L’aide mémoire du Chrétien

 

Croix qui parla a saint François d'Assise et qui se trouve à Assise dans la basilique saint François

 

                 La Trinité

                La Vierge Marie

                Les Sacrements

L'Eglise Catholique

                   et le Pape

                      Le péché

 

 

Quelques points

de repère…

Le Bonheur

L'Amour

La Personne Humaine

La Bible

La Prière

La liturgie

INTRODUCTION :

 

 

Il y a bien des questions que nous nous posons…

 

Qu’est ce que le bonheur ?

La vie consiste t-elle à ne penser qu’au plaisir et à la jouissance ou y a-t-il autre chose ?

Faut-il vivre pour l’argent et les biens matériels ou pour autre chose ?

L’être humain n’est-il composé que de matière ou y a-t-il du spirituel en lui ?
Pourquoi être Chrétien ?

Qui est le Christ ?

Pourquoi lire la Bible ?

Pourquoi la Bible est-elle un livre vrai que nous ne devons pas considérer comme un simple roman ?

Pourquoi faire partie de l’Eglise Catholique ?

Que signifie Aimer ?

 

Ces questions, et bien d’autres, trouveront leur réponse dans ce manuel. En effet, ces pages ont pour but de nous expliquer pourquoi nous sommes chrétiens, pourquoi nous devons lire la Bible et nous baser sur ce qui est dit dedans pour parler de Dieu, pourquoi nous faisons partie de l’Eglise Catholique, qui est le Christ, pourquoi l’être humain est composé d’un corps et d’une âme, pourquoi le bonheur n’est pas dans ce qui est passager (argent, biens matériels, plaisirs),  mais dans l’Amour de Dieu et des autres…

 

Pour cela nous trouverons dans ce manuel une synthèse de la doctrine de l’Eglise Catholique en se basant sur la Bible, sur ce que le concile Vatican II a dit, ainsi que le catéchisme des évêques de France et le catéchisme abrégé de l’Eglise Catholique et éventuellement les encycliques et tout autres documents promulgués officiellement par les papes.

 

Dans l’Evangile de saint Jean, nous pouvons lire :

« A qui irions-nous, Seigneur ? tu as les paroles de la Vie Eternelle » Jn 6, 68 ;

Le Christ dit : « je suis le chemin, la Vérité et la Vie » Jn 14, 6.

 

Nous nous demanderons aussi ce qu’est cette Vie Eternelle et quel est le chemin que nous devons prendre dans nos vies pour ne pas « la manquer ». En effet, nous n’avons qu’une vie et nous ne devons absolument pas prendre le mauvais chemin, mais celui qui conduit au véritable bonheur et à la rencontre avec un ami, le Christ, qui nous aime, quoi que nous fassions, et qui ne désire qu’une seule chose : que nous choisissions librement de l’aimer et de nous convertir jour après jour à son Amour.

 

 

 

Pour nous aider à comprendre comment mener notre vie, méditons cette parabole du montagnard : nous devons mener notre vie comme nous nous conduisons en montagne….

 LA PARABOLE DU MONTAGNARD

           La montagne, comme toute vie humaine, ne s’improvise pas. Avant de se lancer dans la montage, on ne peut pas le faire sur un coup de tête ou sur une envie. Il faut s’asseoir et réfléchir à ce que l’on veut faire :

 

Quel sommet voulons nous attendre ? Par quel parcours ? Suis-je capable de le faire ? Avons-nous le matériel nécessaire pour le faire ? Le temps le permet-il ? Avons-nous demandé le conseil de quelqu’un qui connaît la montagne et en a déjà fait l’expérience ? Si nous ne prenons pas le temps nécessaire pour réfléchir à toutes ses questions, alors cela ne se passera pas bien et nous irons au devant de catastrophes qui peuvent être fatales pour notre vie.

Rien ne s’improvise ; tout se prépare à l’avance avec réflexion et discernement et ne se fait pas en fonction de nos passions, envies et désirs.

 

Le sommet de la montagne à atteindre représente le but de notre vie. Pour le montagnard, son but sera d’atteindre le sommet de la montagne. Pour un être humain le but de la vie sera d’aimer Dieu en étant là où Il le veut : pour cela, il faut réfléchir pour savoir si on doit se donner à Dieu dans la vie sacerdotale ou religieuse ou se marier avec telle ou telle personne. Ne jamais rien faire sur le coup de la passion car cela ne mène qu’a des catastrophes. C’est pourquoi, avant de se lancer dans la conquête de l’autre que j’aime, je dois me poser les questions fondamentales, seul et avec l’aide de mon Père spirituel ou du curé de ma paroisse, de mon parrain…Je dois aussi demander à Dieu de m’éclairer par la prière et invoquer le Saint-Esprit.

 

Le montagnard consulte sa carte, vérifie son matériel, prend la météo et ensuite demande conseil à ceux qui sont expérimentés. Si le montagnard se rend compte qu’il doit faire un peu d’escalade et qu’il ne sait pas en faire, alors il doit renoncer à escalader cette montagne. Si la météo n’est pas bonne, le montagnard doit absolument renoncer à cette escalade même s'il veut absolument la faire le jour où il le désire. Si le montagnard respecte ces quelques règles élémentaires de consignes, alors tout se passera bien.

 

Si dans notre vie nous respectons l’autre en agissant uniquement avec ce que nous dit notre conscience, alors nous éviterons de commettre des blessures durables et parfois humainement irréparables (sauf avec Dieu dans la confession) qui proviennent du fait que nous n’avons pas pris le temps de nous poser toutes les questions fondamentales et que nous avons agit par passion. Si nous nous rendons compte que nous avons tel ou tel défaut qui nous empêche de faire ce que nous voulons (par exemple si nous ne pouvons pas faire d’études nous ne pourrons jamais être prêtre ; si nous nous énervons quand nous sommes avec d’autres, nous ne pourrons jamais vivre en communauté donc nous ne pourrons pas être religieux ; si nous sommes des « vieux garçons » et que nous ne pouvons pas faire de concession lorsque nous vivions avec quelqu’un d’autre alors le mariage semble impossible etc.).

 

Pour choisir là où Dieu veut nous mener, il faut voir nos désirs, puis nos compétences et demander à Dieu d’éclairer notre conscience et celle de celui ou de ceux qui doivent nous aider dans le discernement et cela par la prière : l’essentiel est de faire la volonté de Dieu en étant là où Dieu nous veut, en y mettant chaque jour davantage d’amour : sainte Thérèse de l’Enfant  Jésus affirme que chaque minute non vécue dans l’Amour est une perte de temps.

 

Il y a une deuxième partie dans la parabole du montagnard comme dans toute vie humaine. Le montagnard, après avoir pris la décision d’escalader la montagne, doit encore réfléchir à une chose : « Comment vais-je escalader cette montagne ?  Vais-je monter tout droit ou vais-je suivre le petit sentier qui serpente le long de cette montagne ? ». En général, le vrai montagnard prendra le petit sentier qui serpente le long de la montagne. Dans un premier temps cette solution semblera plus longue que de monter tout droit. Mais très vite on se rendra compte que c’est la meilleure solution. Si on monte tout droit dans un premier temps on dépassera tout le monde, mais vite on s’essoufflera et on ne pourra plus avancer.

 

C’est ce qui se passe dans la vie humaine. Si nous agissons avec l’expression suivante : « Ce que je veux ou désire, je le veux de suite et je prends n’importe quel moyen pour arriver à mes fins » alors on sera comme le montagnard qui monte tout droit et qui se fatigue très vite et ne peut plus avancer. Si, au contraire, on prend le petit sentier (l’humilité de la Vierge Marie….) c’est à dire réfléchir avec son intelligence, prier et une fois qu’une décision est prise respecter l’autre, alors on arrivera sans danger à le conquérir en faisant la volonté de Dieu sans laisser de blessures parfois indélébiles.

 

Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, notre Mère à tous, la grâce de savoir toujours choisir l’humilité, elle qui a su si bien le faire durant toute sa vie terrestre. Que Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous aide à savoir aimer l’autre à la manière d’un petit enfant : Le psaume 131 nous le dit bien : « Mon Dieu, je n’ai pas le coeur fier, ni le regard hautain. Je n’ai pas pris un chemin de grandeurs ni de prodiges qui me dépassent. Non, je tiens mon âme en paix et silence ; Comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. Mets ton espoir, Israël, en Dieu dès maintenant et à jamais ».

 

La joie du montagnard sera d’avoir atteint le sommet de la montagne sans accidents ; la joie de tout être humain sera d’avoir fondé sa vie,  non pas sur le sable, mais sur le roc (le Christ), là où Dieu nous veut par Amour pour Lui selon l’expression de Mère Térésa, même si cela est dur et impose des sacrifices. Mais la véritable joie est plus forte que tous les sacrifices et toutes les douleurs que nous subissons.  Pensons à une mère qui met au monde son enfant : La joie de voir son enfant vivant est plus forte que toutes les souffrances qu’elle subit lors de l’accouchement.  

Nous devons donc rechercher cette joie, ce bonheur pour orienter notre vie fondée sur le Christ et son Amour et être avec Lui comme le sarment est fondé sur la vigne en acceptant la taille que Dieu nous imposera par Amour en vue de notre sanctification. La bienheureuse Elisabeth de la Trinité le dit bien : « Acceptons chaque épreuve, chaque souffrance comme une preuve d’Amour du bon Dieu pour nous aider à s’unir à lui ».     

 

 

Pour terminer cette introduction, parlons rapidement de la réalité la plus parfaite qui soit : l’être humain. On donne plusieurs noms à l’homme (au sens d’homme et de femme) : personne humaine, être humain, individu etc. Tous ces noms désignent la même réalité, la réalité la plus parfaite qui soit sur notre terre puisque c’est la seule réalité qui est composé de matière et d’esprit c'est-à-dire qui a un corps matériel et une âme qui est immatérielle, invisible et spirituelle (au sens d’esprit).

Pour comprendre vraiment ce qu’est la personne humaine, il faudrait faire de la philosophie ce que nous ne ferons pas ici car c’est n’est pas le but de cette aide mémoire. L’âme c’est ce qui permet au corps de vivre ; sans l’âme le corps n’a pas de vie ; il est inerte. Les parents donnent le corps aux enfants (l’être, l’existence) et Dieu donne l’âme (le souffle, la vie). L’âme c’est ce qui permet à l’homme de penser et de réfléchir et qui le différencie des animaux qui agissent par instinct.

Puisque l’être humain est composé d’un corps et d’une âme, nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons d’une personne humaine ; L’être humain n’est pas une chose : la vie est sacrée et nous devons la respecter. Seul Dieu est le maître de la vie et a droit de vie ou de mort sur quelqu’un ; pas un autre être humain.

 

Pour approfondir la question de l’être humain, il est possible de lire :

 

* Genèse 2, 7 : « alors Yahvé Dieu modela l’homme avec de la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devint un être vivant ». Et en Genèse 2, 22 à 23 ou il est dit que Yahvé endormi l’homme pour faire une femme à partir d’une côte qu’il prit à l’homme.

Il est facile de dire : « Seigneur Jésus, je t’aime » ; il est beaucoup plus difficile de prendre le chemin de l’Amour du Christ et d’en vivre concrètement dans nos vies malgré les exigences et les renoncement que cela impose.

Il est facile de dire : « Seigneur Jésus, je t’aime » quand tout va bien ; il est plus difficile de le dire quand les difficultés surviennent dans nos vies et quand trop de souffrances envahissent notre quotidien.

Si nous choisissons librement de vivre de l’Amour du Christ et de ses conséquences alors nous prendrons le bon chemin, celui de la Vérité et de la Vie, celui du bien et pas celui du mal et du mensonge et nous obtiendront la véritable joie.

 

 

 Le but de notre vie chrétienne est de vivre de l’Amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ et de l’Amour du prochain pour Dieu avec l’aide de la Vierge Marie ; le but de la vie sur terre est d’apprendre à aimer le Christ, qui est un ami qui nous aime et qui ne désire que notre bien, en choisissant librement de répondre à son Amour malgré les difficultés et les sacrifices que cela demande. 

Demandons à la Vierge Marie la Grâce de prendre le chemin de l’Amour de Dieu et de notre prochain malgré ses exigences ; demandons lui aussi de nous aider à connaître chaque jour davantage le Christ et les différents mystères que nous avons à croire lorsque nous sommes chrétiens.

 

 

En effet, plus nous aimons le Christ, plus nous avons le désir de le connaître ; une vie entière ne suffira pas à connaître en totalité qui est le Christ. Ce que nous aurons perçu du Christ à la fin de notre vie sera comme une goutte d’eau dans le mystère que représente l’océan pour prendre une image pour nous aider à comprendre ce qu’est l’infini du mystère chrétien.

 

L’Eglise Catholique n'est pas une secte, elle nous laisse libre de croire ou de ne pas croire, d’aimer ou de ne pas aimer, de choisir le bien ou le mal. A nous de faire le bon choix avec l’aide de la Vierge Marie.

 

Dans ces pages, abordons quelques points essentiels…..                                           

 

  

I.         La Bible                                                                                                                       

 

II.        Qui est Dieu, le Christ, le Saint Esprit et la Sainte Trinité                                                        

 

III.      Qu’est-ce que l’Eglise Catholique et qui est le pape ?                                            

 

IV.       Qu’est ce qu’un chrétien ? Pourquoi croire et aimer ?                                                

 

V.        La liturgie et les sacrements                                                                                              

 

Droits des fidèles en liturgie d’après l’instruction Redemptionis Sacramentum                    

 

Rituel de l’Eucharistie                                                                                          

 

VI.       La prière                                                                                                                          

 

Récite ton chapelet   (Charles Péguy)                                                                     

 

VII.     Les saints, les anges, notre ange gardien                                                                                

 

VIII.    La Vierge Marie                                                                                                                 

               

IX.       Le purgatoire, le paradis, l’enfer, la Vie Eternelle et la communion des saints        

 

X.        Le bonheur du chrétien : les 10 Commandements et les Béatitudes                                         

 

XI.       Ce que tout « chrétien » doit savoir                                                                                     

 

                A propos du cycle liturgique et de la fête de Pâques                                                                                              

 

Les Fêtes de Notre Seigneur Jésus-Christ                                                                             

 

Les Fêtes de la Vierge Marie                                                                                             

 

Conclusion                                                                                                                                       

   

I.   LA BIBLE OU L’ECRITURE SAINTE

 

Nous commencerons par étudier la Bible. En effet, la Bible est le livre qui est le plus lu et le plus traduit dans les différentes langues du monde. Des non croyants y on trouvé une sagesse humaine. Pour connaître qui est Dieu et le Christ, nous étudions la Bible ; nous n’inventons rien mais nous nous basons sur ce qui est dit dans la Bible que nous essayons de comprendre. Je dis essayer car lorsqu’il s’agit de Mystère et de foi on ne peut pas tout expliquer.

 

Le mot Bible veut dire livre. La Bible est le livre de la parole de Dieu pour tous les hommes de tous les temps et de tous les pays. Elle s’adresse à chacun de nous. Parce qu’elle est la parole de Dieu, on l’entoure de beaucoup de respect et d’honneur : Ainsi, dans de nombreuses églises, la Bible est posée sur un pupitre et l’on remarqueras également qu’après la lecture de l’évangile qui est une partie de la Bible, le prêtre embrasse les pages du livre.

