LA QUESTION DU TRAVAIL DU DIMANCHE

 

 

Le travail du dimanche sera bientôt obligatoire. Des menaces pèsent sur le repos dominical. La question du travail le dimanche revient en force dans l’actualité du dimanche 12 octobre 2008 avec toujours le même slogan : gagner plus d’argent puisque le dimanche on sera payé double. Un sondage des français dit que 67 % des français sont pour travailler le dimanche et 33 % sont contre.

 

Je vous propose plusieurs textes pour réfléchir à cette question.

 

Merci de ce que vous ferez pour sauver le dimanche en diffusant ce texte à un maximum de personnes de votre entourage par tout moyen possible. Cela est normal que cette question revienne puisque nous ne devons pas oublier que Xavier Bertrand est Franc-maçon et que la seule chose qui compte dans notre monde c’est l’argent.

 

Personnellement, nous pouvons considérer que nous devons respecter le dimanche pour deux raisons :

 

1) c’est le seul jour ou une famille peut être réuni. Or actuellement, on fait tout pour supprimer la famille. N’oublions pas que le pape Jean-Paul II a dit que la famille est la cellule de base de la société ce qui signifie que la société ne peut pas exister sans famille ;

 

2) Le dimanche est le jour du Seigneur. Nous pouvons lire dans les trois premiers chapitres du livre de la Genèse que le Seigneur a mis six jours pour créer le monde et que le septième jour il  s’est reposé c'est-à-dire qu’il a contemplé sa création. Cela veut dire que l’homme doit travailler 6 jours et consacrer le septième pour se reposer et penser au Seigneur en assistant à la messe dominicale et en assistant aux vêpres le soir.

 

I) L'éclairage de l'Eglise

 

a) de Stephan Vallet paru dans la revue Homme Nouveau en 2006 et toujours d’actualité

 

« À notre époque, il reste nécessaire de faire effort pour que tous puissent connaître la liberté, le repos 'et la détente nécessaires à leur dignité d'hommes, avec les exigences religieuses, familiales, culturelles, inter personnelles qui s'y rattachent et qui peuvent difficilement être satisfaites, si l'on ne réserve pas au moins un jour par semaine où il sera possible de jouir ensemble de la faculté de se reposer dans une atmosphère de fête. (...)

(...) C'est pourquoi il est naturel que les chrétiens veillent à ce que la législation civile tienne compte de leur devoir de sanctifier le dimanche, même dans les conditions particulières de notre époque. (...) Le repos des dimanche  et des jours de fête revêt une dimension prophétique  puisqu'il affirme non seulement le primat absolu de Dieu, mais aussi le primat et la dignité de la personne qui l'emporte sur les exigences de la vie sociale et économique. » du pape Jean-Paul Il, Lettre apostolique Dies Domini (a relire en entier).

 

Périodiquement revient chez nous la question du travail du dimanche.

 

C'est ainsi que, l'an passé, des hommes politiques ont proposé que certains commerces puissent être ouverts huit dimanches dans l'année, par simple autorisation du maire. L'exemple de pays étrangers, comme les États-Unis, montre que la pression se fera de plus en plus forte. N'est-ce pas là une sorte de

'loi  du libéralisme économique ? La sécularisation  de nos sociétés va bon train : après avoir gommé quelques-Unes des références religieuses des vacances scolaires, elle tend naturellement à banaliser le dimanche pour en faire un jour comme les autres.

Mgr Jean-Louis BRUGUÈS, évêque d'Angers, Lettre pastorale 2005

 

b) Le pape Jean-Paul II

 

Sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre" : le pape Jean-Paul II a annoncé à l'angélus de ce dimanche, place Saint-Pierre, ce thème du congrès eucharistique international 2005, à Bari.

Le Saint Père s'est adressé à quelque trente mille fidèles rassemblés place Saint-Pierre pour l'angélus de midi, ce dimanche, dont des pèlerins d'Ukraine, sous un soleil romain automnal.

"C'est aujourd'hui, en ce premier Dimanche de l'Avent, que commence la nouvelle année liturgique 2005, au cours de laquelle nous contemplerons avec une ferveur particulière le visage du Christ présent dans l'Eucharistie. Jésus, le Verbe Incarné, mort et ressuscité est le centre de l'histoire. L'Eglise l'adore et recueille en Lui le sens ultime et unifiant de tous les mystères de la foi : l'amour de Dieu qui donne la vie."

