CALICE

 

 Calice
 

             Le calice, comme tu le vois sur le dessin, est une coupe pour boire. C’est un objet très précieux. Il est presque toujours en argent et souvent recouvert d’or. Les prêtres aiment beaucoup leur calice. Ils en prennent grand soin, non seulement parce que cet objet est précieux, mais surtout à cause de ce qu’il représente.

 

            A l’offertoire de la messe, le prêtre verse le vin dans le calice ; A la consécration, le vin qui est dans le calice devient le Sang de Jésus lorsque le prêtre dit : « Prenez et buvez-en tous, car ceci est mon Sang, le Sang de l’alliance nouvelle et éternelle ». Ce Sang contient tout l’amour de Dieu qui nous a aimés jusqu’à mourir pour nous sur la croix. Il n’y a rien de plus précieux au Ciel et sur la terre que le Sang de Jésus.

 

            Si les chrétiens offrent aux prêtres un calice, c’est parce qu’ils savaient que le Sang de Jésus renferme le plus beau Mystère d’Amour. A la messe, lorsque le prêtre élèvera le calice rempli du Sang de Jésus, tu diras : « Sang de Jésus, je Vous adore de tout mon coeur ».

 

            Les numéros 15 et 16 de quelques normes relatives au culte du mystère eucharistique données par Rome le jeudi saint 1980 nous parle des calices :

 

            Numéro 15 : On observera les règles prescrites pour la purification du calice et de la patène pour la célébration de l'eucharistie ainsi-qu'aux ciboires pour la communion des fidèles. La forme des vases doit être adaptée à l'usage liturgique auquel ils sont destinés. La matière doit être noble, durable et dans tous les cas convenir à l'usage sacré. Dans ce domaine, c'est à la conférence épiscopale (aux évêques) de chaque région qu'il appartient de juger.

 

Numéro 16 : On ne peut employer de simples corbeilles ou d'autres récipients destinés à l'usage commun en dehors des célébrations sacrées, ou de mauvaise qualité, ou qui manquent vraiment de style artistique.

 

            L’instruction Redemptionis Sacramentum de 2004 dit au numéro 2 que les normes liturgiques antérieures exposées et établies continuent d’être valides. C’est pour cette raison que je cite les normes de 1980 qui, bien qu’elles ne soient pas très récentes, doivent toujours être appliquées. Les normes antérieures complètent ce qui n’est pas dit dans Redemptionis Sacramentum de 2004 toujours d’après le numéro 2 de l’instruction de 2004 donc nous devons toujours tenir compte des normes de 1980 et ne pas les oublier.