 

Pour écrire la Bible, Dieu a choisi des hommes : Moïse, les psalmistes dont David, les Apôtres, les évangélistes. Ces hommes sont différents mais ils écrivent tous guidés par l’Esprit-Saint. Les écrivains sont nombreux, mais la parole de Dieu est unique. Il y a 73 livres dans une Bible classés en deux parties :

a)      L’Ancien Testament comprend 46 livres. C’est le récit de l’alliance de Dieu avec les hommes pour les préparer à la venue de Jésus ;

 

b)      Le Nouveau Testament comprend 27 livres. Il se compose de :

 

*) L’Evangile qui veut dire « bonne nouvelle » : il y a 4 évangélistes. L’Evangile est l’histoire de Jésus, Fils de Dieu, mort sur la croix pour racheter tous les hommes. Nous y lisons le récit de sa vie, de son enseignement, de ses miracles, de sa mort et de sa résurrection. Le mot Evangile désigne un heureux message. Pour Jésus, ce terme désigne l’avènement du règne de Dieu : bonne nouvelle de libération pour tous les hommes. Pour les premiers chrétiens, l'Evangile est non seulement ce que dit et fait Jésus, mais Jésus lui-même. Les quatre Evangiles sont quatre manières de raconter l'histoire de Jésus.

 

Jésus-Christ a choisit 12 apôtres. Parmi ces douze apôtres, il y en a quatre qui ont écrit les quatre Evangiles : MATTHIEU, MARC, LUC et JEAN. Chacun des quatre Evangiles porte la marque de son auteur. Il est aussi fortement influencé par la communauté dans laquelle l'auteur vit ou par la communauté à laquelle il est destiné.

 

Les chrétiens des débuts ne songent pas à écrire des livres sur Jésus. Mais pour nourrir leur foi tout autant que pour la faire partager, ils racontent les actes et les paroles de Jésus-Christ. Peu à peu, ces paroles, ces actes sont consignés par écrit ; à partir de ces documents :

 

-         l'Evangile de MARC est achevé vers 65-70 après J.C. ;

-         ceux de MATTHIEU et de LUC  vers75-80

-         et enfin celui de JEAN aux environs de 95.

 

-         Saint MATTHIEU s'adresse à des juifs non chrétiens : il insiste beaucoup sur la façon dont Jésus accomplit l'Ancien Testament. Il est représenté par un HOMME parce qu'il retrace la généalogie de Jésus-Christ.

 

-         Saint MARC a écrit son Evangile à Rome et a mis par écrit le témoignage que prêchait saint Pierre. Il est représenté par un LION car son Evangile commence par parler de Jean-Baptiste dans le désert. A l'époque on croyait que ce lieu était peuplé de bêtes sauvages.

 

-          Saint LUC insiste sur la tendresse de Jésus et le danger des richesses. Il est représenté par le TAUREAU car la première scène de son Evangile se passe au temple de Jérusalem où l'on offrait des animaux domestiques. Ces trois Evangiles se ressemblent beaucoup et l'on peut comparer les textes d'un même récit entre eux.

 

-         L'Evangile de JEAN est très différent : chez Jean, Jésus prononce de longs discours méditatifs par lesquels il s'adresse à Dieu en même temps qu'à ses disciples et qui sont des prières. Il est représenté par L’AIGLE seul capable de fixer le soleil (ici Jésus-Christ). L’AIGLE symbolise la prière, ce qui explique son lien avec JEAN, le plus méditatif des évangélistes.

 

-      Le livre des Actes des Apôtres qui nous racontent le commencement de la vie de l’Eglise est écrit par saint Luc ; C’est le début de l’histoire de l’Eglise.

 

  - Les  épîtres,  qui  sont  les lettres des apôtres aux premières  communautés chrétiennes. Ces apôtres-écrivains sont : Paul, Jacques, Pierre, Jean, Jude. Ces livres (Actes des Apôtres et épîtres) nous expliquent comment les apôtres ont vécu, transmis le message de Jésus et comment nous devons vivre de Jésus et de son message.

 

A chaque messe, on lit des passages de la Bible : les lectures et l’Evangile. En semaine, on lit une lecture de l’Ancien Testament ou du Nouveau Testament puis un psaume et un passage de l’évangile de Matthieu, Marc, Luc ou Jean suivant les années. Le dimanche, on lit un passage de l’Ancien Testament puis un psaume, ensuite un passage du Nouveau Testament et enfin le prêtre ou le diacre lit l’Evangile. Tout chrétien doit lire la Bible (si possible tous les jours afin de connaître la parole de Dieu et que celle-ci devienne une nourriture pour son âme (de même que son corps a besoin de se nourrir d’aliments).

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; Et mon Père l’aimera et nous viendrons en lui et nous ferons en lui notre demeure » (Evangile de Saint Jean 14, 23).

 

Pourquoi la Bible est-elle un livre vrai auquel nous devons faire confiance et qui constitue la base de notre foi chrétienne ?

 

De tous temps, les chrétiens et les saints ont lu et cru à ce qui est écrit dans la Bible. Avant l'invention de l'imprimerie, les textes de la Bible étaient écrits sur des peaux de bêtes. Certaines de ces peaux de bêtes, entre autre, le livre d'Isaïe, ont été retrouvées à Qumram (prés de Jérusalem) vers 1950.

 

C'est l'Eglise, représentée par le Pape, qui nous dit que nous pouvons croire à tout ce qui est écrit dans la Bible et donc que nous pouvons fonder notre foi sur la Bible. Un document a été écrit par la commission biblique pontificale de Rome, présidé par le cardinal Ratzinger, en novembre 1993.

Ce document rappelle, entre autres, que la Bible doit être considérée dans son ensemble, lue en Eglise c'est à dire selon la tradition des Pères parfaitement illustrée par la liturgie. Cette liturgie qui, rappelle le document, "réalise l'actualisation la plus parfaite des textes de la Bible".

Ce qui n'exclut pas, bien au contraire, mais doit inciter à la lecture personnelle de la Bible qui s'accompagne toujours de prière ; Tout cela conduit à « une meilleure connaissance de Dieu et de son salut en Jésus-Christ, à travers les Ecritures ».


             
N’oublions pas trois principes importants pour celui qui ouvre la Bible qu’il soit simple fidèle ou théologien :

 

* Notre vocabulaire et notre grammaire ne nous permettrons jamais de traduire parfaitement le Mystère de Dieu : ce qu’il est en lui-même (son être) aussi bien que ce qu’il est pour nous (son agir), cela n’est pas de ce monde ; ce n’est pas à notre mesure ;

 

*  La Bible est écrite dans une langue (hébraïque) et dans une culture (sémantique) très éloignée de notre culture occidentale et moderne ;

* Il y a rarement un seul sens possible, une seule interprétation possible pour un passage de la Bible : c’est vrai de tout langage et encore plus vrai du langage biblique qui est symbolique et analogique. 

 

La plupart des exégètes (celui qui est chargé d’interpréter la Bible) diront que la Bible de référence est la Bible de Jérusalem. Mais, comme toute traduction, aucune n’est parfaite. Aussi, pour saisir le sens véritable de la Bible il faudrait faire :

-         du Grec,

-         de l’hébreu

-         et de l’Araméen.

Comme ce n’est pas possible pour la plupart d’entre nous, il nous faut avoir plusieurs Bibles pour comparer les différentes traductions et être le plus proche du sens que Dieu a voulu donner au texte. Aussi nous vous conseillons :

-         la Bible d’Osty,

-         la TOB,

-         et surtout la Bible des Peuples qui a des notes qui aident à entrer dans le texte biblique que nous soyons débutant ou confirmé.

 

                  En recevant le mardi 20 avril 2004 les participants de l’assemblée plénière de la Commission biblique pontificale, le Pape Jean-Paul II a rappelé que la portée morale de la Bible « ne concerne pas seulement les croyants, mais d’une certaine façon aussi toute personne de bonne volonté ».

                  « Par la Bible a ajouté le Pape, Dieu parle et se révèle en indiquant des fondements solides ainsi que les orientations bonnes du comportement humain ».

                  La Bible est une référence morale pour tous, affirme le pape Jean-Paul II le 20 avril 2004. Le rapport entre la Bible et l’éthique concerne non seulement les croyants, mais toute personne de bonne volonté, affirme le pape.

                  Jean-Paul II a reçu en audience au Vatican les participants de l’assemblée plénière annuelle de la Commission biblique pontificale, présidée par le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger.

                  « Vous vous êtes à nouveau réunis pour approfondir un point d’une grande importance : le rapport entre Bible et morale, qui ne concerne pas seulement les croyants, mais d’une certaine façon aussi toute personne de bonne volonté », constatait le pape.

                  « Par la Bible en effet, Dieu parle et se révèle en indiquant des fondements solides ainsi que les orientations bonnes du comportement humain », précisait Jean-Paul II.

                  « Connaître Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, reconnaître son infinie bonté, savoir avec reconnaissance et sincérité que (…) tout bien et tout don parfait viennent d’en haut et sont dispensés par le Père", créateur de la lumière, découvrir dans ces dons divins les tâches qui nous sont confiées, agir en toute conscience de nos responsabilités envers lui, voici certaines des attitudes fondamentales de la morale biblique », observait le pape.

                  « Le but de votre engagement commun est de faciliter l’accès du Peuple de Dieu à ces trésors », rappelait le pape à la Commission biblique.

 

LA BIBLE, LE LIVRE DE TOUS LES RECORDS

 

En 1804, la Bible était traduite en 67 langues.

En 1945, elle l’était en 1002 langues.

En 1990, elle l’était en 1946 langues.

En 2003, elle l’était en 2355 langues sur les 7000 parlées par l’humanité.

Ces chiffres datent de l’automne 2004 et proviennent de l’Alliance Biblique Universelle.

 

Y a-t-il un autre livre traduit en autant de langues ? Cela prouve que la Bible est un livre très lu par des croyants et des non-croyants. Il est donc important, pour nous chrétien, de lire et méditer ce livre qui nous parle de Dieu et de son Amour.

Ce livre nous aide également à prier Dieu et à connaître l’histoire de l’humanité depuis la création jusqu’au premier siècle de l’histoire de l’Eglise catholique ; à comprendre comment Dieu à agit avec son peuple avant la venue de Jésus-Christ, ce que dit Jésus-Christ et comment les apôtres ont agis après l’Ascension du Christ au Ciel. Et pour les non croyants elle apporte une morale, une sagesse humaine.

 

 

Que signifie, pour l’Eglise Catholique, se baser, fonder sa théologie sur « la Parole de Dieu » ? En d’autres termes que signifie la « Parole de Dieu » ?

 

Deux choses :

 

  

II.  LA SAINTE TRINITE, DIEU, LE CHRIST ET LE SAINT-ESPRIT

 

Le catéchisme de mon enfance disait : « le Mystère de la Trinité est le Mystère d’un seul Dieu en trois personnes ». C’est quelque chose d’incompréhensible pour nous et pourtant la Trinité est constitué de trois personnes divines : Dieu le Père, Dieu le fils et Dieu le Saint-Esprit.

 

Qui est Dieu ?

 

Le Credo (ce que les catholiques croient) nous dit, à la suite des trois premier chapitres du livre de la Genèse qui est le premier livre de l’Ancien Testament de la Bible, que Dieu est le créateur du ciel et de la terre et de la réalité la plus parfaite que nous trouvons sur la terre : l’homme au sens d’homme et de femme que l’on appelle aussi être humain ou personne humaine.

 

Dieu est notre Père qui ne veut que le bien de tous les êtres humains qui sont sur terre. Malheureusement nos premiers parents (Adam et Eve) ont commis le péché des origines dit « péché originel » nous dit les premiers chapitres du livre de la Genèse. Ce péché à désorganisé l’univers tel que dieu l’a conçu : il y a eu un désordre dans la création qui oblige a ce que l’être humain s’entende dire par Dieu :

-         Genèse 3, 17 b : « … Maudit soit le sol à cause de toi ! à force de peine, tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie ».

 

Mais Dieu, qui est un père plein de bonté et miséricordieux, ne veut pas qu’aucun de ses enfants ne se perde. Aussi, il nous a envoyé son Fils unique, le Christ pour nous sauver (voir Evangile de saint Jean 3, 16 et 17) du péché par sa Mort et sa Résurrection sur la Croix. C’est la cinquième session du concile de Trente en 1546 qui expose le dogme du péché originel.

Jésus est le Christ, le fils de Dieu. Il est à la fois un Dieu et un homme. Ce n’est pas un mélange comme le café au lait ; Dieu est réellement un homme et réellement un Dieu dit le concile de Chalcédoine.

 

Saint Jean dans son évangile au chapitre 17 nous dit que Dieu le Père et Dieu le Fils c’est la même chose : «  qui voit le Christ voit le Père ; le Père et moi nous sommes un dit le Christ toujours dans ce chapitre 17 ». Comme nous l’avons dit dans l’introduction, le Christ est le chemin. C’est donc Lui qui nous conduit à Dieu si nous acceptons de l’Aimer en suivant ses conseils malgré les exigences que cela comporte. Et il est normal qu’il y ait des exigences et des moments durs ; en effet, puisque le Christ est passé par la Croix, nous devons nous aussi passer par la croix qui est constitué par toutes les souffrances et épreuves que nous avons dans notre vie.

 

Le Saint Esprit provient de l’échange d’Amour qu’il y a entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Le Saint-Esprit est donc une personne toute remplie d’Amour. Le Saint-Esprit est là pour communiquer aux être humains la grâce de Dieu qui est la force que Dieu communique aux hommes pour qu’ils puissent faire la volonté de Dieu en y mettant chaque jour davantage d’Amour tout en résistant au mal et au péché.

  

III.   QU’EST-CE QUE L’EGLISE CATHOLIQUE ?  QUI EST LE PAPE ?

 

Comme le dit la constitution du concile Vatican II intitulé Lumen Gentium, l’Eglise est comme un signe et un moyen d’opérer l’union intime avec Dieu et l’unité de tout le genre humain.

Le concile de Trente au XVIe siècle avait défini l’Eglise en notion de société, d’institution et de hiérarchie ;

le concile de Vatican I avait parlé de l’infaibilité du pape ;

Le concile Vatican II donne une notion biblique sans cesse présente tant dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau Testament. Il s’agit de celle du peuple de Dieu, ce peuple de la Nouvelle alliance qui a pris la suite de l’Ancienne Alliance, Israël.

 

Saint Paul parle du corps mystique : en employant l’expression « Corps du Christ ». Pour lui, le Christ et les chrétiens ne font qu’un seul corps (Rm 12, 4 ; Cor 12, 12 et 17 etc). Le terme corps mystique est théologique et désigne l’Eglise.

Le numéro 7 de Lumen Gentium nous dit que le mot « Corps mystique » du Christ offre en effet tout à la fois l’avantage de rendre compte de la nature profonde de l’Eglise (son unité avec le christ), d’exprimer sa finalité (être signe de la présence de Dieu), et de souligner le type de relations qui unissent ses membres (chacun y occupe une place unique, essentielle et différente de l’autre, et en même temps tous y sont liés par une solidarité fondamentale).

 

Le mot « catholique » veut dire « universelle » car le Christ s’adresse a tous les hommes de bonne volonté. Il ne fait aucune exception.

