Ne donnez pas au CCFD : une des raisons pour lesquelles il ne faut pas donner de l'argent ou son temps au CCFD
La quête nationale pour le CCFD aura lieu dans toutes les églises de France le 25 mars. Cette quête est dite impérée, c’est-à-dire obligatoire. La totalité des sommes recueillies est versée au CCFD. Cela représente 80% des revenus annuels du CCFD, soit environ 40 millions d’euros !
A ce jour aucune autorité ecclésiastique française n’a osé dire la vérité aux fidèles sur l’idéologie de mort financée par le CCFD en Amérique Latine. Personne n’a le courage de dénoncer ce scandale qui non seulement induit des activités criminelles d’avortement mais prive de ressources les catholiques qui ont besoin de séminaires, d’écoles, et d’œuvres véritablement charitables.
Ce détournement de la charité à des fins idéologiques est un vrai scandale.
Le premier responsable de cette situation est le cardinal archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois qui a nommé à la tête du CCFD, Guy Aurenche, et le maintient à son poste. Le second est l’évêque de La Rochelle et Saintes, Mgr Bernard Housset qui a été confirmé dans sa fonction de président du Conseil de la Solidarité lors de la dernière assemblée de l’épiscopat à Lourdes et qui « accompagne » le CCFD dans ses œuvres.
Le CCFD promeut une association pro-avortement au Mexique
22 mai 2011 | Publié par: Maximilien Bernard
Suite de l’enquête sur le CCFD, cette association bénie et encouragée par l’épiscopat français :
Un des partenaires du CCFD au Mexique passerait presque inaperçu. Il est actuellement mentionné rapidement dans la présentation de la page « Mexique » : « Historiquement, le CCFD concentre ses actions dans le sud du Mexique. Parmi ses partenariats, citons Equipo Pueblo et Frente Democratico Campesino, tous deux vieux de dix ans. Le premier élabore des propositions sur l’agenda de développement économique et social, de justice et de participation citoyenne. Le second est un syndicat de petits paysans pauvres qui veut développer la société rurale et la souveraineté alimentaire paysanne ».
Et on ne retrouve Equipo Pueblo nulle part ailleurs dans les listes alphabétiques. Vieille habitude du CCFD : l’information délibérément incomplète ou biaisée. L’histoire de Equipo Peublo, illustre à merveille ce que sont véritablement, le plus souvent, les partenaires du CCFD. Ici nous nous intéressons au problème du soutien à l’avortement mais au-delà de cette question qui trace une ligne de partage absolue, il y a l’adhésion, la coopération, le partenariat idéologique- révolutionnaire dont la trame recouvre la planète et qui a son Exposition Universelle lors du Forum Social Mondial. Equipo Pueblo est né en 1977 – (pour ceux qui lisent l’espagnol voir directement sur le site : www.equipopueblo.org.mx.) Le siège est à Mexico D.F. Equipo Pueblo est né à l’époque où émergeait une force laïque issue de l’Eglise catholique et des Communautés ecclésiales de base qui se proposait de travailler pour et avec les pauvres pour la justice et le bien-être. Equipo Pueblo a été fondé par, Alex Morelli (Ce dominicain français (1919-1979) était un des premiers théologiens de la Libération à écrire. En 1971, il a publié « Libera a mi pueblo », et peu avant sa mort comme pour sceller ce choix, il avait demandé personnellement à Mgr Mendez Arceo de célébrer ses funérailles), et Ángel Torres, sous les auspices de Monseigneur Sergio Méndez Arceo y Don José Álvarez Icaza (historien marxiste).
[...] Equipo pueblo entretient des relations avec un très grand nombre d’instances nationales et internationales parmi lesquelles : PRODH et le Centre Antonio Montesinos ; mais aussi Initiatives pour le Développement de la Femme IDEMO et Santé Intégrale de la Femme SIPAM. Nous connaissons les deux premières. IDEMO et SIPAM ont à leur programme une attention spécifique aux problèmes de la santé sexuelle et de la reproduction qui inclut l’avortement. Au niveau international Equipo Pueblo est lié au CCFD, à OXFAM, Dignity International (très actif au Forum Social Mondial ; financé par OXFAM) et à ALOP (Association Latino-américaine des Organisations de Promotion). ALOP nous intéresse particulièrement.
La vraie patronne de Equipo Pueblo est Laura Becerra Pozos ; le conseiller est un dominicain, Miguel Concha Malo. Ils présentent (avec quelques autres dans une video de 24 minutes) leur activité à l’occasion des 50 ans du CCFD. Laura Becerra apparaît pour ce qu’elle est. Si elle n’en a pas le physique elle fait cependant penser à la Pasionaria ! C’est une mécanique idéologique que rien ne peut arrêter. Je pense que si elle lit ces lignes elle en sera flattée ! Elle aussi porte parole ; cela se comprend ! Elle est venue en France et je crois même qu’elle a fréquenté le Forum Social Mondial !
