L’AUBE
C’est le vêtement que portent les évêques, les prêtres, les diacres, les acolytes, les servants de messe et les enfants de choeur lorsqu’ils exercent leurs fonctions.
Les prêtres quand ils s’approchent de l’Autel (voir ce mot) ou qu’ils donnent l’un des sept sacrements mettent une belle robe, une aube (du latin « alba » qui veut dire blanc, symbole de pureté) par amour et respect pour Dieu. Dés le début de l’Eglise, au quatrième siècle, le concile de Carthage avait prévu qu’il fallait porter une ample robe de lin.
Au jour de son baptême, le petit enfant porte une robe blanche. Le prêtre lui dit : « Tu es devenu une création nouvelle, tu as revêtu le Christ. C’est pourquoi tu portes ce vêtement blanc ».
Les enfants de choeur et les acolytes qui ont parfois la chance de pouvoir revêtir une aube doivent penser qu’elle les fait ressembler au prêtre avec sa tunique des serviteurs de Dieu et dire comme lui : « Rends mon coeur pur Seigneur pour que je sois digne d’accomplir une telle fonction ».
Les numéros 122 à 125 de l’instruction Redemptionis Sacramentum de 2004 disent que le prêtre célébrant doit porter l’aube serrée autour des reins par un cordon, l’étole et la chasuble et les prêtres concélébrant l’aube, l’étole et la chasuble sauf s’il y a trop de concélébrant et pas assez d’ornement. Mais nous devons tout faire pour que nous ayons assez d’ornements. Il n’est rien dit pour les servants d’autel ou acolyte mais, si nous suivons le même esprit, nous devons considérer que ces derniers doivent porter une aube serrée autour des reins par un cordon.