Ce qu’il faut savoir sur le CCFD

(Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement)

et ce que pense le cardinal Ratzinger de la théologie de la libération

 

 

Dans Le Terrorisme pastoral, Résurgence de la théologie de la Libération, Jean-Pierre Moreau dévoile les liens du Comité catholique Contre la Faim et pour le Développement (CCFD) avec les mouvements prônant la théologie marxiste de la libération. On y apprend :

"Au conseil d'administration actuel du CCFD, le représentant de l'ACO [Action catholique ouvrière] est inscrit à la CFDT et au PS et [...] celui de la JOC [Jeunesse Ouvrière Chrétienne] a signé le programme de Martine Aubry et [...] était présent sur la liste des 1000 jeunes pour DSK." [p.56]

A la page 136, on apprend que Guy Aurenche, avocat et président du CCFD depuis le 1er janvier 2009 a signé en 2000 les 5 propositions pour l'Eglise du groupe Paroles, parmi lesquelles :

"Nous demandons aux responsables [de l'Eglise] un changement de discours dans le domaine de la bioéthique et de la morale familiale, conjugales, sexuelle. [...] Nous demandons aux responsables de modifier les pratiques actuelles de l'autorité dans l'Eglise [...] Nous demandons aux responsables, et tout spécialement à l'évêque de Rome, d'autoriser au plan régional de véritables débats sur l'ordination d'hommes mariés".

Le 22 juin 2007, le même Guy Aurenche a pris fait et cause dans un article du Monde pour Amnesty International contre Rome, qui, par la voix du Cardinal Martino, avait demandé à Amnesty de ne pas ajouter le droit à l'avortement parmi les droits que l'organisation défend. Voilà une organisation "catholique" qui ne défend pas l'Evangile de la Vie.

 

La Croix consacre un dossier à la DSE. A cette occasion, Michel Kubler présente 4 figures "de la pensée sociale". Cela commence avec Léon XIII, l'auteur de Rerum Novarum, et se termine avec Chico Whitaker, l’un des fondateurs du Forum social mondial à Porto Alegre. Le problème de Chico Whitaker, c'est que, derrière ses convictions chrétiennes, cet ancien secrétaire de la Commission Justice et Paix de la conférence épiscopale brésilienne est un partisan de la théologie de la Libération. Ce que ne cache pas Michel Kubler. Théologie clairement condamnée par Rome dans un document signé par un certain cardinal Ratzinger, Instructions sur quelques aspects de la théologie de la libération, dans laquelle on peut lire : "Dans la mesure où ils demeurent réellement marxistes, ces courants continuent à se rattacher à un certain nombre de thèses fondamentales qui ne sont pas compatibles avec la conception chrétienne de l’homme et de la société. Rappelons que l’athéisme et la négation de la personne humaine, de sa liberté et de ses droits, sont au centre de la conception marxiste. Celle-ci contient donc des erreurs qui menacent directement les vérités de foi sur la destinée éternelle des personnes. De plus, vouloir intégrer à la théologie une « analyse » dont les critères d’interprétation dépendent de cette conception athée, c’est s’enfermer dans de ruineuses contradictions."

Michel Kubler a également travaillé 2 ans pour le CCFD, association peu orthodoxe, et il est un ancien membre du Parti des travailleurs de Lula.  

 

Auteur : Michel Janva

 

Il faut aussi savoir que le CCFD est comme L’UNICEF : quand on fait un don de 10 € pour une action seulement 5 € va à l’action pour laquelle on fait le don et le reste sert aux dirigeants pour aller visiter les actions en avion en première classe et se payer les meilleurs autels du lieu ou ils vont.