 

Comme l’Eglise est une institution humaine, il faut une hiérarchie : le pape qui est le chef de l’Eglise, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les religieux et les fidèles-laïcs.

Le point de départ de l’Eglise provient du Christ ; Il a constitué l’Eglise et déclaré Pierre comme étant le premier Pape : voir Evangile de saint Matthieu 16, 13 à 20.

Lorsque nous faisons parti de l’Eglise Catholique, et c’est le cas par notre baptême, nous devons obéir au Pape et à notre évêque si celui-ci est en communion avec le successeur de saint Pierre. Celui-ci est aidé par les différentes congrégations romaines, tout en étant mu par l’Esprit Saint, donc nous donne la volonté de Dieu. Nous devons essayer de comprendre ce que nous demande de faire le pape pour obéir avec intelligence mais nous devons quand même obéir aux orientations que donne le pape même si on ne comprend pas tout car ne matière de foi nous ne pouvons pas tout expliquer.

  

IV.   QU’EST-CE QU’UN CHRETIEN ?   POURQUOI CROIRE ET AIMER ?

 

On pensait que le mot « Christ » était un nom propre alors qu’il est en grec l’équivalent du mot « Messie », c’est-à-dire « oint ». Selon les Actes des Apôtres (11, 26) c’est à Antioche (probablement vers l’an 40) que, pour la première fois, les disciples du Christ furent appelés « chrétien ».

Le mot « chrétien » désigne les disciples du Christ. De nos jours, chacune des différentes communautés qui se réclamant du Christ  aime à s’appeler « chrétienne », sans pour autant s’approprier le nom pour elle seule.

 

Avant de parler de la foi, il faut parler du signe du chrétien : LA CROIX.

La Croix est le signe du chrétien, de celui qui cherche à aimer Dieu. Pourquoi ? parce que le Christ est mort sur la Croix, qui était le supplice de l’époque pour les condamnés a mort. L’une des preuves que nous en avons est qu’avec le Christ est crucifié deux brigands : voir par exemple Evangile de saint Marc 15, 23 à 28.

 

A la suite du Christ, nous avons à porter notre croix. Pas celle que nous voulons mais celle que le Christ désire pour chacun de nous. Cette croix se manifeste par toutes les souffrances et épreuves que nous avons dans nos vies et qui sont la Croix que nous avons à porter.

 

Voici une histoire qui peut nous aider à comprendre ce qu’est la croix que le Seigneur nous demande de porter : un monsieur trouvait que la Croix que le Seigneur lui demandait de porter était trop lourde. Aussi le seigneur lui dit : « vu la vie que vous menez, je vous propose de choisir la Croix que vous voulez ». Le Seigneur met cet homme dans une grande pièce ou il y a de nombreuses croix. A la fin de la journée, le Seigneur vient voir ce monsieur et lui demande s’il a fait son choix. Ce monsieur lui dit que non car où la croix est trop grosse où trop lourde ; aussi le Seigneur lui laisse encore une journée. A la fin de la seconde journée, lorsque le Seigneur revient il sourit. En effet, ce monsieur avait choisi la Croix que le Seigneur voulait qu’il porte.

 

Les Croix sont diverses et variés et chacun à sa Croix à porter et le Seigneur lui donne sa Croix et non celle que nous voulons et en plus il nous donne les grâces (sa force) pour que nous portions la Croix qu’il désire et non une autre croix. Nous ne pouvons pas nous mettre à la place des autres et ne pas « loucher » sur la croix des autres qui semble plus légère. La seule chose que nous pouvons faire pour les autres c’est de prier afin que Dieu leur donne la force nécessaire pour supporter la Croix qu’ils ont à supporter.

 

La bienheureuse Elisabeth de la Trinité dit : « chaque souffrance est une preuve d’Amour du Bon Dieu pour nous aider a s’unir à lui ». 

Quand nous avons à souffrir dans notre vie, c’est un signe que Dieu nous aime même si cela est difficile à comprendre. Dieu nous envoie des souffrances uniquement pour nous aider à grandir dans l’Amour et devenir un saint.

Dieu agit envers chacune de ses créatures comme le vigneron lorsqu’il taille sa vigne ; celui-ci taille sa vigne en vue qu’elle donne davantage de fruits, de beaux fruits. Si c’est dur pour l’être humain, c’est parce que la souffrance que Dieu lui demande de vivre n’est pas connaturel avec sa nature. Mais si par Amour de Dieu, l’être humain se laisse faire, alors cela se passe mieux même si c’est difficile et que cela nous demande des sacrifices et des renoncements.

 

La plupart des saints ont eu à souffrir dans leur vie. Par exemple sainte Thérèse de Lisieux qui a fini sa vie à l’infirmerie du carmel car elle avait des problèmes aux poumons ; sainte Bernadette qui a été persécuté par les gens qui voulait absolument rencontrer la voyante (elle disait que tout se monde la fatiguait) ; aussi elle fut obligé de partir loin de sa famille à Nevers ; saint Jean de la Croix qui a été battu par ses propres frères etc.

Si Dieu permet qu’il y ait de la souffrance dans nos vies, c’est pour éduquer et éprouver notre Amour. Il est facile d’Aimer quand tout va bien mais plus difficile d’Aimer Dieu quand on souffre. En effet, le véritable Amour se construit dans et par la souffrance.

 

On peut dire aussi : « Seul celui qui a souffert peut vraiment aimer ».

Pour le chrétien, la foi consiste à croire en quelqu’un à qui ont fait confiance, que l’on aime et qui s’appelle Jésus ou le Messie ou le Christ. C’est un juif, un fils du peuple d’Israël né d’une juive qui s’appelle Marie. Et Jésus nous aide à croire en Dieu son Père et notre Père : au chapitre 14, 7 de l’Evangile de saint Jean, le Christ nous dit que qui me connais, connais aussi le Père.

 

          La foi nous vient de Dieu qui nous donne tout ce qu’il nous faut pour croire si nous le voulons. La foi est en même temps un acte personnel, personne ne peut croire à la place d’un autre et en même temps un acte collectif : nous croyons en Eglise qui nous dit comment croire et en qui croire. En effet, l’Eglise nous donne la Bible (qui est la Révélation de Dieu et de Christ) qui est la parole écrite et la parole orale qui est la Tradition.

Cette Tradition orale se trouve dans ce que les pères de l’Eglise ont dit (théologiens des premiers siècles dont l’œuvre bénéficie d’une autorité reconnue par l’Eglise), puis ce que les papes, les conciles et les doctrine révélées solennellement par l’Eglise (par exemple les constitutions des conciles, la définition du dogme de l’Immaculée Conception etc.) ont dit.

 

Qu’est ce que la foi ? Pourquoi la foi ?

 

Le credo (qui signifie « je crois ») résume la foi de l’Eglise Catholique, ce qu’elle considère comme une vérité révélée par Dieu. Le catéchisme de l’Eglise Catholique explique que le credo est un des quatre piliers de la foi avec les 10 commandements, les sept sacrements et le Notre Père.

 

Il y a deux "credo": le plus ancien, celui des apôtres, appelé symbole des apôtres et le symbole de Nicée  (proclamé à l'issue du Concile de Nicée-Cnstantinople en l'an 329).

 

Le Credo (ou symbole) des apôtres :

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son fils unique, notre Seigneur qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. Amen.

 

Le Credo (ou symbole)  de Nicée :

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles: il est Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré, non pas créé, de même nature que Père, et par lui tout a été fait.

Pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel; par l'Esprit saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père.

Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son règne n'aura pas de fin.

Je crois en l'Esprit saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils;

avec le Père et el Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes.

Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen.

 

Voici le texte latin du credo

(le latin demeure la langue de référence de l’Eglise catholique dit le concile Vatican II) :

 

Credo in unum deum, patrem omnipotentem, factorem caeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium.

Et in unum Dominum Iesum Christum, Filium Dei unigenitum, et ex patre natum ante omnia saecula.

Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero, genitum, non factum, consubstantialem Patri : per quem omnia facta sunt.

Qui propter nos homines et propter nostram salutem descendit de caelis.

Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Marai virgine, et homo facus est.

Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio Pilate ; passuset sepultus est, et ressurexit tertia die, secundum Scripturas, et ascendit in caelum, sedet ad dexteram Patris.

Et iterum venturus est cum gloria, iudicare vivos et mortuos, cuius regni non erit finis.

Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem : qui ex Patre Filioque procedit.

Qui cum Patre et Filio simul adoratur et conglorificatur : qui locutus est per prophetas.

Et unam, sanctam, catholicam et apostolicam Ecclesiam.

Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum.

Et expecto ressurectionem mortuorum, et vitam venture saeculi. Amen.

 

La foi consiste :

-         A vivre du Christ. Le credo nous parle très peu de Dieu mais beaucoup du Christ. C’est

      pourquoi on nous appelle les chrétiens ;

-         A croire en Jésus ressuscité nous dit l’épître aux Romains en 10, 9 ;

-         A affirmer qu’il n’y a qu’un seul Dieu et un seul Seigneur, Jésus, le Christ nous explique l’épître aux corinthiens 8, 6 ;

-         Reconnaître que Jésus est bien le Fils de Dieu (le Père et moi nous somme un dit le Christ dans l’Evangile de saint Jean au chapitre 17) ;

-         La foi s’exprime dans la liturgie, c'est-à-dire en Eglise qui proclame son attachement à une personne vivante : le Christ ; Personne ne peut vivre seul donc personne ne peut croire seul même si la foi est un acte personnel et que personne ne peut croire à la place d’un autre.

 

Lorsque nous croyons en Dieu et en son Fils Jésus-Christ notre Seigneur, cela nous rend joyeux, une joie profonde. La preuve se trouve dans l’Evangile de saint Luc : « Je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple » saint Luc 2, 10. La véritable joie se trouve dans l’Amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ et du prochain.

            Lorsque nous avons la foi, saint Paul nous dit que nous nous engageons dans une nouvelle manière de vivre dans le monde.

D’autre part, la foi change celui qui la vit car Dieu nous demande d’aller là ou on ne pense pas aller pour devenir un saint comme Il le souhaite et non pas comme nous le voulons : a nous de nous laisser faire par Dieu pour que ce ne soit pas trop dur comme nous l’avons déjà dit.

 

            Pour cultiver sa foi et son Amour envers Dieu, il faut :

 

-         Lire la Parole de Dieu chaque jour ;

-         Prier Dieu tous les jours ;

-         Assister à la messe au moins une fois par semaine en plus de la messe dominicale ;           

-         Vivre une consécration forte avec la Vierge Marie ;

-         Savoir vivre la réconciliation de ses propres péchés et savoir se réconcilier avec son prochain ;

-         Obéir aux orientations que nous donne l’Eglise Catholique en ce qui concerne la foi en essayant de comprendre ce que nous dit l’Eglise Catholique même si en matière de foi nous ne pouvons pas tout expliquer.

 

Nous Pouvons lire le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux.

 

« la foi, dit Dieu, ça ne m’étonne pas.

Ca n’est pas étonnant.

J’éclate tellement dans ma création »

de Charles Péguy dans le porche du mystère de la deuxième vertu.

 

 

Venons en maintenant à comprendre pourquoi un chrétien peut Aimer Dieu.

 

La première épître de Saint Jean en 4, 7 à 10 nous dit que l’Amour est de Dieu et que nous devons nous aimer puisque l’Amour viens de Dieu. D’autre part, cette épître nous dit que c’est Dieu qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils pour nous sauver du péché.

D’autre part, le Credo affirme, à la suite des trois premiers chapitre du livre de la Genèse, que l’homme est crée par Dieu et que Celui-ci ne désire que son bien.  

C’est pour ces raisons que nous devons aimer Dieu et nous aimer les uns les autres pour l’Amour de Dieu (ce qui ne veut pas dire que nous devons avoir de l’affection pour tous) et prouver par la manière dont nous vivons dans la vie de tous les jours que nous vivons de l’Amour de Dieu manifesté en nous par Jésus-Christ.

 

Dieu est un ami qui nous aime et ne désire que notre bonheur : 

Il attend que nous acceptions de répondre librement à son Amour.

 

 

Cette foi et cet Amour en Dieu, manifesté en Jésus-Christ, doit nous amener à la confiance envers Dieu comme un petit enfant envers sa maman terrestre, selon la doctrine de sainte Thérèse de Lisieux qui affirme :

« c’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à Jésus ».

 

V.   La liturgie et les sacrements

 

Le numéro 10 de la constitution du concile Vatican II sur la sainte liturgie intitulé « sacrosanctum concilium » dit : « la liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Eglise, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu. Car les labeurs apostoliques visent à ce que tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de l’Eglise participent au sacrifice et mangent la Cène du Seigneur ».

 Dans la liturgie, surtout dans le divin sacrifice de l’Eucharistie, s’exerce l’oeuvre de notre rédemption. La liturgie aide les fidèles à manifester aux autres dans leurs vies le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Eglise.

            La liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Eglise et en même temps la source d’où découle toute sa force.

            La liturgie pousse les fidèles rassasiés à n’avoir plus qu’un seul coeur dans la prière ; Elle prie pour qu’ils gardent dans leur vie ce qu’ils ont saisi par la foi ; et le renouvellement dans l’eucharistie de l’alliance du seigneur avec les hommes, attire et enflamme les fidèles à la charité pressente du Christ » Extrait de la constitution sur la Sainte Liturgie du concile Vatican II intitulé Sacramentum Concilium.

            La liturgie est l’oeuvre de glorification de Dieu. L’action de Jésus-Christ, la sanctification de l’homme apparaît à travers des signes extérieurs dans la liturgie.

            La liturgie est l’action sacrée par excellence. Voilà pourquoi l’action liturgique s’effectue en fonction de certaines règles fixes qui nous viennent de la Tradition de l’Eglise. Chaque mouvement, chaque geste, chaque objet, chaque vêtement, possèdent une signification symbolique qui nous aide à mieux percevoir la vérité du mystère du salut, à mieux comprendre le sacrifice parfait qui se déroule sous nos yeux.

            Bien que toute l’activité de l’Eglise ne soit pas concentrée dans la liturgie, la liturgie occupe une part importante de l’action de l’Eglise. Cette activité liturgique se trouve dans les 7 sacrements qui sont les signes de la présence de Dieu pour notre monde. C’est le Christ qui a institué les 7 sacrements mais qui à laisser le soin à l’Eglise Catholique de les administrer.

Pour retenir facilement les 7 sacrements, nous vous proposons l’ordre de la vie :

Nous naissons et nous avons besoin du baptême : premier sacrement dans l’Evangile de saint Matthieu 3, 1 à 8 ;

Le monde dans lequel nous naissons est un monde ou il y a le péché. Aussi pour pouvoir communier (recevoir l’hostie consacré) nous devons être pur, sans péché et pour cela nous confesser ou se réconcilier : second sacrement dans l’Evangile de saint Luc chapitre 15 ;

Nous avons soif de recevoir le Christ dans notre cœur : l’Eucharistie nous donne la présence réelle du Christ dans l’hostie consacrée : c’est le troisième sacrement dans l’Evangile de saint Luc 22, 14 à 20. il y a aussi le discours du pain de vie dans l’Evangile de saint Jean au chapitre 6 et le lavement des pieds toujours en saint Jean au 13, 1 à 30 ;

Puis lorsque nous avons grandi, nous avons besoin d’une force pour témoigner de l’amour du Christ : c’est la confirmation : quatrième sacrement : voir Evangile de saint Luc 3, 16 ;

Lorsque nous sommes adulte, nous avons le choix entre se marier ou devenir prêtre : le mariage (qui se décompose en deux : les fiançailles puis le mariage proprement dit) ou le sacerdoce (qui se décompose en deux : le diaconat puis la prêtrise) : ce sont les cinquième et les sixième sacrements. Pour le mariage voir l’Evangile de saint Marc 10, 6-9 ; pour le diacre voir épître de saint Paul à Timothée en 3, 8 ;  pour le prêtre dans l’Evangile de saint Luc 10, 1 à 5 et le psaume 1120, 4 ;

Enfin, lorsque nous sommes malade ou vieux nous avons besoin de la force de Dieu pour nous aider à supporter la maladie ou la vieillesse : c’est le sacrement des malades et le septième sacrement : voir l’Evangile de saint Marc 6, 13.