 

"En Italie, en ces jours, justement, commence le chemin de préparation au XXIVe Congrès eucharistique national, qui aura lieu à Bari, du 21 au 29 mai 2005. "Sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre" : c'est le thème de cette importante rencontre ecclésiale, qui, par une providentielle coïncidence, donnera encore plus de relief à l'Année de l'Eucharistie", a précisé le pape.


Jean-Paul II s'adressait aux catholiques italiens à quelques mois du congrès eucharistique de Bari : "J'invite la Communauté ecclésiale d'Italie à se préparer avec un grand soin à ce rendez-vous spirituel, en redécouvrant "avec une vigueur nouvelle du sens du Dimanche : son "mystère", la valeur de sa célébration, sa signification pour l'existence chrétienne et humaine" (Lett. ap. Dies Domini, 3).


"Que Marie, la "femme eucharistique" et Vierge de l'Avent, nous prépare tous à accueillir la joie du Christ qui vient, et à en célébrer dignement la présence sacramentelle dans le Mystère eucharistique", a conclu Jean-Paul II.

 

Le pape Jean-Paul II rappelle la sanctification du dimanche dans une lettre apostolique du 31 mai 1988. Il explique le sens de ce jour de repos que les chrétiens doivent consacrer à Dieu et aux autres.

 

Intitulé Dies Domini (le jour du Seigneur), ce texte, d’une centaine de pages, manifeste l’intention de rendre au dimanche toute sa valeur spirituelle, en développant cinq idées maîtresses.

 

Le dimanche, jour du Seigneur, rappelle en premier lieu l’œuvre créatrice de Dieu. Le livre de la Genèse enseigne qu’a l’origine tout fut fait par Dieu « qui créa le ciel et la terre » et « se reposa » le septième jour. Le sabbat Juif annonce le dimanche chrétien, un jour qui doit être consacré à Dieu, à la détente, à la prière.

 

Le dimanche, jour du Christ, évoque le matin de pâques. C’est le jour du Christ ressuscité et en ce sens le premier jour de la semaine. L’Eglise des premiers temps a progressivement distingué le distingué le dimanche du sabbat juif ajoutant à la dimension de repos et de prière cette symbolique nouvelle de la résurrection du Christ.

 

Le dimanche est le jour ou l’Eglise se réunit plus particulièrement en assemblée pour célébrer l’Eucharistie. C’est donc a célébration de l’Eucharistie qui doit caractériser cette journée. La messe du dimanche, qui est une obligation pour tout chrétien, constitue aussi la source de son dynamisme et l’envoie en mission vers le monde. Rien ne peut remplacer l’assemblée eucharistique dominicale : ni la messe télévisé, ni des assemblées de prières.

 

Le dimanche est encore pour l’homme  un jour de joie, de repos, et de solidarité. Il est bien normal pour le chrétien de se réjouir de ce jour là et de partager sa joie avec tous les autres. Depuis le quatrième siècle, le dimanche constitue un jour chômé, qu’il serait souhaitable de voir reconnaître et garantir par la législation civile.

 

Le dimanche est enfin une fête primordiale qui révèle le sens du temps. Si pour les chrétiens l’existence terrestre du Christ constitue réellement le centre du temps, ce centre a son sommet dans la résurrection du Christ qui donne un sens à tout le temps des hommes, orienté vers l’ultime rencontre avec Dieu à la fin des temps.

 

c) le pape Benoît XVI

 

Le dimanche 12 novembre 2006, le pape Benoît XVI a expliqué, après la prière de l’angélus, que la liturgie eucharistique est un cadeau de Dieu.

 

Saluant les visiteurs de langue allemande, le pape a rappelé que dans la tradition chrétienne, « le dimanche est le premier jour de la semaine », jour où « le Christ est ressuscité des morts, le jour du Seigneur ».

 

C’est ainsi que le pape invitait à faire de ce jour un jour de « louange » et « d’action de grâce ».

 

Le pape ajoutait que la célébration eucharistique constitue le « sommet de chaque dimanche », et que le « service de Dieu » est ainsi en même temps un « cadeau de Dieu » qui « apporte bénédiction et salut grâce à la communion avec Jésus Christ ».

