LE LECTIONNAIRE

 

 

 

            Le lectionnaire est un livre dans lequel il y a les lectures que l’on lit à la messe. Le lectionnaire se place sur l’ambon (voir ce mot). On trouve les lectures de la messe en regardant sur le calendrier liturgique : il existe deux calendriers liturgiques. Le premier est général c’est à dire qu’il contient tous les textes de la messe et les fêtes des saints sans tenir compte des cas particuliers en fonction du lieu ou l’on habite : par exemple un saint que l’on ne fête que dans un diocèse. Ce calendrier liturgique s’achète en librairie catholique ; Le second se trouve dans chaque sacristie et contient, en plus des textes de la messe, les cas particuliers au diocèse ou l’on se trouve. Les deux calendriers liturgiques contiennent la semaine que le prêtre doit utiliser pour dire les psaumes lorsqu’il récite lors qu’il dit l’office de laudes, milieu du jour et des vêpres (semaines 1,2,3 et 4) et la semaine de l’année ou l’on se trouve (25e, 26e, 30e par exemple). Quand on prépare la messe, il suffit d’ouvrir le lectionnaire à la bonne page afin d’éviter d’avoir à chercher ce qu’on doit lire au moment ou l’on doit faire les lectures. 

 

            Il y a trois sortes de lectionnaires. Le premier lectionnaire contient les lectures pour les messes du dimanche ; le second lectionnaire contient les lectures pour la messe de la semaine. Enfin dans le troisième lectionnaire se trouvent les lectures pour les fêtes des saints.

 

Le lectionnaire du dimanche suit le cycle liturgique, il commence donc au premier dimanche de l’Avent et se termine par la fête du christ Roi de l’Univers. Il est important de savoir que les textes des évangélistes ont été répartis en trois années. Les évangélistes n’ayant pas écrit leurs textes à la même époque, il est intéressant de tout lire afin de recevoir à travers eux la plénitude de la parole de Dieu apportée par des hommes différents. Ainsi l’année A est consacrée aux écrits de saint Matthieu ; l’année B est consacrée aux écrits de saint Marc et l’année C est consacrée aux écrits de saint Luc. L’Evangile de saint Jean, quant à lui, est lu sur les trois années lors de certaines occasions.

 

Le lectionnaire de semaine, beaucoup plus volumineux, comprennent plusieurs volumes en fonction du calendrier liturgique. Pour le temps ordinaire (quand il n’y a pas de fêtes ou quand ce n’est pas l’Avent, le Carême et le temps Pascal), les lectures varient en fonction des années, ceci afin de permettre les lectures de l’ensemble des textes bibliques. Il arrive parfois que du lectionnaire soit retirée la lecture de l’Evangile pour être placée alors dans l’Evangéliaire.

           

            Les lectures que l’on trouve dans les différents lectionnaires proviennent toujours de la Bible. On ne peut remplacer les lectures de la messe par la lecture d’un homme quel que soit cet homme dit le texte sur quelque norme à propos du mystère du culte eucharistique donné par Rome le jeudi saint 1980 (voir aussi ce qui est dit dans la fiche numéro 37 sur l’Evangile). A la messe du dimanche il y a quatre lectures : la première lecture vient de l’Ancien Testament  Puis il y a un psaume que l’on récite ou que l’on chante. On prend un refrain (appelé en générale antienne) que l’on chante entre les différentes parties du psaume. Ensuite la seconde lecture qu’on lit est prise dans le Nouveau Testament et enfin l’Evangile (selon Saint Matthieu ou Saint Marc ou Saint Luc ou Saint Jean). Les trois premières lectures sont faites par des fidèles préparés pour cela (voir fiche numéro 42 sur le lecteur). L’Evangile est toujours lu par un diacre ou un prêtre. En semaine, il n’y a que trois lectures : une lecture qui provient de l’Ancien Testament ou du Nouveau Testament puis un psaume avec une antienne que l’on récite ou chante et enfin l’Evangile.