Les trois sacrements de l’initiation chrétienne sont : le baptême, l’Eucharistie et la confirmation ;

Les 4 sacrements que nous ne recevons qu’une seule fois sont : le baptême, la confirmation, l’ordre et le mariage (sauf en cas de veuvage puisque alors ont peut se remarier ou devenir prêtre) ;

Les autres sacrements nous accompagnent tout au long de notre vie. Ils sont comme une pédagogie de Dieu pour nous aider à vivre en chrétien. Ils sont au nombre de trois : l’Eucharistie, la réconciliation et le sacrement des malades que nous pouvons recevoir plusieurs fois car ils nous donnent force et soutiens dans les épreuves et nous prépare dans la rencontre avec le Seigneur.

 

Le Christ nous a donné les 7 sacrements mais à laissé le soin à l’Eglise Catholique de définir la manière dont ils doivent être administré : c’est ce qu’on appelle le rituel. Il y a un rituel propre à chaque sacrement. Par exemple, lorsque nous étudions l’histoire de l’Eglise Catholique, nous constatons que le rituel de l’Eucharistie à eu plusieurs formes ; De nos jours, le Saint-Esprit par le concile Vatican II, nous demande de célébrer l’Eucharistie selon le rituel dit de Paul VI.

 

Malheureusement, comme il y a eu des abus en tout sens dans la célébration des l’Eucharistie, le pape Jean-Paul II a écrit une encyclique sur l’Eucharistie en 2003 intitulé Ecclesia de Eucharistia  et a demandé des normes liturgiques. Cela a été fait le 25 mars 2004, par la publication, par la congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements, de l’instruction Redemptionis Sacramentum sur ce qui doit être évité et observé concernant la très sainte Eucharistie. Ces normes liturgiques nous rappelle ce que nous devons faire pour célébrer dignement et avec respect l’eucharistie selon le rituel de Paul VI.

 

Voici ce a quoi les fidèles ont droit en matière de liturgie et principalement pour la liturgie de l’Eucharistie d’après cette instruction de 2004 :

 

Préambule.

Tous les fidèles du Christ disposent du droit de bénéficier d'une véritable liturgie conforme à ce que l'Eglise a voulu et établi, c'est-à-dire telle qu'elle est prescrite dans les livres liturgiques officiels et dans les autres lois et normes.

 

Le gouvernement de la sainte Liturgie.

1. Les fidèles ont le droit d'obtenir que l'autorité ecclésiastique gouverne la sainte Liturgie totalement et d'une manière efficace, afin que celle-ci n'apparaisse jamais comme la propriété privée de quelqu'un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés.

2. Le peuple chrétien a le droit d'obtenir que l'évêque diocésain veille à ce que des abus ne se glissent pas dans la discipline ecclésiastique, surtout en ce qui concerne le ministère de la Parole, la célébration des sacrements et des sacramentaux, le culte de Dieu et des saints.

 

La célébration correcte de la sainte Messe.

3. Tous les fidèles ont le droit d'obtenir que la célébration de l'Eucharistie soit préparée avec soin dans toutes ses parties, de manière à ce que la Parole de Dieu soit proclamée et expliquée avec dignité et d'une manière efficace, et que la faculté de choisir les textes liturgiques et les rites soit exercée soigneusement, selon les normes.

 

4. La communauté des fidèles a le droit d'obtenir, surtout dans la célébration eucharistique du dimanche, que la musique sacrée soit convenable et véritable.

 

5. Tous les fidèles du Christ ont le droit d'obtenir que, durant la célébration de la liturgie, les paroles des chants préservent et alimentent leur foi comme il convient.

 

6. La communauté des fidèles a le droit d'obtenir, surtout dans la célébration dominicale, que l'autel, les ornements et les linges sacrés resplendissent toujours de dignité, de beauté et de propreté, selon les normes liturgiques.

 

7. Tout fidèle peut choisir de recevoir la sainte Communion directement dans la bouche.

 

Le culte de la très sainte Eucharistie en dehors de la Messe.

8. Dans les lieux où l'évêque diocésain a député des ministres sacrés ou d'autres personnes pour exposer le Saint Sacrement, les fidèles ont le droit de venir souvent visiter le Saint Sacrement de l'Eucharistie pour l'adorer. En outre, ils ont le droit de participer, au moins plusieurs fois dans l'année, à l'adoration de la très Sainte Eucharistie exposée.

 

Les célébrations particulières en l'absence de prêtre.

9. Le peuple chrétien a le droit d'obtenir que l'Eucharistie soit célébrée pour lui, le dimanche et les fêtes de précepte, ainsi que les jours de fêtes les plus importantes, et même chaque jour si cela est possible.

 

10. Les fidèles ont le droit d'obtenir qu'aucun prêtre, à moins d'une réelle impossibilité, ne refuse jamais de célébrer la Messe pour le peuple.

 

11. Si, faute de prêtre ou pour toute autre cause grave, la participation à la célébration eucharistique est impossible, le peuple chrétien a le droit d'obtenir que, le dimanche, l'évêque diocésain veille, selon les possibilités, à ce que la communauté ait tout de même une célébration qui soit organisée sous sa propre autorité et selon les normes de l'Eglise.

 

Les plaintes concernant les abus liturgiques.

12. Tout Catholique, qu'il soit prêtre, diacre, ou fidèle laïc, a le droit de se plaindre d'un abus liturgique auprès de l'évêque diocésain ou directement auprès du Siège apostolique en raison de la primauté du Pontife romain.

 

Pour approfondir ce qui concerne l’Eucharistie, nous poursuivons par une présentation du rituel de la messe de Paul VI avec quelques explications.

  

LE RITUEL DE L’EUCHARISTIE

 

I) LES ORIGINES :

 

            La Messe fonde son origine dans la cène du Seigneur, le dernier repas que Jésus partagea avec ses disciples au soir du jeudi saint : « Prenant du pain et rendant grâces, il le rompit et leur donna en disant : Ceci est mon corps, qui va être donné pour vous, faites ceci en mémoire de moi (Saint Luc XXII, 19-20).

 

            La Messe est le sacrifice du corps et du sang du Christ offert sur l’autel sous les espèces du pain et du vin pour représenter et renouveler le sacrifice de la croix.

La Messe c’est l’Eglise qui se rassemble pour louer Dieu, l’écouter, pour partager ensemble le Corps du Christ présent dans le pain et le vin et pour rendre grâce c’est à dire pour remercier pour ce don. Schématiquement nous pouvons dire que la Messe comprend quatre parties et deux grands moments :

 

L’ouverture ; La liturgie de la parole ; La liturgie eucharistique ; L’envoi.

 

Les deux tables  sont : la table de la parole qui comprend l’ouverture et la liturgie de la parole et la table Eucharistique qui comprend la liturgie eucharistique et l’envoi.

 

Le numéro 56 de l’instruction Sacrosanctum Concilium du concile Vatican II sur la liturgie dit : « si étroitement unies entre elles, les deux tables constituent un seul acte de culte ». Cela signifie que la messe forme un tout donc qu’il y a une unité entre les deux tables.

 

II) L’OUVERTURE :

 

Chant d’entrée ; Préparation pénitentielle ; Gloire à Dieu ;

Oraison (prière d’ouverture).

 

C’est le début de la messe qui nous prépare aux deux tables : la table de la Parole et la table Eucharistique.

 

CHANT D’ENTREE : l’assemblée s’unit dans ce chant par la prière personnelle de tous les fidèles.

 

SALUTATION ET ACCUEIL DU PRETRE : cette salutation nous rappelle que ce n’est pas le prêtre qui agit au cours de la messe mais que le prêtre agit dans la personne du Christ (in personna christi comme dit saint Thomas d’Aquin), que c’est le Christ qui agit dans et par le prêtre.

 

PREPARATION PENITENTIELLE : L’assemblée se reconnaît pécheresse et demande pardon à Dieu en récitant le JE CONFESSE A DIEU ou dans la supplication lue ou chantée du KYRIE qui veut dire Seigneur prend pitié : ce sont les formes courantes. Il ne faut pas oublier que le rituel prévoit 4 formules différentes de prière pénitentielle que nous pouvons utiliser comme bon nous semble et c’est à l’équipe liturgique et au prêtre de décider laquelle choisir.

 

GLORIA : gloire à Dieu : hymne d’adoration et de louange qui commence par les  paroles des anges en la nuit de Noël (on ne le récite pas durant le temps de l’Avent et du Carême).

 

PRIERE D’OUVERTURE : Le prêtre récapitule la prière des fidèles, et en réponse l’assistance chante : « Amen » ce qui veut dire oui c’est bien vrai, j’accepte, je crois et j’adhère à ce que le prêtre vient de dire.

 

III) LITURGIE DE LA PAROLE :

 

Comme le dit le premier mot de la règle de saint Benoît (écoute), nous écoutons ce que Dieu désire nous dire.

Les lectures sont réparties sur 3 ans :

 

a)      l’année A nous lisons l’Evangile de saint Matthieu ;

b)      l’année B nous lisons l’Evangile de saint Marc ;

c)      l’année C nous lisons  l’Evangile de saint Luc.

L’Evangile de saint Jean, quant à lui, est lu sur les trois années lors de certaines occasions.

 

La PREMIERE LECTURE est tirée de l’Ancien testament c’est à dire de l’histoire du peuple juif avant Jésus sauf pendant le temps pascal ou elle provient des Actes des Apôtres ;

 

LE PSAUME écrit par le roi David est un genre de poésie qui nous aide à réfléchir sur ce qu’on vient de lire et qui est comme une réponse de l’assemblée à la Parole du Seigneur ;

 

La DEUXIEME LECTURE, qui n’a lieu que lors des messes dominicales, provient des lettres que les apôtres envoyaient aux premiers chrétiens ;

 

L’ALLELUIA est un chant d’acclamation. Il exprime notre joie d’entendre la parole de Dieu. Le verset de l’alléluia donne le sens des lectures de la messe du jour.

 

Puis le prêtre ou le diacre lit L’EVANGILE : ce sont les paroles de Jésus rapportées par les apôtres.

 

Après L’HOMELIE (explication des lectures faites toujours par le prêtre ou le diacre pour actualiser la Parole que nous venons d’entendre et nous aider à en vivre concrètement dans notre vie de tous les jours) nous récitons le CREDO, ou symbole de la foi, qui contient ce que nous croyons puisque la foi est personnelle mais qui s’énonce en Eglise.

Ce symbole a deux formes : le symbole des apôtres ou le symbole de Nicée Constantinople qui date du quatrième siècle. Nous ne pouvons donc pas le remplacer par aucun autre chant quel qu’il soit. Par exemple, on ne peut pas prendre le chant dont le refrain est : « je crois en Dieu qui chante et qui fait chanter la vie » et ses 4 couplets (la Présentation Général du Missel Romain de l’an 2000 au n° 68 dit qu’il faut utiliser une formule approuvée par l’usage liturgique) ce qui n’est pas le cas d’un chant de ce genre. La seule chose que nous pouvons éventuellement faire c’est de chanter un refrain au début et à la fin de la récitation du CREDO

 

LA PRIERE UNIVERSELLE montre qu’on ne vient pas à la messe pour soit tout seul. On pense aux autres et on prie pour eux. L’assemblée invoque le Seigneur pour tous les besoins de l’Eglise et du monde. Normalement cette prière contient 4 intentions : une pour l’Eglise universelle, une pour le monde, une pour la patrie et une pour la communauté locale dans laquelle la messe est célébrée. Il n’y a pas de prière universelle lors des messes de semaine.

          

IV) LITURGIE EUCHARISTIQUE :

 

« Le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » du prologue de l’Evangile de saint Jean au début du verset 14.

 

L’OFFERTOIRE : le prêtre offre à Dieu la matière du sacrifice : le pain fruit de la terre et du travail des hommes ; Le vin fruit de la vigne et du travail des hommes. Chaque membre de l’assemblée est invité à offrir son existence et son travail pour louer Dieu (manifesté par ce qu’on donne à la quête). On présente toute notre vie et la vie de ceux que nous connaissons et qui ne sont pas présents. La Goutte d’eau que le prêtre met dans le vin signifie que les fidèles offrent leur bonne volonté au Christ et qu’il espère que le Christ devienne tout pour eux, que les fidèles se s’oublient et se perde dans le Christ.

 

LE LAVABO : le prêtre se lave les mains en signe de purification.

 

        PRIERE SUR LES OFFRANDES : les fidèles sont invités à prier avec le prêtre pour que le sacrifice soit offert pour la gloire de Dieu.

 

         LA PREFACE : Comme son nom l’indique, elle introduit la prière eucharistique, c’est un hymne de louange à la gloire de Dieu en union avec les anges. Cette hymne se termine par l’acclamation de tous les saints du ciel qui se joignent alors à notre prière pour chanter le  SANCTUS.

 

LA PRIERE EUCHARISTIQUE : C’est la grande prière au cours de laquelle Jésus-Christ va se  rendre présent sur l’autel. C’est le moment le plus important de la messe qui comprend

LA CONSECRATION : moment le plus important de la messe. On réactualise ce qui s’est passé le soir du jeudi saint : ceci est mon corps, ceci est mon sang, faites ceci en mémoire de moi comme on l’a dit pour expliquer l’origine de la Messe. Il ne s’agit pas uniquement de se souvenir de ce que Jésus à fait mais de réactualiser ce que Jésus à fait le jeudi saint. Pour les catholiques il y a donc la présence réelle de Jésus dans l’hostie (présence sacramentelle de Jésus) ce qui n’est pas le cas pour les protestants. Pour eux il n’y a pas de présence réelle de Jésus. Après quoi le prêtre, intermédiaire entre les hommes et Dieu, prie pour l’Eglise, le Pape, notre évêque, pur les vivants et pour les défunts. Cette prière se termine par un résumé en forme d’acclamation qui est proclamée par le célébrant : l’assemblée s’y associe par sa réponse :   « Amen ».

LA PRIERE EUCHARISTIQUE a diverses formules mais se déroule toujours d’après le même schéma :

a) LA PREMIERE EPICLESE (invocation au Saint-Esprit) : appel de l’esprit sur le pain et le vin ;

b) LA CONSECRATION du pain et du vin ;

c) suit une acclamation de toute l’assemblée qu’on appelle L’ANAMNESE : l’assemblée s’adresse directement au Christ, elle fait mémoire de sa mort, elle proclame sa résurrection, elle attend son retour glorieux ;

d) SECONDE EPICLESE qui est un appel de l’Esprit Saint en vue de la communion des fidèles ;

e) LA PRIERE D’INTERCESSION se fait avec l’Eglise du ciel, les Saints, Marie, Mère de Dieu et notre Mère pour l’Eglise de la terre avec le pape, notre évêque, les prêtres et les diacres, toute l’assemblée, nos frères les hommes, mais aussi tout ceux qui nous ont quittés et sont dans l’attente de la résurrection.

