MEDJUGORJE: QUE FAUT-IL EN PENSER ?

 

 

En juillet 1981, à Medjugorje (Bosnie Herzegovine), six jeunes avaient déclaré voir la Sainte Vierge. Notre-Dame leur aurait alors déclaré qu'elle se montrerait le 25 de chaque mois pour délivrer des messages.


Dans le climat de quête spirituelle de l'époque et alors que le christinaisme occidental semblait être la proie d'un rationalisme rejetant le surnaturel et la foi pôpulaire, le site de Medjugorje devait très rapidement attirer des millions de pèlerins.
Cependant, deux commissions - l'une diocésaine (1987), l'autre yougoslave (1991) - ont émi un jugement selon lequel "il n'a pas été possible d'établir qu'il s'agit [à Medjugorje] d'apparitions ou de révélations surnaturelles".


En 1999, Mgr Bertone, alors Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avait manifesté vis-à-vis de Medjugorje des réticences largement partagées par le Cardinal Ratzinger qui, à cette époque, était Préfet de la dite Congrégation.
Il semblerait que Benoît XVI veuille, aujourd'hui, remettre de l'ordre dans les manifestations d'une foi populaire risquant parfois de s'égarer dans les chemins sinueux de l'irrationnel et du merveilleux incontrôlé. Ainsi a-t-on appris que le Siège apostolique, après avoir réglé la question du fondateur de la Congrégation des Légionnaires du Christ et celle des Franciscains d'Assise, s'intéresse aujourd'hui à Medjugorje où l'on insiste beaucoup - et à juste titre - sur la prière et sur la messe. Il faut appeler ici que l'Eucharistie ne peut être célébrée qu'en union avec le pape et l'évêque du lieu. Or justement, le Père Zovko, qui se charge de diffuser les "messages" que recevraient les "voyants" de la Vierge, est actuellement suspens a divinis (interdiction de célébrer les sacrements et de prêcher)... ce qui ne l'empêche pas de poursuivre son apostolat en faveur des "apparitions".


En juillet dernier, Mgr Ratko Peric, Evêque du diocèse, a rappelé que "Medjugorje ne saurait être considéré comme un sanctuaire marial", ajoutant même que la situation actuelle est celle d'un "schisme latent". L'Evêque a demandé aux six fidèles (nés entre 1964 et 1971) qui prétendent voir la Sainte Vierge tous les mois, de ne plus se présenter officiellement comme des "voyants", l'affluence des pèlerins depuis 25 ans ne pouvant constituer, aux yeux de l'Eglise, un critère d'authenticité des faits.


De son côté, Mgr Puljic, Archevêque de Sarajevo, a confirmé qu'une nouvelle commission canonique allait très prochainement se pencher sur la question de Medjugorje pour pouvoir de prononcer objectivement. En attendant, on lira avec profit le livre Medjugorje ou la fabrication du surnaturel, paru aux éditions Salvator à Mulhouse.

 

L'inventeur des apparitions de Medjugorje réduit à l'état laïc en 2009


Le Père Tomislav Vladic est à l'origine des affirmations sur les apparitions de la Vierge Marie en Bosnie dans le village de Medjugorje. Lorsque les apparitions auraient commencé en 1981, le Père Vlasic fut surnommé le créateur de ce phénomène par l'évêque de Mostar-Duvno Pavao Zanic.


Le prêtre a été suspendu l'an dernier par la Congrégation de la doctrine de la foi. Une enquête était réalisée sous sa conduite par trois commissions qui ne parvinrent pas à trouver des évidences pour confirmer les affirmations des voyants. Il a été aussi mis sous enquête pour conduite sexuelle immorale après qu'il ait mis une sœur enceinte. Le prêtre a refusé de coopérer avec les enquêteurs depuis le début. Il fut banni pour un monastère dans l'Aquila en Italie et fut interdit de communiquer avec quiconque sans la permission de son supérieur.


Dimanche, il a été annoncé que le Père Vlasic a choisi de quitter la prêtrise ainsi que son ordre religieux. Le Pape avait approuvé son renvoi de l'état clérical en mars.

 

Le Mensonge de Vicka ? en janvier 2011

 

C'est vrai que c'est étrange (réflexe de l'oeil qui se ferme)...


Mais, il ne faut oublier que ces enfants ont été manipulés par un certain prêtre pendant un certain temps... Une manipulation peut se faire même lors de vraies apparitions (surtout lorsque les voyants ne sont que des enfants sans être des saints)...


Mais si il y a vraiment eu simulation au cours de cette apparition, je n'en viendrais pas à la conclusion que toutes les extases, ni même que la plus part des extases, étaient simulées (si c'était vraiment le cas dans cette vidéo)...


En fait, il s'agirait non pas du mensonge de Virka mais en réalité de la manipulation d'un adulte exercé sur un enfant à une certaine époque... Si il y a eu mensonge, se serait d'avantage celui d'un adulte (par manipulation). Cette vidéo pourrait confirmer cette manipulation (si il y a vraiment eu simulation d'extase au cours de cette apparition en particulier) à une certaine époque, rien d'autre (d'ailleurs l'église a confirmée cette manipulation)...

 

Le pape Jean-Paul II et Medjugorje

 

Jean-Paul II souhaitait se rendre à Medjugorje :


Cette rumeur qui circulait à l'époque du pontificat, est confirmée dans le livre intitulé " Pourquoi il est saint " que Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause de béatification du pape polonais, vient de publier en Italie aux éditions Rizzoli.

