Histoire des démons

Un saint se rend dans un couvent. Il assiste à l’office avec les religieux et voit une dizaine de démons sur la tête de chaque religieux.

Quelques jours plus tard, ce saint passe devant l’entrée d’une ville. Il voit un seul démon qui se croise les bras. Cela l’intrigue. Il questionne alors le démon : « pourquoi y a t-il une dizaine de démons sur la tête de chaque religieux à l’office et seulement un démon qui se croise les bras à l’entrée de la ville ? ». Le démon lui répond : « il est très difficile, voire même impossible de pervertir un religieux qui est fervent ; il n’y a rien à faire dans une ville puisque les gens ayant les biens matériels, la télévision etc. ont suffisamment d’occasions d’oublier Dieu, de ne pas aimer Dieu et de d'être pris par autre que par la prière. Le démon n’a donc rien à faire dans une ville pour pervertir les gens, leur empêcher de pratiquer la charité (l’amour de Dieu et des autres pour l’amour de Dieu) et les éloigner de Dieu ».

Moralité de l’histoire : « Quand on n’est pas dans un couvent, attention à toutes les occasions qui nous sont donnés pour se pervertir. Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas devenir saint en dehors d’un couvent mais que c’est beaucoup plus difficile et qu'il faut y mettre beaucoup plus de volonté en prenant des moyens radicaux pour cela ».

Auteur : Père Emmanuel de Floris