LA PRIERE EUCHARISTIQUE se termine par LA DOXOLOGIE (par Lui, avec Lui et en Lui….) : glorification de Dieu, récitée ou chanté par le célébrant et conclue par l’assemblée qui proclame : Amen.

 

LE NOTRE PERE : Le prêtre invite l’assemblée à réciter la prière que nous avons reçue du Sauveur puis la poursuit par une dernière demande que les fidèles conclut par « car c’est à toi… »  . le prêtre prie pour la paix à la suite de quoi les fidèles peuvent se donner un geste de paix si le prêtre les y invite.

 

AGNEAU DE DIEU : Avant de communier, on dit ou on chante les paroles de saint Jean-Baptiste pendant que le prêtre fractionne l’hostie consacrée  pour imiter le geste de Jésus : Il prit le pain et le rompit... Il met une parcelle de cette hostie dans le calice en signe d’unité avec le Pape (selon une ancienne coutume romaine, le pape rompait le pain qu’il faisait porter à d’autres célébrants et cette parcelle consacrée par le Pape était mise par eux dans le calice).

 

A l’invitation du prêtre de communier, nous nous reconnaissons pécheurs en utilisant les paroles d’humiliation du centurion : « Seigneur, je ne suis pas digne… »

 

LA COMMUNION est reçue par les fidèles qui le désirent, dans la langue ou sur la main, mais dans tous les cas d’une façon respectueuse et recueillie. Avant de communier, nous faisons une génuflexion ou une inclinaisons de manière à ce que ce geste ne prolonge pas la distribution de la communion donc on fait ce geste de respect envers Jésus-hostie pendant que communie la personne qui est juste avant nous. Pendant ce temps, on chante un chant.

Un simple rappel : nous devons communier que si nous avons les dispositions requises c'est-à-dire si nous n’avons pas conscience d’avoir en nous un péché grave (dit péché mortel) ou si nous avons le désir de nous confesser à un prêtre le plus tôt possible si nous savons que nous avons commis un péché mortel. D’autre part, nous devons nous rappeler que nous serons toujours indigne de communier et que Dieu nous accepte tel que nous sommes : il ne regarde que notre bonne volonté (que nous avons offert lorsque le prêtre a mis une goutte d’eau dans le vin au moment de la consécration) et si nous sommes en communion d’esprit et de foi avec Lui et avec le prochain (Notre Père, geste de paix). La communion est une démarche de confiance absolue et un don d’amour gratuit de Dieu pour chaque fidèle (pardonne nous, délivre nous du mal, ne regarde pas nos péchés, Agneau de Dieu, Seigneur, je ne suis pas digne…). Lors de LA COMMUNION c’est Jésus qui se donne à celui qui communie. Il vient vivre avec nous pour que notre vie ressemble à la sienne et pour nous aider à aimer davantage tout en n’ayant pas peur de parler de Jésus.

 

V) L’ENVOI :

 

Prière d’action de grâce dite par le prêtre

Chant final

Bénédiction et envoi des fidèles.

 

      Le prêtre rassemble notre action de grâce dans la prière après la communion et laisse quelques instants de silence pour que nous remerciions à notre tour. Puis vienne les annonces pour la communauté paroissiale pour la semaine à venir et nous chantons le chant final.

 

               Le prêtre bénit l’assemblée au nom du Christ et la renvoie. Cette bénédiction se termine par : Allez dans la paix du Christ ! Allez, sortez annoncer Jésus-Christ là où vous vivez maintenant que vous avez été fortifié par la fraction du pain.

 

            Pour compléter ce qui est dit brièvement dans cette fiche, vous pouvez lire l’instruction Redemptionis Sacramentum sur ce qui doit être observé et évité concernant la liturgie de la très sainte Eucharistie publié par la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en avril 2004 ainsi que l’encyclique du pape Jean-Paul II sur l’Eucharistie de 2003. Il est également possible de lire ce qui est dit sur la célébration liturgique de l’Eucharistie aux numéros 1345 à 1355 du catéchisme de l’Eglise Catholique et au numéros 271 à 294 du catéchisme abrégé de l’Eglise Catholique.

 

VI.            La prière

 

Il n’y a pas de définition de la prière. Comme nous le voyons dans l’Evangile, à chaque fois que le Christ a quelque chose d’important à faire il se retire seul pour prier. Les meilleurs prières se trouvent dans le livre de la Bible de l’Ancien Testament que nous appelons les Psaumes ; vous pouvez lire et utiliser ces psaumes pour vous adresser à Dieu : c’est ce que l’Eglise Catholique propose aux prêtres en leur faisant réciter les psaumes plusieurs fois par jour. Les psaumes ne sont pas réservés aux prêtres et aux religieux. La preuve est qu’à chaque messe nous avons une des lectures qui est un psaume.

 

Il y a différentes sortes de prières : la prière personnelle et la prière communautaire. Dans la prière personnelle et la prière communautaire, il y a la encore plusieurs prières : la prière ou l’on récite quelque chose comme le chapelet, la prière de demande, l’adoration et la prière contemplative.

 

Nous pouvons dire que la prière consiste a donner gratuitement de notre temps à Dieu pour faire ce que dit saint Benoît dans sa règle : « écoute » dans un premier temps. Dans un second temps nous pouvons demander à Dieu ce que nous voulons et dans un troisième temps être en silence avec Dieu. Bien que nous soyons dans le monde de la communication, nous ne savons pas écouter Dieu en faisant silence en nous.

 

L’adoration est la prière qui s’adresse uniquement à Dieu (en conséquence de quoi nous ne pouvons pas dire que nous adorons le chocolat mais que nous aimons beaucoup le chocolat). Nous reconnaissons que Dieu est l’unique, le tout Autre, celui de qui tout dépend. Les chrétiens peuvent donc adorer le Christ présent dans l’Eucharistie.

 

Le curé d’Ars demande à un paysan comment il prie. Celui-ci lui répond : « je l’avise et il m’avise ». Cela pourrait être une définition de la prière contemplative où le fidèle prie sans utiliser de mots, dans une sorte de donation de lui-même à Dieu et à l’action du Saint-Esprit sur lui.

 

Nous ne pouvons pas passer une journée sans prier. Si on ne prie pas chaque jour, c’est comme si on ne respire plus : on s’asphyxie.

 

L’Oraison est une prière silencieuse en présence de Dieu (soit dans son coin prière, soit devant le tabernacle dans une église, soit devant Jésus Eucharistie exposé dans l’ostensoir ; le mot ostensoir vient d’un mot latin « ostensor » qui veut dire montrer. C’est un objet en métal précieux, destiné à recevoir l’hostie (voir ce mot) consacrée, contenue dans la lunule, pour l’exposer à l’adoration des fidèles. L’ostensoir comporte un pied et plus haut un motif ornemental doré ou argenté entourant l’espace laissé libre pour l’hostie : souvent ce motif représente le rayonnement d’un soleil) pour lui donner gratuitement de notre temps.

Pour faire oraison, il faut le vouloir et prendre tous les moyens nécessaires dans notre vie de tous les jours pour faire au moins ¼ d’heure d’oraison. Pour que la distraction ne vienne pas combler le vide nous pouvons nous aider d’une prière que nous aimons ou de la Parole de Dieu. Mais le but de l’oraison n’est pas de réciter une prière ou de faire lecture de la Parole de Dieu (que les moines appellent « lectio divina »). Le but est de se mettre en présence de Dieu, ne penser qu’a Lui et lorsque le Saint-Esprit viendra nous prendre pour nous mettre en contemplation, il faudra être disponible et ne pas dire que nous voulons d’abord terminer la récitation de la prière ou de la lecture du passage de la Parole de Dieu. Pour éviter cela, il faut prendre un passage de la Parole de Dieu que nous connaissons.

N’oublions pas qu’un saint à dit qu’une journée sans oraison est une journée vide. Aussi pour nous aider à faire oraison, il est possible de faire 7 actes d’adoration chaque jour : un en se levant, un a midi, un avant le repas du soir, un avant de se coucher et l’on trouve facilement le temps de faire 3 autres actes d’adoration dans la journée. Ces actes d’adoration consistent à reconnaître que Jésus est notre ami, que nous dépendons de Lui et de Lui seul et que nous voulons être un petit enfant pour l’aimer comme telle.

Sainte Thérèse de Lisieux dit que Marie est comme l’ascenseur qui nous prend dans ses bras pour nous mettre dans le cœur du Christ, le cœur de l’Amour lorsque nous sommes comme un petit enfant face à Dieu avec l’aide de Marie. Quand j’aime quelqu’un, je passe du temps avec cette personne ; l’oraison c’est la même chose mais… avec Dieu.

 

 

Outre les psaumes, la prière la plus simple et que nous pouvons réciter partout est le chapelet. Le chapelet consiste à prier le Christ par l’intercession de la très Sainte Vierge Marie. C’est une Prière toute simple que petits et grands peuvent réciter facilement. Il suffit d’avoir l’esprit d’un petit enfant qui accepte de dire des Notre Pères et des je vous salue Marie. Quand tu dis « Marie », aussitôt elle répond « Jésus ». Il faut donc beaucoup prier Marie (d’ou dix je vous salue Marie) pour qu’elle nous aide à atteindre le coeur de Jésus. En effet, nous ne savons pas prier Jésus comme il faut. C’est pourquoi, quand nous prions Marie, elle est là pour transformer notre prière grâce à l’intervention du saint-Esprit.

Par la méditation au fil des jours, des 15 mystères du rosaire : mystère joyeux, mystère glorieux et mystère douloureux (un chapelet consiste seulement à méditer chaque jour un mystère de la vie de Jésus), c’est à un partage de vie que t’invitent Jésus et Marie, à un coeur à coeur dans ce grand coeur du Christ brûlant d’amour pour toi, comme pour tout homme... La Sainte Vierge disait aux petits enfants de Fatima : « Je viens vous demander de dire tous les jours le chapelet ».

 

Voici le chapelet traditionnel (on dit traditionnel car il existe pleins d’autres formes de chapelet)

 

 

Les Mystères Joyeux : On récite généralement les Mystères Joyeux les lundis et les samedis.

 

1er Mystère Joyeux : l’Annonciation de l’ange Gabriel à Marie.

                        Fruit du Mystère : L’humilité :                                      Saint Luc 1, 26 à 38.

 

2ème Mystère Joyeux : la visitation de Marie à sa cousine Elisabeth.

                        Fruit du Mystère : L’amour du prochain :                                 Saint Luc 1, 39 à 56.

3ème Mystère Joyeux : la Naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ.

                        Fruit du Mystère : L’amour et l’esprit de la pauvreté : Saint Luc 2, 1 à 21.

4ème Mystère Joyeux : la Présentation au Temple de Notre Seigneur Jésus-Christ.

                        Fruit du Mystère : L’obéissance en toute chose :                      Saint Luc 2, 22 à 40.

5ème Mystère Joyeux : le Recouvrement du Seigneur Jésus-Christ au Temple.

                        Fruit du Mystère: La recherche de Dieu en toute chose :          Saint Luc 2, 41 à 51.

 

Les Mystères Douloureux : récités généralement les mardis et les vendredis

 

1er Mystère Douloureux : L’Agonie de Notre Seigneur Jésus Christ.

                        Fruit du Mystère : Le regret de nos péchés :              Saint Matthieu 26, 36 à 46 ;                                                                                                                    

                                                                                                           Saint Marc 14, 32 à 42 ;         

                                                                                                           Saint Luc 22, 40 à 46.

2ème Mystère Douloureux : La flagellation et le couronnement d’épines.

                                   Fruit du Mystère : Le pardon de nos sensualités et de nos mauvais désirs :

Saint Matthieu 27, 26 et 27, 27 à 31 ;

Saint Marc 15, 15 et 15, 16 à 20 ;

Saint Jean 19, 1.   

3ème Mystère Douloureux : Le portement de la Croix.

                                   Fruit du Mystère : Accepter nos peines :                           Saint Matthieu 27, 32 ;

Saint Marc  15, 21-22 ;

Saint Luc 23, 26-30.

4ème Mystère Douloureux : La mort de Notre Seigneur Jésus Christ en Croix

                                   Fruit du Mystère : un plus grand amour envers Dieu :

Saint Matthieu 27, 33 à 56;

Saint Marc 15, 23 à 41 ;

Saint Luc 23, 33 à 49 ;

Saint Jean 19, 17 à 25 et 28 à 37.  

5ème Mystère douloureux : Le sépulcre.

                                   Fruit du Mystère: le respect de la vie :

Saint  Matthieu 27, 57 à 61 ;

Saint Marc 15,  42 à 47 ;

Saint Luc 23, 50 à 55 ;

Saint Jean 19, 38 à 42.

 

 Les Mystères Glorieux : on récite les Mystères Glorieux les mercredis et les dimanches.

 

1er Mystère Glorieux : La Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ.

                                        Fruit du Mystère : un plus grand amour envers Dieu, la foi :

Saint Matthieu au chapitre 28 en entier ;

Saint Marc 16, 1 à 18 ;

Saint Luc 24, 1 à 49.

2ème Mystère Glorieux : L’Ascension du Christ dans le Ciel.

                                   Fruit du Mystère : le désir du ciel, l’espérance :

Saint Marc 16,  19 à 20 ;

Saint Luc 24, 50 à 53 ;

Acte des apôtres 1, 6 à 11.

3ème Mystère Glorieux : La pentecôte.

                                   Fruit du Mystère : la venue du Saint-Esprit en nos âmes, l’Esprit d’Amour :

Actes des Apôtres 2, 1 à 13.

 4ème Mystère Glorieux : L’Assomption de la très sainte Vierge Marie dans le ciel.

                                   Fruit du Mystère : la grâce d’une bonne mort :

Apocalypse 12, 14 à 16.

5ème Mystère Glorieux : Le couronnement de la Très sainte Vierge Marie dans le ciel.

                                   Fruit du Mystère : un plus grand amour envers marie, se consacrer à Marie :

Saint Jean 19, 25 à 27 ;

Apocalypse 12, 1-2.

 

Les Mystères Lumineux : On récite généralement les Mystères Lumineux les jeudis

 

1er Mystère Lumineux : Au moment de son baptême au Jourdain.

                                   Fruit du mystère : reconnaître que Jésus est le Fils de Dieu :

Saint Marc 1, 9-16 ;

Saint Matthieu 3, 13-17 ;

Saint Luc3, 21-22.

2ème Mystère Lumineux : Dans son autorévélation aux noces de Cana.

                                   Fruit du mystère : sanctifier le mariage, le couple, la famille et la fête :

                                                                                                                                      Saint Jean 2, 1-12.

3ème Mystère Lumineux : La vie Apostolique du Christ.

                                   Fruit du mystère : L’évangélisation :

Saint Marc 1, 15 ;

Saint Matthieu 5,7 ;

Saint Luc 6, 20-49 ;

une des paraboles de la miséricorde en saint Luc 15.

