébration liturgique, en tant qu'œuvre du Christ prêtre et de son Corps qui est l'Église, est l'action sacrée par excellence dont nulle autre action de l'Eglise ne peut atteindre l'efficacité au même titre et au même degré» (SC 7).

La liturgie est donc l'exercice, dans l'espace et dans le temps, du sacerdoce du Christ, Verbe de Dieu Incarné, médiateur de la nouvelle, unique et éternelle Alliance. Elle est la réalisation, dans l'espace et dans le temps, à travers des signes appropriés, de l'action humano-divine du Christ médiateur, afin que soit conti­nuellement actuelle l'œuvre de la Rédemption, à la gloire de la très Sainte Trinité.

 

Action surnaturelle

 

Œuvre du Christ, elle est en mê­me temps œuvre de toute l'Égli­se, puisque le Christ est le Chef et le Seigneur de son Corps mys­tique, qui est l'Église. Elle est ac­tion sacrée par excellence, elle est action surnaturelle. Elle n'est pas dans sa réalité substantielle une activité qui se situe dans l'ordre de la nature, mais dans celui de la grâce, au niveau de l'intervention spéciale, absolument libre et gra­tuite, de Dieu, au niveau du mys­tère. Bien qu'identiques extérieurement et par beaucoup d'aspects à celles qui s'accomplissent dans la vie profane, les actions qui s'y déroulent acquièrent au contraire une nouvelle signification, une nouvelle valeur, une nouvelle réalité, et produisent des effets nouveaux. Ils sont en fait des si­gnes sensibles qui, élevés comme instrument du Verbe de Dieu Incarné, ont le pouvoir de produi­re ce qu'ils signifient.

On en déduit immédiatement que la liturgie est par sa nature sacramentelle, en un sens global, non en ce sens que la liturgie serait un sacrement strictement· parlant, mais en ce sens que tou­tes les actions liturgiques, vrai­ment telles, reçoivent leur effica­cité du « Magnum Sacramentum », qui est l'humanité du Verbe de Dieu Incarné. Il est évident par ailleurs que tous les sacrements sont action liturgique par excel­lence, et particulièrement la célé­bration sacramentelle du Divin Sacrifice du Christ qui s'offre lui-même au Père en un acte suprême d'obéissance, de remerciement, d'expiation, de propitiation. C'est encore le concile Vatican II qui affirme solennellement: « Au­tour du Sacrifice du Christ et des sacrements, gravite toute la vie liturgique de l'Église» (SC 6). C'est dans le Sacrifice du Christ sacramentellement représenté, et dans les sacrements que se réalise, dans l'espace et dans le temps, l'œuvre du Salut, que l'Église annonce par la prédication de la Parole de Dieu et par toute elle-même,

Une autre conséquence dérive du fait que la liturgie est, par le moyen des signes sensibles, l'exer­cice du sacerdoce du Christ, dans la continuelle réalité de l'Eglise, dans la continuité du temps et de l'espace: la liturgie est par sa natu­re ministérielle.

Cela signifie qu'il ne peut y avoir une vraie et propre action litur­gique sans ministre et sans un lien étroit et indissoluble avec la natu­re ministérielle de toute l'Église, C'est à travers l'action ministériel­le que ce qui s'accomplit dans la liturgie devient exercice du sacerdoce du Christ. Parce qu'il s'agit d'une vraie action du Christ, il est nécessaire qu'elle soit accomplie par une personne capable d'agir comme ministre du Christ, « in persona Christi et Ecclesiœ ».

Or, nous savons que la « capaci­tas agendi in persona Christi et Ecclesiae » (la possibilité d'agir à la place du Christ et de l'Eglise) ne se réalise pas sans ordination sa­crée, sans ordination sacramentel­le et sans une authentique insertion dans le socle de la vraie et réelle succession apostolique. Le minis­tre de la liturgie sacrée agit donc en raison du pouvoir ministériel sacré qui lui vient de la conforma­tion ontologico-sacramentelle au Christ Prêtre-Médiateur-Verbe In­carné, et de la communion hiérar­chique.

La première et essentielle attitu­de de celui qui participe à l'action liturgique consiste à écouter, à s'ouvrir et à recevoir, non à faire quelque chose. A recevoir la grâce de Dieu, ce qu'Il veut, lui, opérer en nous : la transformation de l'âme et du cœur, la rédemption, l'élé­vation et la sanctification de notre être, de sorte que nous devenions, dans le Christ, capables d'adorer Dieu comme il convient, de lui of­frir le culte qui lui est agréable de reconnaître son pouvoir absolu et son amour infini, de reconnaître nos péchés, notre réelle misère et notre indignité, notre besoin radi­cal de miséricorde et de pardon.

De tout cela, l'homme est inca­pable, si ce n'est avec l'aide de Dieu; il est incapable en raison des limites de sa propre nature, et aus­si parce qu'il est blessé, malade, frappé par le péché. Tous ses efforts, par eux-mêmes, sont vains, ils ne peuvent atteindre une fin qui est au-dessus de ses capacités.

Il est évident que recevoir ne signifie pas demeurer passif, ni se désintéresser de ce qui se passe .. La participation qui compte est celle qui est intérieure. Participer signifie coopérer (parce que ren­dus capables de le faire) à la grâ­ce de Dieu. Et, cette coopération peut être suscitée en nous de mul­tiples façons, évitant par des signes que par des paroles, par des actions appropriées et des sym­boles. Mais il est certain que l'ac­tivité externe, si grande soit-elle et, ce qui est à souhaiter, si capa­ble soit-elle de croître chaque dimanche et chaque jour, cette activité-là, dis-je; ne suffit pas pour pouvoir parler de vraie par­ticipation à l'action liturgique.

 

Un concept à retrouver

 

Qui aura l'opportunité de con­fronter ces considérations avec le contenu de l'Instruction « Re­demptionis Sacramentum » pour­ra facilement constater que l'obs­curcissement du concept lui­ même de liturgie est à la base de nombreux comportements liturgiques et de nombreuses maniè­res de célébrer la divine liturgie qui. Transmettent une action et une pédagogie humaines plutôt que l'action de Dieu qui rend nou­veau, juste et saint l'homme appelé à la vie éternelle.

La rencontre de l'humain et du divin, qui s'opère à travers la litur­gie, doit clairement manifester que dans l'Église « l'humain est ordonné et soumis au divin, le visi­ble à l'invisible, l'action à la contemplation, la réalité présente à la cité future vers laquelle nous nous acheminons » (SC 2) .

 

Document rédigé sous le titre complet de : L'Instruction Redemptionis Sacamen­tum : Obscurcissements doctrinaux comme cause et effet de l'indiscipline liturgique. Ce texte est traduit dans la revue Homme Nouveau en janvier 2008.