En 2006, dans La démocratie dans le contexte de la globalisation elle revendique pour le Mexique un Etat démocratique et laïc. Nous sommes loin de la doctrine sociale de l’Eglise ; au Mexique quand on parle d’Etat laïc c’est bien pire qu’en France ! Laura Beccera est aussi responsable du « Genre », de la région mexicaine pour le compte de ALOP. (La notion de « Genre » appartient au discours idéologique qui ne considère pas la distinction des sexes mais le « genre » qui inclus indifféremment les hommes et les femmes). En novembre 2010, Laura Becerra, sous son titre de Directrice Exécutive de Equipo Pueblo lors d’un symposium organisé par ALOP, donne une conférence intitulée, « Les luttes des femmes au Mexique ». Elle déclare : « Pour la ville de Mexico les avancées ont été exemplaires bien qu’elles ne soient pas à attribuer au seul mouvement des femmes mais davantage à une société plus démocratique, plus critique dans laquelle il y a une reconnaissance de la diversité sexuelle. A Mexico par exemple, le droit des sociétés de vie commune, a été une bataille de femmes, d’hommes, de lesbiennes, d’homosexuels de députés d’assemblées démocratiques pour qu’on légifère sur les sociétés de vie commune ( Loi approuvée par l’Assemblée du District de Mexico le 9 novembre 2009 ); cela a entraîné des attaques et des réactions contraires de la part de la droite, des églises et de l’aile la plus conservatrice du Parti d’Action National (PAN) . « Ont progressé également, l’approbation de la dépénalisation de l’avortement et de la pilule du lendemain ainsi que le mariage pour les personnes du même sexe. La ville de Mexico est le seul endroit du pays où cela est possible. Cependant dans le reste du pays, la droite impose des législations restrictives aux droits de la femme en partie parce qu’il n’y a pas suffisamment de forces organisées du mouvement des femmes pour l’empêcher, mais c’est aussi à cause du retard de ceux qui gouvernent les Etats (Le Mexique est une Confédération. Ndrl)».
On l’a compris. Le CCFD soutient une association dont la directrice exécutive est une partisane acharnée de l’avortement et de toutes les déviances et elle est soutenue par les catholiques de France poussés par leurs évêques à donner à la quête annuelle impérée ! Dans le rapport annuel de 2010, (page 3), de Equipo Pueblo, signé de Laura Becerra, on lit : « Comme nous l’avons déjà signalé lors de communications passées, l’appui du CCFD est fondamental pour le développement et la réalisation du Plan Institutionnel que nous projetons chaque année. » A la fin du rapport le CCFD a droit à nouveau à ces remerciements appuyés.
Depuis de nombreuses années le CCFD aide la révolution au Mexique. Nous l’avions déjà signalé en 1985, avec le financement de la revue des jésuites libérationnistes, « Christus » et de leur Centre Antonio Montesinos. Bien que selon les annonces du CCFD, le Centre Antonio Montesinos (CAM), ne figure pas aujourd’hui parmi les bénéficiaires de fonds, le CCFD apparaît toujours parmi les financiers du CAM. Erreur ou dissimulation ? Le CAM est l’illustration même de ce que nous ne cessons de répéter. La révolution change de visage mais elle est toujours la même. Hier l’accent était mis sur la théologie de la libération et le CAM était un centre de diffusion parmi les plus importants et les plus actifs d’Amérique Latine. Aujourd’hui sans cesser d’être un vecteur de la théologie de la libération revue et corrigée modèle écolo-mondialiste, le CAM diffuse une idéologie de mort tout aussi destructrice de la société. Au chapitre de l’avortement, avec d’autres associations, il a publié une invitation au débat : « Avortement : aspects sociaux, éthiques et religieux ».
Nous ne
pouvons rapporter ici les 28 pages du document. Il a été rédigé lorsque la loi
sur l’avortement a été débattue au Mexique puis adoptée dans 17 sur 34 des Etats
mexicains dont le District Fédéral (D.F.) c’est-à-dire la capitale, Mexico.
Voici deux aspects de cette loi reconnus positifs par nos jésuites.
« La réforme du Code pénal et la Loi de
Santé du D.F. renforce la laïcité de l’Etat, condition indispensable pour que
les femmes puissent exercer leur droit de décider en faisant usage de leur
liberté de conscience. […] La réforme
« reconnaît les droits fondamentaux des femmes de décider de mettre au monde
établis par l’article 4 de la Constitution ».
Seuls ces deux points comptent par-dessus tout : liberté de conscience et droit de décider. Pour faire bonne mesure le texte invoque Saint Augustin et Saint Thomas pour affirmer que l’avortement n’est pas un homicide et que la position actuelle de l’Eglise ne date que de 1869 lorsque le Pape Pie IX a publié la Constitution « Apostolicae Sedis ».
Je rappelle que l’affaire de Lesley Anne KNIGHT, débarquée de Caritas Internationalis, est due à l’appui qu’elle a donné à l’agence canadienne Développement et Paix qui finance une association mexicaine pro-avortement, PRODH, animée par un jésuite le Père Luis Arriaga ! (à suivre dans les prochains jours).
Comme on peut le voir, le CCFD n’est pas seul en cause, mais ce sont tous les majeurs de la charité mondiale catholique qui sont entrés dans une dérive inouïe : Canada, Etats-Unis, France et autres dont nous découvrirons les abominations. Tous les médias catholiques devraient faire l’effort de relayer ces faits et de se conforter les uns les autres dans cette gigantesque bataille à commencer par Provida au Mexique.
Il faut cesser de donner au CCFD et que nos évêques condamnent ces financements.
Suite à la diffusion d’informations sur le financement d’associations pro-avortement par le CCFD, ce dernier tente de réagir dans un document de 2012, ni daté, ni signé et dans lequel il se borne à nier les faits qui lui sont reprochés et accuse ses dénonciateurs d’extrémisme. Voilà qui est original.
Ce texte a été commenté par l’un de nos lecteurs et je vous laisse le découvrir en cliquant ici : CCFD. En 28 pages abondamment documentées, vous découvrirez les preuves qui accablent le CCFD. Et je pense que vous serez, comme moi, persuadés que cette association qui n’a rien de catholique ne mérite pas un centime. Il y a bien d’autres oeuvres caritatives qui méritent mieux nos dons pour leur travail formidable.