4ème Mystère Lumineux : La transfiguration.

                                 Fruit du mystère : comprendre qu’il y aura une vie éternelle et ce qu’elle sera :

Saint Marc 9, 2-8 ;

Saint Luc 9, 28-36 ;

2 P 1, 16-18.

5ème Mystère Lumineux : L’institution de l’Eucharistie.

                                   Fruit du mystère : la présence réelle ; vivre du testament d’Amour du Christ dans la charité fraternelle ; Que nous sachions vivre de l’Eucharistie par la prière et dans notre vie de tous les jours :

Saint Matthieu 26, 26-29 ;

Saint Marc 14, 22-25 ;

Saint Luc 22, 19-20 ;

1 Corinthiens 11, 23-25.

 

 

RECITE TON CHAPELET  (Charles Péguy)

 

Récite ton chapelet, dit Dieu,

et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé :

que c'est une dévotion passée et qu'on va abandonner.

 

Cette prière, je te le dis,

est un rayon de l'Evangile :

on ne me le changera pas.

Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,

c'est qu'il est simple et qu'il est humble,

comme fut mon Fils,

comme fut sa Mère.

 

Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés

toute la compagnie rassemblée en Evangile :

la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études

et le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,

la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,

et tous les éclopés que leur foi à sauvés,

et les bons vieux bergers comme ceux de Bethléem,

qui découvrent mon Fils et sa Mère...

 

Récite ton chapelet, dit Dieu,

il faut que votre prière tourne, tourne et retourne,

comme font entre vos doigts les grains du chapelet.

Alors quand je voudrai, je vous l'assure,

vous recevrez la bonne nourriture

qui affermit le coeur et qui rassure l'âme.

 

Allons, dit Dieu, récitez votre chapelet

et gardez l'esprit en paix.

 

Quelques citations sur la prière :

 

Le Père Charles de Foucauld :  l’oraison, c’est penser à Dieu en l’aimant ;

 

Saint Benoît : l’oraison c’est s’appliquer à Dieu ;

 

Sainte Thérèse d’Avila : l’oraison est un commerce intime d’amitié où l’on s’entretien  

   seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé  ;

 

Saint Vincent de Paul : lorsque vous quittez l’oraison pour les pauvres, vous quittez Dieu pour Dieu ;

 

Sainte Thérèse de Lisieux dit qu’elle devait se désoler de dormir lors de l’oraison. Mais Dieu Lui fit vite comprendre que si elle dors sans le vouloir c’est comme le chirurgien qui, pour faire les plus grandes opérations, endort son patient. Et bien Dieu, pour communiquer ses plus grandes grâces nous endort. Il ne nous reste plus qu’à rendre grâce à Dieu pour avoir dormi à l’oraison ;

 

Sainte Thérèse de Lisieux dit ces phrases : C’est par-dessus tout l’Evangile qui m’entretient pendant

                                                                     mes oraisons  et  A l’oraison, mes désirs me faisaient

                                                                    souffrir ;

 

Et encore : J’étais obligée de faire une oraison de souffrance ; n’est-ce point dans l’oraison que les

                 mains de dieu ont puisé cette science divine ? »

 

Cela fait penser à saint Martin de Porres qui est devenu le patron des catéchistes grâce aux nombreuses lumières qu’il a reçues de Dieu la nuit en faisant oraison ;

 

Sainte Thérèse de Lisieux : le tout puissant leur à donné comme levier l’oraison ;

 

De Marthe Robin :  Il en coûte plus de faire oraison que pour communier. La communion est un acte

                               extérieur qui est en lui-même un plaisir, une consolation, une joie de l’âme…  

                              L’oraison, qui est un entretien secret entre Dieu et l’âme, dans les commencements

                              surtout, est au contraire un assujettissement et une peine. Elle demande beaucoup                        

                             d’efforts ;

 

On peut dire aussi : « chaque journée ou nous n’avons pas fait les 7 actes d’adoration, ainsi qu’un

                                minimum de 5 minutes d’oraison et dit au moins une dizaine de chapelet est vide,

                               creuse et une perte de temps ; et  : lorsque nous prions, nous faisons comme le

                               petit enfant qui essaye de parler et dit bea-ba car nous ne savons pas prier comme

                              il faut. Marie transforme nos bea-ba pour en faire une prière agréable à Dieu » .

 

VII.   Les saints, les anges, notre ange gardien

 

Le mot « Saint » vient du mot latin sanctus qui signifie souverain pur, parfait.

Selon la doctrine chrétienne, Dieu seul est absolument pur et parfait. Mais parce qu'il est totalement amour Dieu invite tous les hommes à partager sa sainteté et le bonheur dont elle la source ; ceux qui ont répondu à cet appel peuvent être eux-mêmes appelés saints dès lors que dans l'autre vie ils se trouvent effectivement associés à la sainteté divine.

C'est pourquoi l'Eglise catholique propose à ses fidèles l'exemple de personnes dont la vie lui paraît avoir clairement mérité le partage de la sainteté divine ; elle reconnaît alors officiellement leurs mérites en les proclamant saints par la  canonisation. Il convient de noter que pour la plupart des théologiens, une telle reconnaissance ne relèverait du magistère infaillible de l'Eglise.

 

Le mot saint dans la Bible :

 

Le Saint des saints : Dieu.

Le peuple saint : le peuple juif élu de Dieu ;

La tribu sainte : la tribu de Lévi vouée à Dieu (lévites) ;

La cité ou la ville sainte: Jérusalem ;

La Terre sainte : la Palestine ;

Le Saint des Saints : cœur du sanctuaire du Temple de Jérusalem ; dans le premier temple, construit par Salomon, c'était là qu'était déposé l’arche d'alliance où se trouvaient les tables de la Loi ; c'était pour les Juifs, le lieu de la présence de Dieu parmi peuple.

 

 

Voici quelques unes des expressions que vous pouvez rencontrer et qui comporte le mot saint :

 

Les lieux saints : Jérusalem et les lieux où vécut Jésus ;

Le Saint-Sépulcre: tombeau où Jésus fut mis après sa mort ;

Le Saint-Père : le pape ;

Le Saint-Siège : le gouvernement pontifical ;

La Cité sainte (fig.) : la Jérusalem céleste, le Paradis ;

Les villes saintes (pour les musulmans) : Jérusalem, Médine et la Mecque.

L'île des saints: l'Irlande ;

Les jours saints : les jours de la semaine sainte qui précèdent Pâques ;

La communion des saints : l’ensemble des fidèles vivants et morts ;

Les saints, nom que se donnaient les puritains durant la révolution an­glaise sous Cromwell ;

Les saints du dernier jour : chez les mormons (qui est une secte).

 

 

A propos des anges ?

 

Le mot ange vient d’un mot grec angelos qui signifie messager, envoyé. L’ange est un simple envoyé de Dieu et la manifestation sensible de Dieu à un homme.

Les noms des anges porte toujours celui de Dieu : RaphaEL, GabriEL, MichEL ; En effet « EL » en hébreux veut dire Dieu.

 

La profession de foi du pape Paul VI nous dit : « ces purs esprits qu’on nomme aussi les anges ».

 

Raphaël signifie : Dieu guérit ; Gabriel signifie : héraut de Dieu ; Mikaël signifie : qui est comme Dieu ; Ouriel (cité dans les livres juifs) : lumière de Dieu.

 

Le démon est un ange déchu : voir le début du chapitre 12 du livre de l’Apocalypse, que nous trouvons dans la Bible, ou on nous explique que le démon est chassé du ciel et ou on nous avons la théologie des noms du démon.

 

Comme Dieu nous aime et qu’il ne veut pas nous laisser seul afin que nous ne prenions pas le chemin du péché et du mal, il donne a chaque être humain un ange gardien. Celui-ci est là pour nous aider tant dans la vie de tous les jours que dans notre vie spirituelle si nous le lui demandons.

Nous devons tous les jours prier notre saint ange gardien par exemple par cette courte prière : « nos saints anges gardien, protégez-nous ». Il faut lire la vie du père Lamy ou celle du Padre Pio pour comprendre vraiment ce que sont nos anges gardien et comment ils agissent dans nos vies.

 

VIII.           La Vierge Marie

 

Nous avons deux mamans : celle de la terre avec qui nous vivons et celle du ciel que nous ne voyons pas mais qui agit sur nous comme notre maman terrestre si nous le lui demandons.

 

La Vierge Marie a mis au monde le Fils de Dieu :

- voir Evangile de saint Matthieu 1, 20-25 : la nativité 

- puis en 2, 1 à 11 c’est la visite des mages

- et en 2, 13 à 15 c’est la fuite en Egypte.

 

L’Evangile de saint Jean 2, 1 à 12 nous présente Marie aux noces de Cana qui apprends aux serviteurs à faire la volonté de Dieu

Toujours dans l’Evangile de saint Jean  19, 25 à 27 nous voyons Marie au pied de la Croix où le Christ donne Marie à saint Jean et par lui à chacun des chrétiens.

Le livre des Actes des apôtres en 1, 13 et 14 nous dit que Marie priait avec les apôtres après l’Ascension du Christ ; elle est là pour apprendre aux apôtres à prier ; toujours dans ce même livre en 2, 1 à 13 Marie est là toujours présente, avec les apôtres, dans la prière pour qu’ils puissent recevoir le Saint-Esprit.

C’est pourquoi, saint Louis-Marie Grignion de Montfort dit que quand le Saint-Esprit trouve l’esprit de Marie dans une âme, il y bondit.

Tout au long de sa vie, l’Eglise Catholique a défini qui est la vierge Marie :

- En 433, l’Eglise condamne la doctrine de l’évêque Nestorius qui affirme que Marie n’est pas la mère de l’homme Jésus ; l’Eglise affirme que Marie est la theotokos, la Mère de Dieu.

- En 553 au second concile de Constantinople, on affirme la maternité et la virginité de Marie ;

- Dans les premiers siècles, on parle de Marie comme étant la « nouvelle Eve ».

            - Le concile de Trente en 1546, en exposant le dogme du péché originel, dit à la suite du pape Sixte IV que Marie a eu un privilège spécial de Dieu qui fait qu’elle n’est pas victime des conséquences du péché originel.

           - Plusieurs papes dont Paul V et Grégoire XV ont interdit que l’on exprime en public une opinion contraire à l’Immaculée Conception.

           - En 1708, le pape Clément XI avait fait de l’Immaculée Conception de Marie une fête de précepte pour l’Eglise universelle. Le pape pie IX en fit un article de foi.

           - En 1849, le pape Pie IX affirme dans « ineffabilis  Deus » que, par un effet anticipé de la Rédemption, une faveur particulière de Dieu a préservé Marie de la souillure du péché originel.                           

            - Pour le 50e anniversaire de la publication du dogme de l’Immaculée Conception, en 1904, le pape Pie X publie une encyclique ou il y détermine plus précisément les fondements christologiques du rôle médiateur de Marie.

            - Enfin, le premier novembre 1950, le pape Pie XII définie l’Assomption de Marie, en corps et en âme, dans la gloire céleste.

 

IX.            Le Purgatoire, le Paradis, l’Enfer,

                                         la Vie Eternelle et la communion des saints

 

Le concile de Trente en 1563 affirme l’existence du purgatoire en disant que les âmes peuvent être aidés par la prière et les messes.

Le mot purgatoire vient d’un mot latin purgare qui signifie nettoyer, débarrasser, purifier. On n’en trouve pas de trace du mot purgatoire dans le Nouveau Testament ; c’est la théologie qui a dit que le purgatoire est un temps d’épreuve permettant la purification préalable de ceux qui, au terme de leur vie terrestre, sont admis à partager le bonheur de Dieu.

Si la théologie a parlé du purgatoire c’est parce qu’il y a un usage dans l’Eglise de prier pour les morts ; d’autre part, pour voir Dieu, il faut que l’homme soit totalement pur.

 

Le paradis n’est rien d’autre qu’une allusion au « paradis terrestre » que l’homme a perdu par le premier péché commis par Adam et Eve qui est le péché originel.

 

Le mot enfer vient du mot latin infernus qui désigne celui qui est en dessous. Le Nouveau Testament utilise le terme de feu pour parler de l’enfer ; il s’agit d’un lieu de souffrance d’être privé pour toujours de la vision de l’Amour de Dieu qu’on appelle vision béatifique.

L’Eglise, quant à elle, fonde sa théorie de l’enfer sur l’Evangile de saint Matthieu 25, 31 à 46 a propos du jugement dernier par le Christ.

 

La vie éternelle est la vie que nous aurons choisi librement d’avoir, après notre vie sur la terre, en fonction de ce que nous aurons décidé de vivre sur terre ; si nous avons choisi l’Amour, nous irons au ciel voir Dieu et si nous avons choisi le non amour, nous irons en enfer.

C’est nous qui choisissons notre vie éternelle et Dieu se contente de constater car il ne veut pas, ne peut pas, s’imposer à notre liberté. A nous de faire le bon choix même s’il va contre ce que la société dans laquelle nous vivons fait. Le seul péché que le Christ refuse de remettre est celui contre l’Esprit-Saint c'est-à-dire de refuser de vivre avec Amour et avec ses conséquences.

 

Il y a deux mots pour parler de l’enfer : l’enfers au pluriel est celui dont on parle dans le credo quand on dit que le Christ est descendu aux enfers ; Le Christ est allé chercher les justes de l’Ancien Testament, qui attendaient que le Christ ressuscite pour rentrer au ciel, dans un lieu ou ils ne souffraient pas.  Le second mot enfer, au singulier, est le lieu éternel où iront ceux qui librement se sont damnés en choisissant de ne pas aimer mais de vivre dans la haine, le mensonge, l’égoïsme…

 

La communion des saints est la communion qui existe entre ceux qui sont morts et ceux qui vivent sur terre. L’Eglise Catholique nous demande de prier pour ceux qui sont décédés car ils ont besoin de notre prière. Et si les morts pour qui nous prions sont déjà dans la vision béatifique, dans la vie éternelle alors notre prière sert à d’autres personnes : et la plus grande des prières que nous pouvons faire pour les morts et de faire dire des messes. De plus nous pouvons demander à ceux qui sont mort de nous aider à continuer de suivre le chemin de l’Amour de Dieu et des autres.

 

X.  Le bonheur du chrétien : les 10 Commandements et les Béatitudes

 

Nous trouvons les dix commandements dans le livre de la Bible dans la partie Ancien Testament le livre du Deutéronome 5, 6-21. C’est Dieu qui donne à Moïse, au mont Sinaï ces 10 commandements pour que le peuple les respecte.  Les dix commandements de Dieu sont :

 

1.  Tu adoreras Dieu seul et tu l’aimeras plus que tout ;

2. Tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect ;

3. Tu sanctifieras le jour du Seigneur ;

4. Tu honoreras tes parents ;

5. Tu ne tueras pas ;

6. Tu ne feras pas de convoitise ;

7. Tu ne voleras pas ;

8. Tu ne mentiras pas ;

9. Tu n’auras pas de désir impur involontaire ;

10. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.

 

Comme nous pouvons le constater, ces 10 commandements ont deux parties : les 3 premiers ont rapport a ce que l’homme doit faire vis-à-vis de Dieu et les 7 autres concernent ce que l’homme doit faire pour vivre en société. Ces dix commandements font partie de ce qu’on appelle « la loi naturelle ».