Difficile en effet de mettre en doute sa parole puisque ce prélat a eu la charge de rédiger le dossier de béatification de Jean-Paul II.

Il n'y a pas plus autorisé que lui : Il a lu toutes les pièces, lettres et les 114 témoignages qui figurent dans la dizaine de volumes qu'il a rassemblés.


Il confirme l'attachement particulier de Jean-Paul II à Medjugorje.

Monseigneur Oder certifie cette confidence du Pape :

« Si je n'étais pas Pape, je serais déjà à Medjugorje pour confesser ».

Un lieu qu'il voyait comme « le centre spirituel du monde ».

(Extrait du Figaro du 28-01-2010)

Extrait du livre

Voici en exclusivité la traduction d'un extrait du livre intitulé « Pourquoi il est saint » de Mgr Slawomir Oder, faisant référence à Medjugorje.


(pages 173-175, éditions Rizzoli) :

 

« Si je n'étais pas Pape, je serais déjà à Medjugorje pour confesser ».

Son amour plein de piété à l'égard de Marie augmenta de plus belle lorsque le troisième secret de Fatima en lien avec l'attentat de Mai 1981 fut explicité. Avec cet événement dramatique, des proches témoins confirment que Jean-Paul II mettait aussi en relation les apparitions de la Reine de la Paix à Medjugorje, dans l'ex Yougoslavie, commencées à la fin du mois de Juin de la même année. Ce qui confirme ce lien, serait le message suivant, pour qui y croit, adressé aux fidèles par la même Marie le 25 Août 1994, période durant laquelle le voyage pastoral du Pape en Croatie était en préparation, programmé les 10 et 11 septembre: « Chers enfants, aujourd'hui je suis unie à vous dans la prière de manière spéciale, priant pour le don de la présence de mon fils bien-aimé dans votre patrie. Priez, petits enfants, pour la santé de mon fils le plus cher qui soufre, mais que j'ai choisi pour ces temps ».

 

Bien que ne prenant pas position officiellement sur les dites apparitions, en privé le Pape Wojtyla ne cachait pas sa propre conviction. A Monseigneur Murilo Sebastiao Ramos Krieger, archevêque de Florianopolis (Brésil), qui allait pour la quatrième fois en pèlerinage au sanctuaire de la Reine de la paix, il confirma : « Medjugorje est le centre spirituel du monde ! ». En 1987, durant un court entretien, Karol Wojtyla confia à la voyante Mirjana Dragicevic : « Si je n'étais pas Pape, je serais déjà à Medjugorje pour confesser ». Un souhait qui a été confirmé par le témoignage du cardinal Frantisek Tomasek, archevêque émérite de Prague. Ce dernier lui a entendu dire que s'il n'était pas Pape, il aurait voulu aller à Medjugorje pour offrir son aide pour s'occuper des pèlerins.

 

Les paroles écrites noir sur blanc par l'évêque de San Angelo (Etats-Unis), Monseigneur Michael Davis Pfeifer, sont encore plus éloquentes à ce sujet : dans la lettre pastorale du 5 Août 1988 à son diocèse : « Au cours de ma visite ad limina avec les évêques du Texas, lors d'une conversation privée avec le Saint Père, je lui ai demandé ce qu'il fallait penser de Medjugorje. Le Pape en parla de manière très favorable et dit : « Dire qu'à Medjugorje il ne se passe rien signifierait nier le témoignage vivant et empreint de ferveur de milliers de personnes qui sont allés la bas ».

 

Un épisode qui remonte au 26 mars 1984, a été rappelé par l'archevêque slovaque Pavel Hnilica, l'un des plus proches prélats du Pontife. Ayant été invité à déjeuner par Jean-Paul II, pour le tenir informé sur une de ses missions secrètes à Moscou - Célébrer en cachette la messe dans les murs du Kremlin - Hnilica entendit le pape lui dire : « Pavel, ensuite tu es allé à Medjugorje ? » A sa réponse négative, conséquence du désaccord exprimé par certaines autorités vaticanes, le pape continua : « Vas-y incognito et reviens me dire ce que tu as vu. » Alors, il le conduisit dans la bibliothèque privée et lui montra un livre du père Laurentin dans lequel était rapporté quelques messages de la Reine de la paix, commentant :
« Medjugorje est la continuation de Fatima, c'est la réalisation de Fatima. »

 

Après la mort de Jean-Paul II, les amis Marek et Sofia Skwarnicki ont mis à disposition les lettres qui leur avaient été adressées par le Pape, lettres riches en références précises sur Medjugorje. Le 28 Mai 1992, le Saint Père écrivit au couple : « Et maintenant chaque jour revenons à Medjugorje en prière ». En les accueillant au cours de cette même année à l'occasion des voeux de Noël, le 8 décembre, il écrivit à la main derrière une petite image : « Je remercie Sofia pour tout ce qui concerne Medjugorje. Moi aussi je vais là bas chaque jour dans la prière : je suis uni à tous ceux qui sont en train de prier là bas et qui reçoivent de ce lieu l'appel à la prière. Aujourd'hui nous comprenons beaucoup mieux cet appel ».

 

Attendons que l’Eglise catholique se prononce pour savoir exactement ce que sont ces apparitions. Ceci dit, quand on va à Medjugorje on sent qu’il y a un climat de prières.