 

L'Année de l'Eucharistie se poursuit, voulue par le bien-aimé Pape Jean-Paul II pour sus­citer toujours plus dans la conscience des croyants l'émerveillement à l'égard de ce grand Sacrement. En ce temps eucharistique particulier, l'un des thèmes est celui du Dimanche, Jour du Seigneur,(...) la Messe du Dimanche doit être ressentie par le chrétien non pas comme une contrainte ou comme un poids, mais comme un besoin et une joie. Se réunir avec nos frères et sœurs, écouter la Parole de Dieu et se nourrir du Christ, qui s'est immolé pour nous, est une belle expérience qui donne un sens à la vie, qui diffuse la paix dans les cœurs. Sans le dimanche, nous chrétiens nous ne pouvons pas Vivre.


C'est pourquoi les parents sont appelés à faire découvrir à leurs enfants la valeur et l'im­portance de la réponse à l'invitation du Christ, qui convoque la famille chrétienne tout entière, à la Messe du Dimanche. Sur ce chemin éducatif, une étape plus que jamais importante est la Première Communion, véritable fête pour la communauté paroissiale, qui accueille pour la première fois les plus petits de ses enfants à la Table du Seigneur.


Pour souligner l'importance de cet événement pour la famille et la paroisse, le 15 octobre prochain, si Dieu le veut, je présiderai au Vatican une rencontre spéciale de catéchèse avec les enfants qui ont fait la Première Communion au cours de cette année. Cette rencontre de fête coïncidera presque avec la fin de l'Année de l'Eucharistie, tan­dis que se déroulera l'assemblée ordinaire du Synode des Evêques centrée sur le mys­tère eucharistique. Il s'agira d'une circonstance joyeuse et opportune pour rappeler le rôle essentiel que le sacrement de l'Eucharistie revêt dans la formation et dans la crois­sance spirituelle des enfants.
Je confie dès à présent cette rencontre à la Vierge Marie, afin qu'elle nous enseigne à aimer toujours plus Jésus, dans la méditation constante de sa Parole et dans l'adoration de sa présence eucharistique, et nous aide à faire découvrir aux jeunes générations la « perle précieuse» de l'Eucharistie, qui donne son sens véritable et plein à la vie. Avec cette intention, nous nous adressons à la Sainte Vierge. 

 

Du pape Benoît XVI le 17 juin 2005

 

Sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre" : le pape Jean-Paul II a annoncé à l'angélus de ce dimanche, place Saint-Pierre, ce thème du congrès eucharistique international 2005, à Bari.

Le Saint Père s'est adressé à quelque trente mille fidèles rassemblés place Saint-Pierre pour l'angélus de midi, ce dimanche, dont des pèlerins d'Ukraine, sous un soleil romain automnal.

"C'est aujourd'hui, en ce premier Dimanche de l'Avent, que commence la nouvelle année liturgique 2005, au cours de laquelle nous contemplerons avec une ferveur particulière le visage du Christ présent dans l'Eucharistie. Jésus, le Verbe Incarné, mort et ressuscité est le centre de l'histoire. L'Eglise l'adore et recueille en Lui le sens ultime et unifiant de tous les mystères de la foi : l'amour de Dieu qui donne la vie."


"En Italie, en ces jours, justement, commence le chemin de préparation au XXIVe Congrès eucharistique national, qui aura lieu à Bari, du 21 au 29 mai 2005. "Sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre" : c'est le thème de cette importante rencontre ecclésiale, qui, par une providentielle coïncidence, donnera encore plus de relief à l'Année de l'Eucharistie", a précisé le pape.


Jean-Paul II s'adressait aux catholiques italiens à quelques mois du congrès eucharistique de Bari : "J'invite la Communauté ecclésiale d'Italie à se préparer avec un grand soin à ce rendez-vous spirituel, en redécouvrant "avec une vigueur nouvelle du sens du Dimanche : son "mystère", la valeur de sa célébration, sa signification pour l'existence chrétienne et humaine" (Lett. ap. Dies Domini, 3).


"Que Marie, la "femme eucharistique" et Vierge de l'Avent, nous prépare tous à accueillir la joie du Christ qui vient, et à en célébrer dignement la présence sacramentelle dans le Mystère eucharistique", a conclu le pape Jean-Paul II.