Il n’y a pas besoin d’avoir une croyance quelconque pour respecter les commandements 4 à 10. Dans l’Evangile de saint Jean en 14, 15 il est dit que nous devons garder ses commandements. Mais pour vivre actuellement de ses commandements, nous ne devons pas  le faire par obligation ou devoir ; nous devons le faire par Amour de Dieu et des autres.

 

Avec les Béatitudes, ce n’est plus l’ère du devoir mais l’ère de l’Amour : ce qui compte c’est l’esprit avec lequel nous faisons ce que nous avons à faire.  C’est pourquoi le Christ nous donne les Béatitudes. Nous trouvons les Béatitudes dans l’Evangile de saint Matthieu 5, 3-12 :

 

« Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux.

Heureux les doux, car ils posséderont la terre.

Heureux les affligés, car ils seront consolés.

Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux : c'est bien ainsi qu'on a persécuté les prophètes, vos devanciers ».

 

Le bonheur des Béatitudes que nous propose le Christ n’a rien à voir avec le bonheur que la civilisation et la société dans laquelle nous vivons nous propose. Ce bonheur est exigeant et peu de monde le désire et le recherche. Seul ceux qui aiment plus que tout le Seigneur choisissent ce bonheur puisque nous savons que ce bonheur nous conduit à la véritable joie et à la Vie Eternelle.

 

XI.    Ce que tout « chrétien » doit savoir

 

A partir du moment ou nous choisissons librement d’aimer Dieu, nous devons prendre tous les moyens en notre possession pour vivre de cet Amour et éviter tout ce qui peut nous détourner de cet Amour. Mais par nous même, cela est impossible. C’est pourquoi le Christ nous a donné la Vierge Marie.

Saint Louis Marie Grignion de Montfort affirme que quand nous disons Marie elle répond aussitôt Jésus. Et c’est pour cette raison que la devise du Pape Jean-Paul II fût : tout a toi Marie.

Mais pour que Marie agisse en nous, il faut le lui demander afin que nous vivions de l’Amour de Dieu comme un petit enfant qui sait qu’il dépend que de Dieu et de Lui seul. Marie agis sur nous comme une maman pour nous aider à prier, à faire la volonté de Dieu le tout dans l’humilité en y mettant chaque jour davantage d’Amour.

                Plus nous aimons Jésus, plus nous voulons le connaître ; Plus nous connaissons Jésus, plus nous l’aimons. Bien que les ¾ de notre credo nous parle de Jésus, nous ne parlerons pas de Jésus dans cette partie mais de ce qu’il nous demande de savoir ou ce qu’il nous a laissé pour nous aider dans notre vie spirituelle comme dans notre vie de tous les jours.

 

Pour nous aider a vivre de son Amour, le Christ nous a laissé 7 sacrements : le baptême, la réconciliation, l’Eucharistie, la confirmation, l’ordre ou le mariage et celui des malades. C’est à l’Eglise Catholique et à la congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements de dire comment nous devons vivre des 7 sacrements en nous donnant des normes liturgiques que nous devons respecter si nous voulons faire la volonté de Dieu qui passe par l’obéissance à ce que l’Eglise Catholique (le pape qui est le chef de l’Eglise, les différentes congrégation romaines et les évêque unis au pape et en communion avec le pape) nous demande de faire puisque cette Eglise est mû par le Saint-Esprit.

 

 

En note : le chiffre parfait est le chiffre 7 car c’est la rencontre de Dieu et de l’homme. Pourquoi trois ? c’est la Trinité : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit ; Quatre ce sont les quatre éléments : la terre, l’air, l’eau et le feu. Le démon qui imite a comme chiffre le six. Et nous pouvons rajouter la Vierge Marie donc le chiffre parfait devient le 8.

 

Il y a aussi les 10 commandements, les Béatitudes (voir à ce sujet la partie X)  et les six commandements de l’Eglise :

 

* Tu sanctifieras les fêtes d’obligation ;
* Tu assisteras  la messe tous les dimanches et fêtes d’obligation ;
* Tu te confesseras au moins une fois l’an ;
* Tu communieras chaque année au temps pascal ;
*  Tu jeûneras les jours fixés par l’Eglise (mercredi des Cendres et Vendredi Saint) ;
*  Tu ne mangeras pas de viande les jours fixés par l’Eglise (le mercredi des cendres et les vendredis de carême).

 

Venons en au péché. Il faut savoir que la Bible nous dit que le juste pèche sept fois par jour ce qui veut dire beaucoup. Il y a plusieurs sortes de péché : le péché originel, le péché mortel, le péché véniel et les péchés capitaux. Pour qu’il y ait péché, il faut une matière grave, la pleine conscience de son acte et le plein consentement de la volonté.

 

- Le péché originel est celui commis par Adam et Eve.

 

-  Le péché mortel ou capital est celui qui nous sépare définitivement de Dieu et de sa grâce sauf si nous en demandons pardon : Dieu étant indéfiniment miséricordieux nous pardonnera toujours notre péché si nous demandons pardon pour ce péché et cherchons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas recommencer ce péché.

 

-  Le péché véniel est un péché qui ne nous sépare pas de Dieu et qui est remis lorsque nous utilisons les sacramentelle : l’eau bénite que nous trouvons à l’entrée de l’Eglise dans le bénitier ou une prière tel que le « je confesse à Dieu » que nous récitons au début de la messe. Quand nous nous confessons (dans le sacrement de réconciliation) nous devons dire tous les péchés mortels et aussi tous les péchés véniels afin qu’ils ne deviennent pas des péchés mortels car la répétition d’un péché véniel peut devenir un péché mortel.

 

-         Les péchés capitaux (ou péché mortel) ont été identifiés au VIe siècle par le pape Grégoire le Grand.

      Ces péchés sont au nombre de sept et ont sept vertus qui aident à les combattre :

 

l’orgueil et la vertu est l’humilité ;

l’envie et la vertu est la bienveillance ou douceur ;

la luxure et la vertu est la chasteté ;

la colère et la vertu est la patience ;

l’intempérance et la vertu est le jeûne ;

l’avidité et la vertu est la générosité ;

la paresse et la vertu est la vigilance.

 

L’orgueil est le refus fondamental de reconnaître ses limites et de reconnaître en particulier ce que l’on doit à Dieu et aux autres ; la vertu d’humilité consiste, selon la doctrine de sainte Thérèse de Lisieux, à être un petit enfant dans les bras de Jésus c'est-à-dire à savoir que nous dépendons de Lui et de Lui seul ;

 

L’envie se trouve expliqué, entre autre, dans le livre de la Genèse en 37, 47 où nous avons l’histoire des frères qui sont jaloux de Joseph. L’envie peut être matérielle mais aussi spirituelle. Dans les deux cas nous ne savons pas nous contenter de ce que nous avons mais on désir ce que les autres ont : argent, talents, objets matériels, beauté etc. La jalousie et l’envie sont source de stress et de tristesse. Et dans le livre de la Genèse, lorsque Joseph devint le conseiller de Pharaon et retrouve ses frères, il n’a pas envie de se venger parce qu’il est bienveillant et doux.

 

La luxure consiste à considérer les autres sous l’angle du plaisir sexuel qu’ils peuvent procurer. L’Eglise enseigne que la luxure fait de deux êtres impliqués de simples instruments de plaisir, les éloignant de la notion de dignité de la personne humaine. La chasteté consiste à tout mettre en œuvre pour réguler le désir sexuel.

 

La colère est quelque chose qui ne dépend pas de nous mais que nous pouvons apprendre à maîtriser. Il y a de sainte colère comme le Christ là eu en chassant « les vendeurs du temple » en saint Matthieu 21, 12 à 17, qui sont des colères maîtrisées mais en général la colère est mauvaise conseillère et nous ne devons rien faire sous le coup de la colère. La patience permet de tout subir sans se mettre en colère ce qui ne veut pas dire que nous devons abdiquer notre personnalité humaine et notre tempérament mais elle nous permet de réagir calmement et comme il le faut.

 

L’intempérance c’est jouir du plaisir de manger et de boire. Pour nous aider à lutter contre ce vice, l’Eglise nous conseil le jeûne qui est fait pour laisser de la place en nous à Dieu. Mais il n’y a pas que de se priver de nourriture pour jeûner ; Jeûner c’est se priver de quelque chose : par exemple de chocolat, de télévision, de cigarettes, de bruits pour mettre autre chose à la place ;

 

L’avidité consiste à toujours avoir plus de tout : argent, bien matériels etc. La générosité consiste à savoir donner de son temps ou de son argent en sachant qu’il est souvent plus facile de donner de l’argent que son temps.

 

La paresse est humaine et spirituelle : elle consiste a ne rien vouloir faire humainement et spirituellement parlant. La paresse, mère de l’indifférence, empêche de ressentir la joie et l’enthousiasme. Pour en savoir un peu plus sur la paresse, vous pouvez lire ce que dit le livre des proverbes en 24, 30-34. La vigilance est là pour nous faire comprendre que si nous aimons le Christ, nous devons faire concrètement des choses pour Dieu et pour les autres afin de prouver l’Amour que nous avons pour Dieu.

 

  

Qui est l’Esprit-Saint ?

 

L’Esprit-Saint procède (vient) du Père et du fils. L’Esprit-Saint est à la fois : l’amour commun et réciproque entre le père et le Fils ; le lien d’unité en Dieu et entre Dieu et les hommes et enfin le don de Dieu.

« le Père du ciel donnera l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient » (saint Luc 11, 13)

Les symboles de l’Esprit-Saint sont : l’eau, le vent, le feu, la colombe et l’huile ;

Le Saint-Esprit a sept dons : ceux de crainte, de piété, de conseil, de force, de science, d’intelligence et de sagesse.

 

Le don de crainte consiste à nous mettre devant l’Amour infini de Dieu, nous invite à se reconnaître tout petit devant son infinie grandeur. Ce don de crainte nourrit en nous l’abandon, la louange, l’adoration. C’est la crainte d’offenser celui qu’on aime.

 

Le don de piété complète celui de crainte. Il s’agit d’aimer Dieu comme un fils aime son père, un père plein de tendresse et de miséricorde, tout proche de nous, et lui crier « Abba » (papa) !

 

Le don de conseil est là pour nous aider a décider de quelle manière vivre et comprendre ce qu’il faut faire dans les situations que nous rencontrons, ce qu’il faut dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire…

 

Le don de force nous aide à avoir le courage et la persévérance dans ce que nous avons décidé d’entreprendre, pour obtenir patience et constance afin de lutter contre tout ce qui nous empêche d’accomplir la volonté de Dieu. Ce don de force nous donne la joie et l’enthousiasme pour vivre en disciple et témoin du christ.

 

Le don de science nous permet de déchiffrer la Présence de Dieu et sa Providence dans les événements de notre vie et à discerner les signes de son amour dans toute la création. 

 

Le don d’intelligence est fait pour que nous comprenions la parole de Dieu et l’enseignement de l’Eglise, percevoir ce que dieu attend de nous et savoir comment faire sa volonté sur nous.

 

Le don de sagesse nous unit à la volonté de dieu et nous conduit dans l’intimité de Jésus, nous laissant conduire par lui au cœur même de la Trinité.

 

Le Saint-Esprit nous aide à vivre des trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité (pour comprendre ces trois vertus il est possible de lire ce qu’en dit la catéchisme de l’Eglise Catholique abrégé  aux numéros 386 à 388) ainsi-que des quatre vertus cardinales : la prudence, la justice, la force et la tempérance (a leur sujet, il est possible de lire le catéchisme de l’Eglise Catholique abrégé aux numéros 380 à 383).
 

Le cycle liturgique

 

Pour nous permettre de vivre en sa totalité les grands moments du passage terrestre de Jésus, l’Eglise a créé le cycle liturgique qui détermine la place des grands événements chrétiens tout au long de l'année :

1) L’année liturgique commence début décembre par l’attente de la venue du Sauveur. Durant quatre semaines nous préparons notre coeur à la venue de Jésus, c’est l’AVENT.

 

2) La fête de NOEL est l’aboutissement de cette attente. Dieu nous envoie son Fils unique fait homme.

- Durant le temps de Noël, l’Eglise célèbre la SAINTE FAMILLE de Jésus, Marie et Joseph, qui est donnée en exemple à toutes nos familles.

La fête de l’EPIPHANIE est le jour de la manifestation de Jésus au monde.

- Le temps de Noël se termine par la célébration du BAPTEME DE JESUS par Jean le Baptiste.

3) Quarante jours avant PAQUES démarre le temps du CAREME.

- Le Carême qui commence par le MERCREDI DES CENDRES fait prendre conscience à chaque baptisé de son état de pécheur et de son besoin de conversion. Le carême est en effet le temps de la conversion qui nous rappelle les quarante jours passés par Jésus au désert, lui qui luttait contre les tentations. Il y a cinq dimanches de carême.

 

4) L’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem est commémorée le DIMANCHE DES RAMAUX, premier jour de la SEMAINE SAINTE.

- Le dernier repas de Jésus avec ses disciples au soir du JEUDI SAINT, c’est l’institution de l’Eucharistie ou de la messe (la sainte cène) sans oublier le lavement des pieds qui nous montre que l’Eucharistie nous conduit à servir nos frères pour l’Amour de Dieu.

- Le VENDREDI SAINT ou l’on fait le chemin de la croix et l’office de la passion pour se rappeler les souffrances de la passion du Christ et sa mort sur la Croix.

- Il y a ensuite le jour du sépulcre, le SAMEDI SAINT, ou il n’y a plus rien puisque le Christ est mort et dans un tombeau ; toutes les Croix et les statues de l’église sont voilés.

- Enfin arrive la fête de la PAQUE, qui commence par la VIGILE PASCALE dans la nuit sainte, où le cierge Pascal, souvenir du Christ lumière du monde, s’avance dans la nuit noire pour l’illuminer. La fête de PAQUE nous annonce la Résurrection du Christ, le Christ qui est victorieux de la mort.

 

5) LE TEMPS PASCAL DURE SEPT SEMAINES. Il démarre avec la fête de pâque, fête de la vie, fête de l’eau signe de vie, fête de la lumière. Et durant ces sept semaines, l’Eglise chante la joie du Christ ressuscité.

- Le jeudi de L’ASCENSION, dix jours avant la fête de la PENTECOTE, l’Eglise célèbre la montée du Christ ressuscité vers son Père qui part nous préparer une place : le christ l’affirme et ajoute que là ou il est nous y serons aussi.

- La PENTECOTE termine le temps pascal. La fête de la PENTECOTE célèbre la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. Jésus, reparti vers le Père, n’abandonne pas les siens mais au contraire leur envoie la force nécessaire pour aller dans le monde entier faire des disciples et parler de son Amour qui est de toujours et pour tous les hommes.

 

6) LE TEMPS ORDINAIRE est situé en dehors de ces temps liturgiques privilégiés.

Les dimanches qui n’ont pas de fête particulière dont on vient de parler sont dits ordinaires. En fait, aucun dimanche n’est ordinaire, puisque chaque dimanche nous rappelle le premier jour de la semaine où Marie-Madeleine trouva le tombeau ouvert et reçu la mission d’aller annoncer à ses frères que le Christ est ressuscité. Chacun de ces dimanches à travers l’année, nous fait progresser, par les lectures, dans la connaissance de Jésus et dans la découverte de son message d’amour qu’il est venu nous apporter.

Nous les chrétiens, nous avons la charge de vivre de cet Amour et de la transmettre à nos frères d’abord par nos actes et éventuellement par notre parole.

 

7) Certaines grandes fêtes sillonnent notre année liturgique. Pour cela, voir, les fiches concernant les fêtes de Notre Seigneur Jésus-Christ et les fêtes de la Sainte Vierge Marie.

 

8) Le dernier dimanche de l’année liturgique, généralement fin novembre, est la fête du CHRIST ROI DE L’UNIVERS. Donc la nouvelle année liturgique commence fin novembre et pour nous les chrétiens, ce devrait être une fête beaucoup plus importante que celle de la nouvelle année civile que nous fêtons la nuit du 31 décembre au premier janvier.

 

En résumé, il nous est possible de classer l’année liturgique en trois grands cycles :

 

1) LE CYCLE DE l’INCARNATION. L’Eglise célèbre Jésus fait homme : De L’AVENT à L’EPIPHANIE (en général de début décembre à fin janvier) ;

 

2) LE CYCLE DE LA REDEMPTION. Jésus-Christ rédempteur de l’homme ; Jésus donne sa vie pour nous sauver et ressuscite en nous promettant une vie nouvelle (du carême à la Pentecôte, en général de février à fin mai) ;

 

3) LE CYCLE DE LA CREATION ET DE LA FORMATION DE L’EGLISE.

La vie du peuple racheté par Jésus fait homme, venu nous sauver par sa mort et sa résurrection. La formation et l’évolution de la première communauté chrétienne (de la Pentecôte à la fête du Christ-Roi, en général de juin à novembre).

 

 

Pourquoi la date de Pâques est-elle encore fixée selon un calendrier lunaire ? Pourquoi ne décide-ton pas d'une date fixe ?

 

LA FETE DE PAQUES EST UNE FETE MOBILE : SA DATE VARIE D'UNE ANNEE A L'AUTRE : POURQUOI ?

Il est vrai que c'est assez désagréable au plan pratique. Mais c'est aussi une bonne occasion de nous souvenir de l'enracinement de la tradition chrétienne dans la tradition juive. Avant d'être une fête chrétienne, Pessah est une fête biblique. C'est même, à l'origine, une célébration de la nature. Dans la culture nomade, l'année commence au printemps; on célèbre l'agnelage, qui assure l'avenir du troupeau et la prospérité du clan. Dans la culture sédentaire et rurale, l'année commence Ó l'automne, début du cycle des travaux des champs. Mais on fête au printemps les premières gerbes d'orge : c'est la fête des Azymes qui, initialement, était distincte de la fête de Pâques.

 

Sur cette toile de fond, le Livre de l'Exode dessine la grande épopée de la sortie d'Egypte et de la traversée de la mer. Le 14 du mois de Nisan ½de premier mois +) devient ainsi une sorte de fête nationale. Or le calendrier d'Israël est un calendrier lunisolaire: les douze mois correspondent au cycle lunaire (vingt-neuf ou trente jours), et périodiquement un mois supplémentaire permet de recaler l'année sur le cycle du soleil.

 

LES CHRETIENS SUIVRONT, EUX, LE CALENDRIER JULIEN.

 

Sous Jules César, en effet, Rome a fait le passage d'une année de dix mois et trois cent cinquante-cinq jours, commençant au mois de mars, à notre année de douze mois et trois cent soixante-cinq jours, commençant le 1er janvier. La Pâque chrétienne ne coïncidera donc plus avec la Pâque juive, d'au¡tant moins qu'on voudra honorer non pas la date exacte de la Résurrection, mais le dimanche le plus proche de cette date. Ce qui n'était que le premier jour de la semaine est, en effet, devenu le dimanche : dies dominicalis (jour du Seigneur).

 

Il faut ajouter à cela une complication supplémentaire: la date de Pâques ne coïncide pas dans toutes les Eglises chrétiennes. L'année du calendrier julien durait onze minutes de trop. A la Renaissance, le décalage cumulé n'est plus supportable. Le pape Grégoire XIII va supprimer dix jours - c'est ainsi que sainte Thérèse d’Avila est morte dans la nuit du 4 au ... 15 octobre 1582 ! Il va également supprimer certaines années bis¡sextiles de début de siècle. Mais le monde orthodoxe ne s'aligne pas sur le calendrier grégorien. De part et d'autre, on observe la même règle, édictée au concile de Nicée : Pâques est le dimanche qui suit le quatorzième jour de la lune de l'équinoxe de printemps. Mais selon que le comput est julien ou grégorien, la fête peut être célébrée le même jour (comme en 2007), ou jusqu'à cinq semaines plus tard (comme en 2002).

 

DEPUIS PLUSIEURS ANNEES, LES CHRETIENS DE TERRE SAINTE ONT DECIDE DE CELEBRER PAQUES LE MEME JOUR

 

Catholiques et protestants ont adopté le calendrier orthodoxe. Ils l'ont voulu comme un signe d'unité entre des Eglises si nombreuses et si diverses, et comme un témoignage plus lisible des chrétiens sur une terre marquée par l'islam et le judaïsme. Je me souviens d'un pèlerinage en Terre sainte pendant la semaine après Pâques. Nous chantions de tout coeur nos alléluias tandis que notre guide arabe célébrait son Vendredi saint! Il est vraiment urgent que, sur ce point au moins, l'unité se fasse. L'Eglise catholique se dit prête à faire ce pas.

 

Faudrait-il en profiter pour abandonner l'usage de définir la date de Pâques par le calendrier lunaire, trop aléatoire ? Pâques deviendrait un rendez-vous annuel fixé une fois pour toutes, tel dimanche. Ce serait une grande simplification: la date de Pâques commande, en effet, l'ensemble du calendrier liturgique, du mercredi des Cendres à la Pentecôte, et par contrecoup tous les autres dimanches, qu'il faut répartir avant et après cet ensemble. Mais serait-il sage d'abandonner une tradition si haute, pour des motifs plus technocratiques que mystiques ? J'avoue mon hésitation !

 

Auteur : Père Alain Bandelier paru dans la revue Famille Chrétienne numéro 1519 du 24 février au 2 mars 2007

 

LES FETES DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST sont :

 

Noël : le 25 décembre ;

La Sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph : le 27 décembre ;

Le baptême du Seigneur : le dimanche après l’Epiphanie ;

La présentation du Seigneur : le 2 février ;

Pâques : la Résurrection de Jésus : date mobile (en général en mars ou avril) ;

L’Ascension de Jésus au Ciel : la date dépend de la fête de Pâques puisque cette fête à lieu 40 jours après Pâques ;

La Pentecôte : cette fête a lieu 10 jours après la fête de l’Ascension, soit 50 jours après Pâques ;

La Sainte Trinité : le dimanche après la Pentecôte ;

Le Saint-Sacrement : le jeudi ou le dimanche qui suit la fête de la sainte Trinité ;

Le vendredi qui suit le deuxième dimanche après la Pentecôte, on fête le Sacré cœur de Jésus ;

Le Christ Roi de l'Univers: c'est le dernier dimanche du temps ordinaire qui termine l'année liturgique, juste avant le premier dimanche de l'Avent .
 

 LES FETES ET SOLENNITES DE LA VIERGE MARIE sont :

 

La Nativité de la Vierge Marie : le 8 septembre ;

La présentation de Marie au temple : le 21 novembre ;

Noël : le 25 décembre ;

La Sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph : le 27 décembre ;

Sainte Marie Mère de Dieu : le premier janvier ;

L’adoration des mages ou Epiphanie : le premier dimanche de janvier si celui ci ne tombe pas le premier janvier ;

La présentation de Jésus au temple : le 2 février ;

Le mystère de l’Immaculée Conception : le 11 février et le 8 décembre ;

L’Annonciation : le 25 mars ;

La dormition et l’Assomption de Marie dans le ciel : le 15 août.

 

Comme pour les fêtes de Notre Seigneur Jésus-Christ, il faut savoir que la liturgie nous demande de célébrer ces fêtes de la Vierge Marie en un an. Mais cela ne s’est déroulée durant toute sa vie c’est à dire sur toute la durée de la vie de la Vierge Marie sur la terre.

 

Le chrétien doit savoir les principales prières : le gloria, le credo, les mystères du rosaire, l’Angélus, le Notre Père, le Je vous Salue Marie, le cantique de Zacharie, le magnificat de Marie et le Salve Regina. Il y a de nombreuses autres prières mais celles-ci sont les principales et les plus importantes prières.

 

 

En guise de conclusion, disons qu’Aimer le Christ est exigeant et impose des sacrifices. Nous n’avons qu’une vie pour cela et nous ne devons pas nous tromper de chemin et « rater » notre vie ; en aimant le Christ nous obtenons une joie profonde et durable qui n’a rien à voir avec les joies passagères que nous pouvons connaître sur terre. 

                        Saint Paul dit en Romains 8, 17-18 : « Enfants, et donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.  J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous ». Et saint Jean de la Croix affirme qu’à la fin de notre vie nous serons jugés non pas sur ce que nous avons fait mais sur la quantité d’Amour que nous avons mis pour faire ce que nous avons à faire.

 

 

Et pour terminer, et vous aider à avoir envie de lire la Bible, il vous est proposé des références biblique que vous pouvez allez consulter en fonction de vos besoins puisque Dieu est là pour nous aider quand nous avons un problème ou besoin d’un remède en fonction de notre état morale ou de nos souffrances physiques, morales et spirituelles :

 

Jésus Guérisseur (Evangile de saint Luc 6, 19)

 

- Etes vous triste, angoissez ? lisez Jean 14 ;

 

- Le monde est méchant : prenez le psaume 27 ;

 

- La conscience tranquille ? avaler le psaume 51 ;

 

- L’avenir vous inquiète ? voir Saint Matthieu 6, 25 à 34 ;

 

- Vous êtes en danger ? le psaume 91 est là ;

 

- Vous avez le cafard ? méditez le psaume 34 ;

 

- Dieu est si lointain ... voyez le psaume 139 ;

 

- Dégoutté de la vie ? vite Isaïe 40 ;

 

- Je me sens seul, vulnérable voir le psaume 23 ;

 

- Comment remercier Dieu ? entonnez psaume 103 ;

 

- A quoi bon la foi ? consulter Hébreux 11 ;

 

- Au bord du désespoir ? Absorber Romains 8, 31 à 35 ;

 

- Vous n’avez plus de courage ? a vous Josué 1 ;

 

- Le monde plus fort que Dieu ? lisez le psaume 90 ;

 

- Je n’en peux plus ! un remontant Saint Matthieu 11, 25 à 30 ;

 

- Vous partez en voyage ? démarrez avec le psaume 121 ;

 

- Vous en avez assez d’eux ? goûtez 1 Corinthiens 13 ;

 

- Vos prières sont égoïstes, assimilez le psaume 67 ;

 

- Vous priez dans le vide ? Saint Luc 11, 1 à 13 ;

 

-         Ce que Dieu attend de nous ? prenez Romains 12 et 1 Corinthiens 13.

 

N’hésitez pas à lire quotidiennement la Bible. Vous ne le regrettez pas. Comme le dit Isaïe 55, 11 : « La Parole qui sort de ma bouche, dit Dieu, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission ». Et cette mission, c’est de vous rendre saint, un fou amoureux de Dieu. Alors il n’y a aucun risque de se « doper » chaque jour avec la Parole de Dieu contenu dans la Bible ; Nous devons choisir librement « de nous droguer » quotidiennement avec la Parole de Dieu et de la « ruminer » ; Cela nous aidera a Aimer chaque jour davantage si nous prions régulièrement et en fonction de notre état de vie. Ceci dit, une prière que tous peuvent réciter tous les jours est le chapelet : que nous soyons en voiture, en train de faire la vaisselle ou du bricolage par exemple, il est possible de dire son chapelet. Et il est aussi souhaitable de trouver un moment pour assister à la messe, au moins une fois par semaine, en plus de la messe dominicale. Et pour le reste : voyez avec votre père spirituel. Ce qu'il faut c'est faire des choses que nous pourrons tenir dans la durée et la quotidienneté en sachant qu'il y a quatre choses importantes : l'obéissance au pape, la consécration à la Vierge Marie, la lecture de la Parole de Dieu contenu dans la Bible et l'Eucharistie c'est à dire les sacrements et la prière sans oublier son devoir d'état (même si le mot n'est plus employé de nos jours cela demeure une réalité).


 

Il est possible de synthétiser cet aide mémoire du chrétien de la manière suivante :

 

- Sainte Thérèse de Lisieux dit : « c’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour » ; et aussi : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même » ;

- Du Père Thomas Philippe : « le joug du Seigneur est toujours léger quand nous demeurons dans l’instant présent, sans regarder ni l’avenir, ni le passé mais en tachant de rester auprès de Lui. Il peut même alors être très doux, n’être plus du tout un joug, mais une présence et une union d’Amour » ;

-  Nous pouvons  affirmer que le véritable saint est celui qui a à la fois les pieds sur terre et la tête au ciel ;

- Nous pouvons dire : « Les deux pénitences que tout homme peut faire, quelque soit son état psychique et sa condition mentale et physique sont le silence intérieur (qui n’a rien à voir avec le silence extérieur bien que celui-ci prédispose au silence intérieur) et la prière » ;

- Nous entendons formuler : « Jésus est un ami qui nous aime quoi que nous fassions et qui que nous soyons ; C’est le seule qui est fidèle dans son Amour envers l’homme. Et Il attend que nous répondions librement à son Amour, avec l’aide de la très Sainte Vierge Marie, malgré les exigences et la dureté que cela représente ».

- "Le Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie" de l’Evangile de saint Jean 14, 6.

- Sans la Vierge Marie, nous ne pouvons rien faire. En effet, saint Louis Marie Grignion de Montfort affirme que nous devons aller à Jésus par Marie ; quand on dit marie, elle répond aussitôt jésus.

- De saint Louis Marie Grignion de Montfort : « quand le Saint-Esprit trouve marie dans une âme, il y bondit ».

-  « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres: ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent » de l'Evangile de saint Luc 16, 13.

- De saint Jean de la Croix : « a la fin de notre vie, nous serons jugés non pas sur ce que nous aurons fait mais sur la quantité d’Amour que nous aurons mis pour faire ce que nous avons a faire ».

 - avec saint Luc nous devons nous écrier à la fin de notre vie : « Je ne suis qu’un serviteur inutile, je n’ai fais que mon devoir » de l'Evangile de saint Luc 17, 11.

 

J’espère que cet aide mémoire vous aidera à connaître l’essentiel du contenu de la foi chrétienne contenu dans le credo ou symbole des apôtres et a vivre de l'Amour, par l'Amour et pour l'Amour de Dieu. N’oublions pas qu'a chaque fois que la Vierge Marie ne comprenait pas quelque chose, elle gardait cela dans son cœur et le méditait.

 

Demandons à la Vierge Marie la grâce de mettre notre intelligence au service de notre foi pour comprendre les différents mystères de notre foi et surtout pour nous aider à mieux aimer Dieu et les autres. Saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens dit : "trois choses demeurent : foi, espérance et charité mais la plus grande des trois c'est la charité" I Co 13, 13.




Auteur : François Lugan
Copyright : Association Apostolat Sainte Thérèse